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Timor.

Publié le 06/12/2021

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Timor.
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PRÉSENTATION

Timor, île d'Asie du Sud-Est, la plus grande et la plus orientale des petites îles de la Sonde.
Timor est bordée au nord par les mers de Savu et de Banda, et au sud par la mer de Timor. L'île est partagée en deux parties : la partie la plus occidentale est l'un des
territoires de la province indonésienne Nusa Tenggara Timur (ou Sonde-Est, avec les îles Florès et Sumba), tandis que la partie orientale forme le Timor-Oriental.

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GÉOGRAPHIE

Étirée en longueur, l'île de Timor mesure quelque 500 km de long pour 100 km de large au maximum, soit une superficie d'environ 30 820 km2. Elle est traversée par des
chaînes de montagnes parallèles légèrement plus élevées à l'est, où se trouve le point culminant de l'île, Tata Mailau (ou mont Ramelau), d'une altitude de 2 950 m. L'île
reçoit la plus grande partie de ses précipitations pendant la saison de la mousson, qui dure de décembre jusqu'en mars dans le Nord-Ouest. De manière générale, le sol est
pauvre et il y a peu de végétation naturelle, à l'exception de précieux bosquets d'eucalyptus, de santal, de teck, de bambous et de palissandres (bois de rose). L'île possède
peu de ressources naturelles, à l'exception de mines d'or et d'argent et de gisements offshore de gaz naturel et de pétrole, au large du Timor-Oriental.

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POPULATION ET ÉCONOMIE

Les deux plus grandes villes sont Kupang, la capitale de la province indonésienne de Nusa Tenggara Timur, située à l'extrémité sud-ouest de l'île (209 290 habitants en
1997), et Dili, la capitale du Timor-Oriental, située sur la côte nord-est (49 000 habitants en 2003). La population totale de l'île s'élevait à 3 900 000 habitants en 1990.
La plupart des habitants de Timor sont d'ascendance mixte malaise, polynésienne et papoue ; toutefois, les membres d'une petite communauté chinoise jouent un rôle
important dans le commerce de l'île. Alors que l'islam et l'hindouisme sont largement pratiqués dans de nombreuses régions de l'archipel malais, y compris en Indonésie,
les deux religions ont peu d'adeptes au Timor, où les croyances animistes traditionnelles restent prédominantes. Toutefois, environ 90 p. 100 de la population du TimorOriental est de confession catholique.
Les habitants de Timor figurent parmi les plus pauvres de l'archipel indonésien ; au milieu des années 1990, le revenu par habitant correspondait environ au quart de la
moyenne indonésienne. L'économie de l'île est dominée par l'agriculture, pratiquée selon des formes anciennes et parfois rudimentaires (agriculture itinérante sur brûlis) ;
les principales productions sont le maïs, le riz, le café, le coprah et les fruits.

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HISTOIRE

Les premières colonies établies sur l'île sont portugaises et datent du XVIe siècle, tandis que des négociants hollandais y accostent en 1613. Portugais et Hollandais s'en
disputent le contrôle jusqu'à ce qu'une série d'accords (1859, 1893, 1898, 1914) marque les frontières entre leurs possessions. La partie hollandaise de Timor, autour de
Kupang dans l'Ouest, est intégrée à la république d'Indonésie en 1950. Outre la petite région d'Ocussi dans le Nord-Ouest, l'Indonésie annexe également, en 1975, la partie
orientale pour former la province de Timor Timur. À compter de cette date, le Front révolutionnaire pour l'indépendance du Timor-Oriental (Fretilin) mène une guérilla
contre l'occupant, dirigée à partir de 1979 par Xanana Gusmão. Capturé en 1993, celui-ci n'est libéré qu'après le référendum d'autodétermination de 1999.
Au terme d'un conflit qui a décimé entre un quart et un tiers de la population du Timor-Oriental (environ 200 000 victimes), et en vertu de l'accord signé par le Portugal et
l'Indonésie, 78,5 p. 100 des 450 000 Est-Timorais se prononcent, le 30 août 1999, pour l'indépendance, rejetant l'offre indonésienne d'autonomie spéciale. La flambée de
violence perpétrée par les extrémistes anti-indépendantistes, qui a précédé le référendum, tenu sous haute surveillance de l'ONU, se mue en véritable terreur après
l'annonce des résultats (« nettoyage politique «, exil de monseigneur Belo). Une force multinationale (INTERFET), débarquée en septembre et placée sous commandement
australien, est chargée de « restaurer la paix et la sécurité « et de mener une enquête sur les crimes et exactions commis par les milices pro-indonésiennes.
Après le départ des derniers soldats indonésiens, à la fin du mois d'octobre, après vingt-quatre ans d'occupation, une Administration transitoire des Nations unies au TimorOriental (ATNUTO) est mise en place afin d'assurer la transition vers un État timorais indépendant. En août 2001, une Assemblée constituante est élue dans le calme. Le
Fretilin, qui a lutté contre l'occupation indonésienne de 1975 à 1999, recueille 57,3 p. 100 des voix. Le héros de la résistance, Xanana Gusmão, est élu président en avril
2002 avant que l'indépendance du Timor-Oriental ne soit définitivement proclamée, le 20 mai 2002.

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