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Tibulle (54-19 av.)

Publié le 23/05/2020

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TIBULLE (Aulus Albius Tibullus). Poète latin. On sait peu de chose sur sa vie. Les allusions sont rares dans ses Élégies, et les deux poésies qu’Horace lui dédia (Carm., I, 33 et Epist., I, 4) ne nous en disent guère plus, ainsi que le fragment biographique (en partie corrompu) qui se trouve dans quelques manuscrits en fin du texte tibullien et que d’aucuns veulent faire remonter à Suétone. De ces données on peut déduire qu’il dut naître vers 48 av. J.-C. Il appartenait à une famille assez aisée de l’ordre équestre. Il fut un grand ami de Valerius Messalla Corvinus qu'il accompagna une première fois en 31 ou 30 av. J.-C. dans une expédition en Aquitaine, où il obtint des récompenses militaires, et une deuxième fois en Orient, en 29 av. J.-C.; mais, au cours de ce voyage, il dut s’arrêter à Corcyre, étant malade. Il possédait une villa dans la région de Pedo, entre Tivoli et Palestrina. En dehors d’un jeune Marato, chanté dans certaines poésies (4, 8 et 9) du premier livre, il aima particulièrement deux femmes : Délia et Némésis, à chacune desquelles il dédia un volume d’Elégies. On ne sait pas si la « Glycera » dont Horace essaie de lui faire oublier l’infidélité (Carm., I, 33) doit être identifiée à l’une d’entre elles ou non. Le premier volume, publié peu après 27 av. J.-C., est tout plein de la douce figure de Délia, dont le nom, comme nous l’apprend Apulée (Apol., 10), était le pseudonyme de Plania. Mais sa figure — et celle de Némésis — est donnée comme irréelle par Tibulle. N’importe quel élément de la réalité peut le faire entrer dans ce monde de rêve. Tibulle mourut « adulescens » (cf. Ovide, Les Tristes, 4, 10, 51) dans les derniers mois de l’an 19 ou, au plus tard, au début de l’an 18 av.J.-C.

♦ « Vénus elle-même n’est pas moins affligée de la mort de Tibulle qu’elle ne le fut le jour où un farouche sanglier déchira le flanc de son amant- » Ovide. ♦ « Dans l’élégie, nous le disputons aux Grecs; et, dans ce genre, Tibulle me semble le plus pur et le plus élégant. » Quintilien. ♦ « Ce délicieux Tibulle qu ’il faut lire, relire, savoir par cœur, et relire encore. » Mirabeau.

« Tibulle 54-19 av.

J.-C. Il mourut jeune après avoir éprouvé des sentiments simples.

La crainte du tumulte, le goût des plaisirs champêtres, les joies et les douleurs de l'amour inspirent ses Elégies où l'on trouve, avec les lieux communs de la poésie alexandrine, des accents personnels qu'elle ne semble pas avoir connus.. »

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