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Thomson (Roy)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 2 février 1966 Série B-16 Fiche N• 966 Thomson (Roy) 1.

Roy Thomson, anobli il y a deux ans par la reine Elizabeth, a choisi en hommage à la célèbre rue de londres où s'impriment les grands journaux, le nom de Lord Thomson of Fleet.

Cet homme, aujourd'hui propriétaire de 128 journaux, 150 maga­ zines, 28 stations de radio et de télévision, 7 maisons d'édition, 21 imprimeries et une compagnie d'aviation dans 9 pays, a réussi la plus balzacienne des destinées.

(«J'aime écrire, dit-il, mais il existe des moyens plus faciles de gagner un dollar.») 2.

Fils d'un coiffeur de Toronto, né le 5 juin 1894, Roy Thomson quitta l'école à 14 ans, essaya plusieurs métiers avant de trouver sa voie dans le nord désolé de l'Ontario, pendant la crise de 1929: il avait sur les bras des centaines de postes de radio qu'il ne pouvait pas vendre; il fit construire sa propre station de radio, vendit ses appareils, puis acheta le journal de la ville(« Timmins »).Ce fut le point de départ d'achats continuels de journaux qu'il modernisait et de stations de radio au Canada et aux Etats-Unis.

3.

Pour sa presse canadienne, Thomson a adopté le même système que les chatnes de magasins: tous ses journaux sont, sous bien des aspects, les mêmes.

Tout, excepté les nouvelles locales, est rédigé à son quartier général de Toronto et transmis par télétype au siège de chaque journal qui ne compte qu'un personnel squelettique.

Cette manière de faire réduit considérablement les frais et assure un profit substantiel au propriétaire qui attachait peu d'importance au contenu de ses journaux.

" Les textes rédactionnels, disait-il, c'est ce qui n'est pas de la publicité.

" 4.

Le Canada devenu trop petit pour lui, Thomson acheta en 1953 le cc Scotsman " (son arrière-grand-père était Ecossais), s'installa à Edimbourg et parvint vite à contrôler la télévision commerciale écossaise.

Six ans plus tard, il acquit pour 14 millions de dollars la chaine de journaux britanniques Kemsley (12 journaux de province et 3 journaux nationaux du dimanche dont le vénérable " Sunday Times "• tirage total: 14 millions).

" Les banques prêteront toujours de l'argent et les gens achèteront toujours de la publicité "• dit Thomson, et sa question favorite à ses collègues soucieux, c'est: "Vous voulez vendre? " 5.

Avec un sens journalistique et commercial aigu, il engageait, en 1962, comme conseiller artistique aux appointements de 10 000 livres par an, pour le « Sunday Times "• Lord Snowdon, et il lançait un supplément en couleurs, opération qui lui coOta deux millions de livres la première année, mais fit ensuite progresser le tirage du célèbre hebdomadaire de 120 000.

Aujourd'hui, Thomson, qui laisse la plus grande liberté aux rédacteurs pour le contenu idéologique des textes, veille à l'excellence de la tenue de ses principaux journaux et tient à les faire profiter des derniers perfectionnements de la technique.

6.

Cet homme d'affaires, devenu Anglais pour obtenir son titre, à la fois dur et sympathique, d'un abord facile, économe tel l'Ecossais légendaire, goOte passion­ nément sa puissance financière.

"J'achète des journaux pour faire de l'argent pour acheter davantage de journaux pour faire davantage d'argent.

» Pourtant, ce conser­ vateur s'est attaché depuis 1963 à œuvrer personnellement à l'amélioration des rela­ tions entre l'Est et l'Ouest. 2 / 2. »

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