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THIRY (Marcel)

Publié le 18/05/2020

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« THIRY (Marcel), écrivain belge de lan­ gue française (Charleroi 1897-Fraiture 1977).

Engagé volontaire, � dix-huit ans, dans l'ai'Inée belge, il participe � l'odys­ sée des autos-canons en Russie et rejoint la Belgique par la Sibérie et les États­ Unis.

Il s'est fait le mémorialiste de cette équipée dans Soldats belges à l'armée russe ( 1919) et le Tour du monde en guerre avec les autos-canons belges ( 1964).

Démobilisé, il entreprend des études de droit, � Liège.

À la mort de son père, il entre dans les affaires.

Trois recueils (Toi qui pâlis au nom de Van­ couver, 1924 ; Plongeantes Proues, 1925 ; l'Enfant prodigue, 1927) sont marqués du sceau du voyage, de l'errance, de l'aventure et du long reten­ tissement de noms de villes, de lieux, de rivières (Vancouver, Arkhangelsk, Elver­ dinghe, Kharbine, Asie, Amour).

Son écriture poétique fonde, comme l'avaient déj� fait celles de Henri de Régnier (� qui le premier Thiry doit beaucoup) et de Paul Valéry, une sorte de classicisme de l'héritage symboliste.

La deuxième inspiration poétique s'amorce avec Sta­ tue de fatigue (1934) qui inaugure une poésie qu'on a dite matérialiste, mais qui est avant tout le lyrisme de l'immanence où viennent s'inscrire les éléments les plus voyants de notre univers contempo­ rain.

Réponse ou révolte contre la condi­ tion âprement quotidienne des Mar­ chands (1936), l'œuvre va désormais se déployer, � travers les recueils de la maturité (Âges, 1950 ; Usine à penser des choses tristes, 1957 ; Vie Poésie, 1961; le Festin d'attente, 1963; le Jardin fixe, 1969 ; Attouchements des Sonnets de Shakespeare, 1970; l'Égo des neiges, 1972 ; l'Encore, 1975) comme une auscultation per·n1anente des virtualités du langage.

Si Thiry demande � la poésie de s'associer au réel, sa prose nal·t·ative, par contre, > (H.

Juin).

Mais l'CBuvre en prose dit aussi la révolte contre la condition h11tnaine et contre le temps.

Par sa façon de faire affle11rer l'insolite dans le quotidien, les romans, nouvelles, contes et récits (Échec au temps, 1945 ; Nouvelles du grand possible, 1960 ; Voie lactée, 1961 ; Nondum jam non, 1966) s'apparentent plutôt � la veine du réalisme magique qu'� celle du fantastique.

Sa réflexion théorique s11r la création littéraire et sur la poésie (l'Imparfait en poésie, 1950 ; le Poème et la Langue, 1967), tout en apportant des indications révélatrices sur ses techniques d'artisan du langage (et surtout sur celle du mot isolé), révèle en même temps son attachement � la règle.. »

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