thermes.
Publié le 08/12/2021
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thermes. n.m.pl. (du latin thermae), dans l'Antiquité, établissement de bains
publics. Durant l'Empire romain, âge d'or des thermes, l'établissement de bains était
l'un des premiers équipements de la cité, à l'égal du temple, du cirque et du forum. Il
figurait dans tous les plans de création des villes nouvelles impériales, car il était le lieu
privilégié de la relation civique, artistique et politique. Monuments luxueux, les thermes
romains furent peut-être parmi les édifices les plus complexes de l'Antiquité. Ils étaient
composés d'une succession de bassins, du plus chaud (caldarium) au plus froid
(frigidarium) en passant par le bain tiède ( tepidarium), une piscine ( natatio), une étuve
(sudatorium), divers locaux pour les soins du corps (massage, épilation, etc.), ainsi que
de lieux pour les exercices physiques (palestre). Les sous-sols comportaient un véritable
appareil technique de chauffage et d'adduction d'eau.
Les thermes romains les plus célèbres, outre ceux de Pompéi, précurseurs, ceux de
Badenweiler, nordiques, ou de Carthage, africains, furent, à Rome, ceux de Trajan, de
Caracalla ou de Dioclétien.
Dans cette tradition se sont maintenus jusqu'à aujourd'hui les hammams,
adaptation turque, qui utilisent surtout la chaleur de l'air et la vapeur « humide » pour
favoriser le nettoyage par sudation, et les saunas scandinaves, qui privilégient la chaleur
« sèche » et la flagellation pour stimuler la circulation sanguine. En revanche, les bains
publics, équipement important des quartiers populaires, ont quasiment disparu du fait de
la généralisation de l'hygiène à domicile.
À côté des bains d'hygiène et de loisir se développèrent en Europe occidentale, à
partir du XVIIIe siècle, les thermes thérapeutiques, établissements de bains et de soins
médicaux, qui exploitaient les qualités des eaux naturelles pour soigner diverses
maladies nerveuses, cutanées, articulaires ou respiratoires. Les stations thermales
connurent une grande vogue aux XVIIIe et XIXe siècles. Elles inspirèrent à leur tour les
stations balnéaires du second Empire, fondées autour d'un établissement de bains
curatifs. On assiste aujourd'hui à un nouvel essor du thermalisme et à un important
développement de la thalassothérapie.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Rome - Arts - Les beaux-arts - La Rome antique
techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique
thalassothérapie
thermalisme
Les livres
Rome - les thermes de Caracalla, à Rome, page 4461, volume 8
thermes de Montecatini, en Toscane (XVIIIe siècle), page 5175, volume 9
thermes - les thermes du Forum de Pompéi avec le caldarium, page 5175,
volume 9
thermes. n.m.pl. (du latin thermae), dans l'Antiquité, établissement de bains
publics. Durant l'Empire romain, âge d'or des thermes, l'établissement de bains était
l'un des premiers équipements de la cité, à l'égal du temple, du cirque et du forum. Il
figurait dans tous les plans de création des villes nouvelles impériales, car il était le lieu
privilégié de la relation civique, artistique et politique. Monuments luxueux, les thermes
romains furent peut-être parmi les édifices les plus complexes de l'Antiquité. Ils étaient
composés d'une succession de bassins, du plus chaud (caldarium) au plus froid
(frigidarium) en passant par le bain tiède ( tepidarium), une piscine ( natatio), une étuve
(sudatorium), divers locaux pour les soins du corps (massage, épilation, etc.), ainsi que
de lieux pour les exercices physiques (palestre). Les sous-sols comportaient un véritable
appareil technique de chauffage et d'adduction d'eau.
Les thermes romains les plus célèbres, outre ceux de Pompéi, précurseurs, ceux de
Badenweiler, nordiques, ou de Carthage, africains, furent, à Rome, ceux de Trajan, de
Caracalla ou de Dioclétien.
Dans cette tradition se sont maintenus jusqu'à aujourd'hui les hammams,
adaptation turque, qui utilisent surtout la chaleur de l'air et la vapeur « humide » pour
favoriser le nettoyage par sudation, et les saunas scandinaves, qui privilégient la chaleur
« sèche » et la flagellation pour stimuler la circulation sanguine. En revanche, les bains
publics, équipement important des quartiers populaires, ont quasiment disparu du fait de
la généralisation de l'hygiène à domicile.
À côté des bains d'hygiène et de loisir se développèrent en Europe occidentale, à
partir du XVIIIe siècle, les thermes thérapeutiques, établissements de bains et de soins
médicaux, qui exploitaient les qualités des eaux naturelles pour soigner diverses
maladies nerveuses, cutanées, articulaires ou respiratoires. Les stations thermales
connurent une grande vogue aux XVIIIe et XIXe siècles. Elles inspirèrent à leur tour les
stations balnéaires du second Empire, fondées autour d'un établissement de bains
curatifs. On assiste aujourd'hui à un nouvel essor du thermalisme et à un important
développement de la thalassothérapie.
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Les corrélats
Rome - Arts - Les beaux-arts - La Rome antique
techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique
thalassothérapie
thermalisme
Les livres
Rome - les thermes de Caracalla, à Rome, page 4461, volume 8
thermes de Montecatini, en Toscane (XVIIIe siècle), page 5175, volume 9
thermes - les thermes du Forum de Pompéi avec le caldarium, page 5175,
volume 9
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