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The New Yorker

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 l,.

14 février 1968 Série D-16 Fiche N• 2239 cc The New Yorker » 1.

Revue new-yorkaise par excell~nce, s'adressant à un public cultivé et mondain, le " New Yorker,.

maintient depuis sa fondation des qualités d'esprit, d'intelligence et de goût.

Bien qu'on lui reproche un certain snobisme, on s'accorde à reconnaître que ses reportages en profondeur ont influencé toute la presse et qu'avec un discerne­ ment très sûr, il a révélé de nombreux talents littéraires.

Aucune autre revue améri­ caine n'a vu un si grand nombre de ses textes publiés en librattie ou portés à la scène.

C'est de plus une excellente affaire (deux millions de dollars de bénéfices annuels et le meilleur taux de profit de la presse) malgré un tirage relativement modeste pour les Etats-Unis (500 000 exemplaires).

2.

Paradoxalement, cet hebdomadaire du «Tout-New York" n'est fondé, en 1925, ni par un esthète, ni par un New-Yorkais mais par un journaliste, Harold Ross, né au Colorado, reporter de choc, surtout connu comme joueur de poker.

Pendant la grande guerre, à Paris, il prend en main le journal de l'armée américaine The Stars and Stripes et assure son succès en en chassant les officiers pour en faire " le journal des soldats fait par des soldats "· JI tente ensuite d'appliquer la même formule et de lancer aux Etats-Unis un journal d'anciens combattants, mais il échoue.

3.

A New York, Ross est adopté par le très exclusif cercle de l'Hôtel Algonquin qui groupe chroniqueurs et auteurs célèbres.

Le financier Raoul Fleischmann (rencontré à une table de poker) lui donne la possibilité de lancer le " New Yorker " dont Ross, en bon technicien, définit la formule: "Gaieté, esprit, satire mais pas seulement un amuseur ...

ni gauchiste, ni intellectuel mais élégant, recherché.

,.

4.

En dix-huit mois, l'obstiné rédacteur en chef engage et licencie plus de cent rédacteurs mais constitue une brillante équipe avec des écrivains comme John O'Hara, S.

J.

Perelman, Ogden Nash, des dessinateurs comme O.

Soglow, etc.

La formule ne change plus: plus de 200 pages, papier couché, typographie discrète, une peinture ou une aquarelle comme couverture, une abondante publicité (refusée si elle est jugée de mauvais goût).

Aux programmes et chroniques des spectacles s'ajoutent les repor­ tages de la rubrique " Talk of the Town ,.

(Ce dont la ville parle).

puis, selon les numé­ ros, un ou deux textes littéraires, un des célèbres " Profils,.

(la section biographique rénovée par Ross) ou " Reporter at Large " (Reporter en liberté).

5.

Pour un " Profil "· un journaliste travaille au besoin cinq mois.

Ross qui souhaitait dégager les traits marquants d'une personnalité allait jusqu'à exiger une généalogie, l'état du compte en banque ou l'analyse urologique.

Quant aux cc Reportages en liberté», ils atteignent une minutie et une profondeur rarement égalées.

Aussi, le « Printemps silencieux ,.

(une enquête sur les pesticides) de Raquel Carson ou " De Sang-froid ,.

(une enquête criminelle) de Truman Capote deviennent des best-sellers mondiaux.

William Shawn, successeur de Ross.

maintient le rôle littéraire de la revue en révélant ou en encourageant James Baldwin, J.

D.

Salinger, John Updike, Saul Bellow, John Cheevers, et bien d'autres. 2 / 2. »

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