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TES-Thème 3 : Une histoire du vivant ACTIVITÉ 4: BILAN La biodiversité et son évolu on ANIMAUX, ENVIRONNEMENT ET HUMAIN : UNE SEULE SANTÉ

Publié le 01/05/2025

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« TES-Thème 3 : Une histoire du vivant ACTIVITÉ 4: BILAN La biodiversité et son évolu on ANIMAUX, ENVIRONNEMENT ET HUMAIN : UNE SEULE SANTÉ Les ac vités humaines ont des conséquences sur la biodiversité et ses composantes. À travers l’étude de trois exemples français, nous allons chercher à comprendre comment la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes sont reliées et interdépendantes. ➜ Objec f : Comment la prise en compte de ce e interconnexion, appelée « one Health » (« une seule santé »), peut-elle nous perme re de mieux comprendre et mieux gérer les écosystèmes et la biodiversité pour mieux protéger la santé humaine ? DOCUMENT DE RÉFÉRENCE COMMUN : LE CONCEPT « ONE HEALTH » Le concept « one Health », ou « Une seule santé » en français, permet de relier la santé humaine, la santé des animaux (sauvages et domes ques) et la santé de leur environnement. Ce e manière d’aborder la santé permet de trouver des solu ons face à des enjeux de santé et des enjeux environnementaux. « Ce concept, ini é au début des années 2000, fait suite à la recrudescence et à l'émergence de maladies infec euses, en raison notamment de la mondialisa on des échanges.

Il repose sur un principe simple, selon lequel la protec on de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interac ons avec l’environnement.

La santé animale, végétale, la santé de l’environnement et celle des humains sont donc in mement liées.

[…] Face à la complexité et aux interconnec ons entre santé des animaux, des Hommes et leur environnement, c’est le système dans son intégralité qui est à repenser […] en menant des travaux interdisciplinaires associant biologie, écologie, mathéma ques, économie et sciences sociales et en expérimentant de nouveaux systèmes respectueux de toutes les dimensions de la santé, y compris la santé de notre environnement ». Vidéo de la WOAH (World Organisa on for Animal Health) Qu'est-ce que « Une seule santé » ? Du concept à l'ac on ti ti ti ti ti tt ti ti ti tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti tt tt Extrait de l’ar cle « One Health, une seule santé » sur le site de l’INRAE (Ins tut na onal de recherche pour l'agriculture, l'alimenta on et l'environnement) h ps:// www.youtube.com/ watch?v=lSYwPfT4qNo TRAVAIL A RÉALISER A.

GROUPE DE DÉCOUVERTE : Par 3, choisir un des 3 dossiers documentaires et répondre aux ques ons associées. ➔ Dossier 1 : Tiques et èvre hémorragique : les risques d’une nouvelle pandémie liée aux modi ca ons du climat ? ➔ Dossier 2 : Échinococcoses et renards : un fragile équilibre entre espèce protégée et espèce nuisible pour l’homme. ➔ Dossier 3 : Le bouque n et la brucellose : comment bien partager l’environnement avec la faune sauvage ? B.

GROUPE D’EXPERTS : 1.

À l’oral, présenter votre dossier et vos réponses aux autres experts. 2.

Produire un podcast de 3 à 5 min perme ant de me re en évidence l’importance de l’approche « One Health » pour mieux comprendre et mieux gérer les écosystèmes et leur biodiversité a n de mieux protéger la santé humaine : 3.

Déposer votre audio sur le drive à l’aide du QRcode.

mot de passe: onehealthTG8 Les a endus ci-dessous vous perme ent de guider la construc on et la réalisa on de votre podcast : Le fond La probléma que est clairement posée Le concept « One Health » est expliqué La no on d’anthropozoonose est expliquée avec au moins un exemple précis Les interconnexions entre santé animale, santé humaine et santé de l’environnement sont mises en évidence à travers les 3 exemples proposés L’argumentaire est étayé par des données chi rées, des exemples précis, … L’importance des recherches en cours est mise en évidence Le rôle des citoyens est expliqué et discuté Une conclusion permet de récapituler et répondre à la probléma que La forme Phrases courtes (une phrase = une idée) Temps du langage parlé (présent ou passé composé) Vocabulaire riche et précis / termes techniques expliqués Absence de cs de langage (heu, ben…) Parlé « naturel », enthousiasme, engagement, voix modulée et uide Pas de lecture d’un document écrit avec un ton monocorde Ar cula on et élocu on Des courtes pauses sont ménagées entre di érentes par es, « respira ons » Lancement présent (une ou deux phrases qui accroche l’auditeur) Temps respecté (3 à 5 minutes) Podcast dynamique : on a envie de l’écouter Le montage Podcast « signé » Pas de bruits parasites ti ti fi ti ti ti ti fl tt ti ff tt ff tt ti fi ti fi ti ti ti tt ti ti Présence d’un jingle et de sons d’ambiance DOSSIER DOCUMENTAIRE 1 : « TIQUES ET FIÈVRE HÉMORRAGIQUE : LES RISQUES D’UNE NOUVELLE PANDÉMIE LIÉE AUX MODIFICATIONS DU CLIMAT ?» Document 1 : Fièvre hémorragique Crimée-Congo et ques Hyalomma La èvre hémorragique Crimée-Congo (FHCC) est une maladie causée par un virus.

Les symptômes de la maladie sont le plus souvent peu sévères et discrets ( èvre, douleurs musculaires, troubles diges fs, …).

Ils peuvent parfois évoluer vers des formes plus graves conduisant à des hémorragies mul ples entrainant la défaillance du fonc onnement des reins ou du foie ce qui peut provoquer le décès de la personne infectée. Ce virus de la FHCC est le plus souvent transmis à l’Homme par des piqûres de ques du genre Hyalomma marginatum.

Il existe aussi un risque de transmission entre humains (par voie sexuelle ou par contact avec du sang et des uides corporels contaminés entre autres). Cycle du virus de la FHCC et voies de transmissions https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8003855/#B108-microorganisms-09-00649 Cette tique, plus grande que la tique Ixodes ricinus plus commune de nos forêts françaises, vit dans des climats chauds et secs.

Jusqu’au début des années 2010, elle n’avait été détectée en France qu’en Corse, mais sa présence est depuis avérée dans les départements du Sud de la France Métropolitaine (Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône, … mais aussi Drôme ou Ardèche). La tique géante Hyalomma marginatum (microscope optique) (Taille réelle : 5 à 8 mm) ti ti ti ti fi fl ti fi Cachée dans le sol, elle est capable de courir pour sauter sur sa proie (animal sauvage, animal domestique ou humain) : en plongeant son rostre dans le corps de celle-ci pour se nourrir de sang, elle peut lui transmettre les virus (ici le virus de la FHCC) et bactéries dont elle est porteuse. Document 2 : La Fièvre hémorragique du Congo en France ? Un scénario très probable dans les années à venir. La tique Hyalomma, vecteur de la FHCC, est présente en France métropolitaine depuis une dizaine d’années, mais jusqu’ici aucun cas humain de contamination par le virus de la FHCC n’a été observé.

Cependant, chez nos voisins espagnols, des cas humains de FHCC sont signalés depuis 2016 (dont certains mortels) et on soupçonne que des animaux, domestiques et sauvages, aient déjà été contaminés en France. Elsa Quillery, coordinatrice de l’expertise scientifique pour l’ANSES, pointe du doigts les modifications climatiques récentes : « Si aucun cas humain n’a été détecté pour l’instant, le risque d’apparition de cas de FHCC en France est possible.

Ce risque est d’autant plus probable que l’extension géographique de la zone d’implantation des tiques devrait être favorisée par les changements climatiques en cours.

Les tiques Hyalomma aiment en effet les climats secs et les périodes chaudes.

C’est pourquoi en France on les retrouve préférentiellement dans la garrigue ou le maquis du pourtour méditerranéen, contrairement aux autres tiques qui sont plutôt forestières » Deux chercheurs anglais ont récemment publié les résultats de leurs travaux de recherche visant à établir des modèles de prédiction de la présence de la FHCC en Europe prenant en compte la distribution géographique des tiques Hyalomma (facteurs biologiques) et les modifications climatiques (facteurs environnementaux). Carte de prévision de la présence probable de la FHCC en Europe (probabilité supérieure à 75% de risque) associé à la présence potentielle de Hyalomma. En 2015, l’OMS a placé la FHCC sur la liste des « maladies infectieuses émergentes les plus importantes susceptibles de causer des épidémies majeures » et elle est considérée actuellement comme une maladie a fort risque épidémique. Document 3 : Organiser une surveillance à l’échelle nationale de la présence des tiques Hyalomma et du virus FHCC Pour faire face à ces nouvelles anthropozoonose, c’est-à-dire des maladies transmises à l’Homme par les animaux, il est essentiel de mettre en place des réseaux de surveillance, de prévention et de contrôle de ces maladies. Dans une perceptive globale et coordonnée, il est donc essentiel de prendre en compte tous les facteurs et d’étudier les différents aspects du cycle tique-virus-humain : il faut surveiller la présence des tiques Hyalomma sur le territoire, évaluer la contamination de ces tiques par le virus de la FHCC, mais aussi la contamination de la faune sauvage et celle des animaux domestiques (vaches, chevaux,…), prendre en compte.... »

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