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télévision française - médias & information.

Publié le 18/05/2020

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« télévision française - médias & information. 1 PRÉSENTATION télévision française , ensemble des chaînes de radiodiffusion française. Dès l’apparition de la télévision dans les années 1930, l’histoire de la télévision en France est très politique : modifié au gré de l’alternance gouvernementale, son statutreste en effet un statut de monopole étatique jusqu’en 1983.

Depuis cette date, l’avènement d’une logique commerciale privée et de concurrence accrue, conjuguée auxprogrès techniques et à la diversification de l’offre (câble, satellite), a profondément transformé l’univers télévisuel. 2 DÉBUTS DE LA TÉLÉVISION FRANÇAISE 2.1 Les balbutiements des années 1930 Histoire de la télévision françaiseInstitut National de L'Audiovisuel (INA) En France, même si le terme télévision apparaît dès les années 1900, les premières expérimentations en matière de « radiovision », dues à l’ingénieur René Barthélemy etaux initiatives de Georges Mandel, se déroulent en 1930-1931, à la suite de diverses innovations techniques anglaises et allemandes notamment. En 1936-1937, une première télévision, embryonnaire et expérimentale, est placée sous la responsabilité de la Radiodiffusion française (RDF), organisme public ayant lemonopole des transmissions.

En 1939, la télévision émet une quinzaine d’heures par semaine.

On compte alors 200 à 300 récepteurs de télévision privés et deux salles dediffusion publique à Paris. Sous l’Occupation, une station baptisée Paris-Télévision émet quotidiennement, pour le millier de récepteurs en service, des programmes destinés aux blessés allemandshospitalisés dans la région parisienne. 2.2 Le véritable lancement Dès 1945, à l’heure d’une radio toute-puissante, il est décidé de poursuivre les recherches sur la technique de la haute définition, susceptible d’améliorer la qualité del’image.

Mais le standard français (819 lignes) est supplanté par le système américain (625 lignes).

Aussi, outre que la télévision souffre de vivre sur un budget annexe dela radio et que les infrastructures sont longues à se mettre en place, cette absence de perspectives d’exportation de la technique française accroît le prix de vente desrécepteurs, ce qui entrave l’expansion de l’équipement des ménages : en 1950, il n’y a en France que 3 000 récepteurs, et 10 p.

100 du territoire est couvert par les relais. Cependant, le début des années 1950, avec un plan 1954-1959 prévoyant l’édification d’un réseau couvrant le territoire et la modernisation des centres de production(Cognacq-Jay et les Buttes-Chaumont), marque l’heure de l’envol, ce que souligne le progrès de l’équipement des foyers en cette faste période des Trente Glorieuses :10 000 téléviseurs en 1951, 30 000 dès 1952, 60 000 en 1953, puis 1,4 million en 1959, avec plus de 50 p.

100 du territoire desservi.

La télévision commence alors às’installer en profondeur. 2.3 Premiers pas Cette affirmation de la télévision dans le paysage médiatique, culturel et au sein des foyers est permise, à partir de 1947, par le lancement de programmes réguliers : dedouze heures par semaine, ceux-ci augmentent rapidement à quarante-six heures en 1956.

Entre-temps, en 1949, la RDF est rebaptisée Radiodiffusion-télévision française(RTF), service public financé par la redevance. Nommé en 1952 à la direction des programmes de la télévision, Jean d’Arcy met en place une programmation dynamique : à la suite de Jacqueline Joubert, les premièresspeakerines font leur apparition et des émissions comme Trente-six chandelles, animée par Jean Nohain, ou Lectures pour tous de Pierre Dumayet deviennent particulièrement populaires.

Au côté du journal quotidien, animé à partir de 1949 par Pierre Sabbagh, apparaissent les premières diffusions en direct (élection du présidentde la République René Coty, en 1953) ou en Eurovision (couronnement d’Élisabeth II, en 1953). La télévision diversifie son champ d’action et captive de plus en plus les téléspectateurs.

Néanmoins et pour la plupart, ces derniers sont encore cantonnés à fréquenter lestélé-clubs. 2.4 Une télé sous haute surveillance La télévision, comme la radio, reste un enjeu pour le pouvoir.

Le personnel politique, d’abord peu sensible au pouvoir de l’étrange lucarne, en découvre peu à peu la force.La retransmission de l’élection du président René Coty et la campagne télévisée des législatives de 1956 lui font prendre conscience de l’enjeu politique de la télévision.

Lapolitisation de la RTF ne tarde pas : sur fond de guerre d’Algérie, le journal télévisé est mis sous haute surveillance. Dès les débuts de la présidence de Charles de Gaulle (1958), le nouveau statut de la RTF, élaboré par Roger Frey, ministre de l’Information du gouvernement Debré,confirme la mainmise étatique.

La RTF, établissement public, industriel et commercial (ordonnance de 1959), est placée sous l’autorité directe du ministère, et sesdirecteurs sont nommés par décret en Conseil des ministres.

Le budget de la télévision n’est plus voté par le Parlement, mais fixé par les pouvoirs publics, tandis que lepersonnel a un statut particulier (1960), différent de celui des journalistes de presse ou de radio. 2.5 Vers « l’ère télévisuelle » La charnière des années 1950-1960 marque vraiment le début de l’entrée dans « l’ère télévisuelle » : le parc de téléviseurs augmente (1,4 million de récepteurs en 1959,11 millions en 1970) et les programmes ne cessent de se moderniser.

On se préoccupe de plus en plus de la structure des programmes : le mot « grille » fait sonapparition.

Parallèlement, par choix et pour des raisons techniques (magnétoscope), la télévision bascule du mode du direct à celui de la rediffusion, avec en particulierl’apparition des premiers feuilletons, dus à des réalisateurs comme Claude Santelli ou Marcel Bluwal.

La première émission d’ Intervilles en 1962, présentée par Guy Lux,. »

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