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tactique.

Publié le 08/12/2021

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tactique. n.f., art de coordonner, dans les actes élémentaires de la bataille, les moyens en
matériel et en hommes dont on dispose. La tactique a un objectif plus limité que la stratégie,
qui couvre l'ensemble des opérations militaires et des actions politiques se situant à la
périphérie de ces opérations militaires : actions diplomatiques, économiques, médiatiques...

La tactique antique.
Sous sa forme la plus primitive, la tactique est caractérisée par les attaques par surprise et
les escarmouches. Les Grecs introduisirent la tactique de la phalange, formation militaire en
rectangle, constituée de fantassins lourdement armés. Très compacte, elle possédait une
force d'avancée considérable, très difficile à défaire. Alexandre le Grand en améliora encore
l'efficacité, en combinant la mobilité de la cavalerie, pour les attaques de flanc, avec la
puissance d'une phalange deux à quatre fois plus importante que la phalange grecque, pour
les attaques de front. À l'inverse, les Romains rendirent la phalange plus flexible en la
divisant en unités mobiles ; mais ils en conservèrent toujours le principe pour les
engagements massifs.

La tactique médiévale.
Au début du Moyen Âge, les armées germaniques développèrent le rôle de la cavalerie, qui
devint rapidement le noyau central des armées dans toute l'Europe et leur principale force
offensive. Les troupes à pied furent alors essentiellement cantonnées dans des missions
défensives et adoptèrent des formations de combat proches de la phalange antique, mais
souvent plus rudimentaires.

La tactique depuis la Renaissance jusqu'au XIXe siècle.
À partir de la Renaissance, le développement des armes à feu modifia profondément la
tactique de combat. Les fantassins armés de fusils constituèrent alors le noyau central des
armées. Les archers formaient, avec plus de mobilité et de vitesse d'action, les troupes
légères d'attaque, soutenues par la cavalerie, équipée de lances, de pistolets et de sabres.
L'artillerie, contenue initialement dans un rôle défensif, se vit progressivement confier des
missions de plus en plus offensives, à mesure qu'elle devenait plus légère et plus mobile.
De même, les archers cédèrent peu à peu la place aux soldats armés de fusils lorsque
l'armement portatif gagna en légèreté et en vitesse de chargement.

La tactique moderne.
La guerre de position dans les tranchées fut caractéristique de la Première Guerre
mondiale. Cette tactique avait été rendue nécessaire par l'accroissement en puissance et
précision des armes à feu, qui imposait de respecter des distances accrues entre les

adversaires et de multiplier les installations défensives. Pendant la Seconde Guerre
mondiale, la mobilité, corrélative au développement de l'arme blindée, prolongement
moderne de la cavalerie antique, réapparut. Opérations terrestres, aériennes et maritimes
sont aujourd'hui étroitement coordonnées dans toute action d'envergure, et toujours sous
le signe de la mobilité. Celle-ci est rendue de plus en plus nécessaire dans l'hypothèse d'une
utilisation sur le champ de bataille d'armes nucléaires dont la capacité de destruction reste
limitée.
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Les corrélats
armée - Introduction
armes - Les armes à feu lourdes
armes - Les armes à feu portatives
armes - Les armes nucléaires
cavalerie
Clausewitz (Karl von)
guerre
guerre (De la)
guerre-éclair
guerres mondiales
Maginot André
phalange
stratégie
tranchée
Les livres
Trente Ans (guerre de), page 5271, volume 10

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