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=> t ableau : Ag ir AGITER v.

Publié le 08/12/2021

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=> t ableau : Ag ir

AGITER v. t r. e st un emprunt (XIIIe s.) au latin agitare, fréquentatif et intensif de agere (-> agir), q ui
signifie « agir beaucoup et souvent » et d'abord « pousser avec force » ; son composé cogitare (coagitare) correspond à « remuer des pensées » (-> cogiter).
? Le verbe apparaît en contexte matériel, à propos de substances, en alchimie. ? Il se dit
abstraitement pour « troubler (qqn), exciter » (1550 ; emploi usuel au XVIIe s.), « débattre, discuter
(un problème) » (fin XVIe s.). ? Le pronominal s'agiter (mil. XVIIe s.) se dit spécialement des
personnes pour « montrer une grande activité, un peu désordonnée » et, en parlant d'abstractions,
« être en discussion ». ? Sous la Révolution, probablement d'après agitateur e t agitation, le verbe
prend la valeur de « pousser à la révolte » (1797). ? En argot, les agiter (les jambes) a signifié
« courir, s'enfuir » (1917).
? Le participe passé AGIT É, ÉE e st adjectivé (attesté fin XVIIIe s.), puis substantivé en parlant des
personnes, spécialement en parlant d'un aliéné (1867, chez Baudelaire). L'expression agité du
bocal* suppose une excitation anormale.
AGIT AT ION n. f ., e mprunt (1355) au dérivé latin agitatio, signifie « mouvement vif et
irrégulier » (1354), « trouble politique ou social » (1538) et « trouble de l'esprit » (XVIe s.,
Montaigne) et correspond en général aux emplois du verbe.
?

AGIT AT EUR, T RICE n. e st un emprunt au dérivé latin agitator « cocher » (qui pousse les
chevaux). Entré en français en 1520, le mot est oublié et revient de l'anglais en 1687 dans un
sens politique, pour « représentant (agent) des soldats, dans l'armée du Parlement anglais ». ?
Il prend son sens moderne, se substituant à factieux e n 1792 (selon Robespierre lui-même), et
s'emploie comme adjectif (1793). ? En sciences, il désigne depuis 1838 (Péclet) un instrument
pour agiter un liquide.
?

?

AGIT AT O a dv. e st un emprunt au vocabulaire italien de la musique (1791), substantivé vers 1850, à
propos d'un mouvement très animé.
?

Quant à AGIT -PROP n. f ., c'est un emprunt du XXe s. (1927) à un composé russe où agit représente le
français agitation e t prop le mot propagande.

AGNEAU n. m. e st issu, d'abord sous la forme anel (XIe s.), puis aignel (déb. XIIe s.) et agneau
(XIIIe s.), du latin agnellus, d iminutif de agnus « agneau » (« mouton » se dit ovis ; -> ovin ). Agnus
remonte à l'indoeuropéen, comme le grec amnos (-> amnios) ; c'est l'un des deux noms du jeune
animal, l'autre ayant donné vervex (-> brebis). En latin chrétien, agnus e ntre dans la symbolique

L

religieuse (agnus Dei).
? Le mot, qui a de nombreuses variantes en ancien français, possède le sens du latin et signifie
aussi (XIIIe s.) « fourrure d'agneau ». Il se spécialise aussi en boucherie (1694, manger de l'agneau).
? Le sens religieux est repris du latin chrétien (1289) à propos du Christ, appelé aussi agneau de
Dieu (1550 ; aignel, XVe s.), agneau de Pâques (XIIe s., aignel) et aignel (XIVe s.) puis agneau pascal
(XVe s.) sont usuels. ? L'image de l'animal, comme celle du mouton, servant d'emblème, on a
parlé de monnaie a l'aignel d 'où un agnel (1310), et le mot s'emploie aussi en blason (in F uretière,
1690). ? Les usages figurés concernent un animal docile (1690), une personne très douce (aignial
une fois au XVe s. ; agneau, courant à partir du XVIIe s.), avec l'appellatif familier mes agneaux !
(1871, Zola, in T. L. F.). ? La forme AGNEL se rencontre par archaïsme ou au sens de « monnaie »
(en histoire) et le féminin AGNELLE n. f . (aignelle, XVIe s.) « agneau femelle » est rare.
? Les dérivés sont formés sur l'ancienne forme agnel.
AGNELER v. int r. (aigneler, v. 1180) signifie « mettre bas » en parlant de la brebis ; d'où
AGNELAGE n. m. (1840) après AGNÈLEMENT n. m. (1571).
?

Le diminutif AGNELET n. m. (1177, aignelet) signifie « petit agneau » et spécialement, de
agnel d ans ce sens, « monnaie d'or » (1356) ; il est archaïque ou historique.
?

AGNELIN n. m., après avoir désigné (av. 1200) le jeune agneau dans piax (peaux) d 'aingnelins,
s'applique par métonymie à la peau ; comme adjectif (XIIIe s.), il qualifie ce qui provient de
l'agneau (laine, cuir...).
?

AGNELINE n. f ., substantivation de agnelin au féminin (XIIe s.), désigne la première laine de
l'agneau.
?

?

Le latin agnus, q ui avait donné en ancien français agne (XIIe -XVe s.), a fourni l'emprunt AGNUS DEI
n. m. « agneau de Dieu » désignant une médaille (1360), puis une image de piété (1690) et en
français moderne la prière commençant par ces mots (1721), formant une partie de la messe
chantée.

AGNOSTIQUE a dj. e st un emprunt (1884, agnostic) à l'anglais agnostic, formé par Thomas Huxley
en 1869, préfixé avec a- privatif (-> 2 a-), d e g nostic (1585), qui correspond au français g nostique
(-> gnose). Agnostic e st formé en anglais sur le modèle du grec agnôstos « inconnu », dans
l'allusion de saint Paul à l'autel d'Athènes dédié « au dieu inconnu » (agnôstô? theô? ).
? Le mot qualifie une personne qui considère que l'absolu, et donc toute opinion religieuse
certaine, est inaccessible à l'homme. Il est aussi substantivé (av. 1909).
? AGNOST ICISME n. m. e st emprunté (1884) au dérivé anglais agnosticism (Th. Huxley) et désigne la

position philosophique des agnostiques.

AGNUS -CASTUS n. m., n om d'une plante méditerranéenne du genre vitex, n 'a rien à voir
étymologiquement avec l'agneau. C'est un mot emprunté (1456) au latin savant, où agnus
représente le grec agnos (d'origine inconnue), nom d'une plante dont les femmes jonchaient leurs
lits lors des fêtes des Thesmophories pour rester chastes. C astus « chaste* » est la traduction du grec
hagnos « sacré » (apparenté à hagios), puis « chaste », et confondu avec le premier. Emblème de la
chasteté pour les Anciens, il a pu évoquer l'agneau divin pour les chrétiens et a dès lors été compris
comme le latin agnus « agneau ».
? Le mot, en botanique, a conservé le sens de l'étymon.

AGNUS DEI ->

AGNEAU

-AGOGUE -> MYST AGOGUE, PÉDAGOGUE

AGONIE n. f . e st un emprunt au latin chrétien agonia « angoisse », du grec agônia. C e dernier vient
du verbe agein « pousser (à l'origine, un troupeau) », « mener », qui, comme le latin agere
(-> acte), appartient à une importante famille indoeuropéenne. Il a pour dérivé agôn « assemblée »
et spécialement « assemblée de jeux ; lutte ». Agônia, q ui n'a plus aucun rapport avec le sens
originel de cette famille de mots, est passé d'« exercice, lutte » à « angoisse ».
? Le français agonie (1546), précédé par la forme héritée aigoine, agone (XIe -XIIIe s.), se spécialise
par l'expression l'agonie (« la lutte, l'angoisse ») d e la mort (Montaigne), d'où au XVIIe s. agonie au
sens moderne, « extrême fin de la vie, moments qui précèdent la mort », aussi au figuré (v. 1780)
« décadence extrême ».
? Le dérivé AGONER v. t r., « jeter dans l'angoisse » (XIIIe -XIVe s.), a rapidement disparu.
d 'abord « combattre » (XIVe s.) puis « entrer en agonie » (fin XVIe s.), est
emprunté au latin chrétien agonizare, d u dérivé grec agonizesthai « lutter ». ? C e verbe a pour
dérivé AGONISANT , ANT E p . prés. adject ivé (1587), puis substantivé (1680), pour qualifier et
désigner une personne qui va mourir. Le mot est surtout employé dans un contexte religieux
(prière aux agonisants). L'adjectif est aussi figuré (J. de Maistre), comme le verbe.
?

1

AGONISER v . t r.,

?

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