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Sun Ra - jazz.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Sun Ra - jazz. Sun Ra (1914 ou 1915-1993), pianiste, claviériste, chef d’orchestre, arrangeur, compositeur de jazz et poète américain. Né à Birmingham (Alabama), Herman « Sonny » Blount (ou Lee, selon un universitaire américain), dit Sun Ra (alias « Soleil Soleil ») poursuit probablement des études musicales dans les années trente et accompagne des solistes (tels que le saxophoniste Coleman Hawkins ou le violoniste Stuff Smith) ainsi que des chanteurs.

Il est responsable des arrangements pour l’orchestre de Fletcher Henderson en 1946-1947 environ.

Pianiste en trio, à Chicago, au début des années cinquante, il s’intéresse bientôt aux instruments électroniques (il est l’un des premiers musiciens de jazz à utiliser le synthétiseur), se produit en quartette, enregistre sous le nom de Cosmic Rays et crée une grande formation ; ses premières compositions orchestrales (1955-1957), marquées dans un premier temps par le be-bop ( voir jazz), intègrent progressivement des rythmes « exotiques » ainsi que des éléments propres à la musique contemporaine. Personnage extravagant et musicien énigmatique, Sun Ra acquiert une certaine notoriété dans les milieux d’avant-garde et du free jazz new-yorkais au début des années soixante grâce à son premier big band, qu’il nomme Arkestra, terme générique appliqué à ses différents orchestres successifs — Solar Arkestra, Myth Science Arkestra, Intergalactic Research Arkestra ou encore Outer Space Arkestra —, autant de formations où se retrouvent des fidèles tels que les saxophonistes Marshall Allen, John Gilmore, Pat Patrick ou la danseuse June Tyson.

Les concerts-spectacles (mise en scène théâtrale, projections de photos et de films, poésies, éclairages, costumes, maquillages, etc.) et les grands-messes (pouvant durer quatre ou cinq heures) s’enchaînent alors, parfaite illustration d’une utopie musicale matérialisée par une débauche de sonorités inouïes, de percussions et de danses ; ses prestations à Nanterre et à la fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence en 1970 lors des premières tournées en Europe, puis au festival de Montreux en 1976, figurent parmi les moments les plus représentatifs du mélange des genres — et de l’excès des moyens mis en œuvre sur scène — pratiqués par Sun Ra tout au long de sa carrière. Au cours de ces « voyages » musicaux dans le passé (dont témoigne un fort ancrage dans la musique afro-américaine et des références récurrentes à Duke Ellington) et le futur (les explorations « intergalactiques » imaginées par l’artiste), musiques savantes et populaires se télescopent dans un labyrinthe d’explosions sonores les plus outrancières et de combinaisons instrumentales se modifiant à l’envi, afin d’être « le plus free possible », selon les propres termes de Sun Ra.

Le monde fantasmé de ce visionnaire hors normes se reflète dans ses disques, enregistrés pour sa propre compagnie, Saturn.

Installé à Philadelphie au début des années quatre-vingt, Sun Ra enregistre un disque de piano acoustique en solo, donne quelques concerts au cours desquels subsistent encore quelques étincelles du grand feu, puis ralentit son activité et meurt le 29 mai 1993. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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