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Sujet : « Les choses que l'on ne connaît que par les journaux ou par les livres, on peut jurer qu'on ne les connaît pas." Qu'en pensez-vous ?

Publié le 16/10/2022

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« Devoir maison Français Dissertation Sujet : « Les choses que l'on ne connaît que par les journaux ou par les livres, on peut jurer qu'on ne les connaît pas." Qu'en pensez-vous ? Vous appuierez votre argumentation sur l'analyse d'exemples précis tirés des œuvres étudiées en classe et de vos lectures personnelles. Paul Valéry est un écrivain curieux, au carrefour de la littérature, de la poésie et de la philosophie.

Il s'inspire abondamment des travaux des humanistes, réalisés un siècle avant sa naissance.

Il évolue dans un monde où les progrès scientifiques sont constants, où les voyages commencent à se démocratiser.

C'est un homme de connaissance.

La citation étudiée questionne justement sur ce qu’apportent les livres et les journaux en termes de savoir.

Suffit-il de lire pour apprendre ou faut-il vivre les choses par soi-même, les expérimenter pour affirmer les connaître ? Nous verrons en quoi les écrits sont une source inépuisable de savoir mais aussi les limites pour finir sur l’analyse de ce qu’apporte l’expérience sur les connaissances. 1.Le livre, le journal peuvent t-il nous faire connaitre le monde sans l’avoir observé ? (Thèse) A.

Une description minutieuse des événements et un aperçu du quotidien ? Le livre et le journal sont un moyen pour l’auteur de décrire avec précision des événements politiques, sociaux, militaires. Emile Zola avait, par exemple, à son époque, écrit « J'accuse… ! », un article de trente-deux pages qui avait pour objectif de faire innocenter l’officier mais également de dénoncer l'existence d'une collusion au sein de l'état-major de l'armée pour empêcher la vérité d'éclater. Les livres, les journaux peuvent également exciter notre curiosité géographique, archéologique, scientifique, historique, intellectuelle, culturelle… En résumé, la lecture nous apporte des connaissances variées quel que soit le domaine d’intérêt. Vers 1450, l’orfèvre allemand Gutenberg met au point les caractères mobiles en plomb ce qui va permettre de démocratiser l’impression des livres et favoriser l’accès à la culture pour le plus grand nombre. Les livres et les journaux tendent à une représentation d’une réalité connue ou méconnue en y apportant une somme d’informations qui permettent aux lecteurs de se forger une culture sur des domaines variés. Dans les romans réalistes, l’apport du savoir et la description du réel tend à rejoindre l'instantané de la photographie ou des arrêts sur image d’un reportage télévisé.

Dorothée Letessier publie en 1980 son best-seller Le voyage à Paimpol où elle narre la vie d'une ouvrière, Maryvonne ; un roman qui décrit le quotidien difficile des ouvrières travaillant à la chaîne à l'usine. B.

Les livres nous donnent à voir une société choisie mais pas global ? Mais les livres, les journaux nous donnent à voir aussi une société choisie mais pas forcément globale. En effet, la vision suggérée des événements racontés par les écrivains est souvent teintée d'un point de vue qui met à mal l'objectivité supposée des œuvres. La description de la foule en colère dans les textes de Victor Hugo et Emile Zola est loin d'être neutre.

On sent bien que les deux auteurs partagent les idéaux républicains des insurgés (même si leur républicanisme social s'éloigne du républicanisme révolutionnaire).

On pourrait se demander : Qui est dans le vrai ? Où se trouve la vérité historique ? Même les romans qui se présentent sous la forme de chroniques au jour le jour peuvent se révéler de pures fictions.

Ce qui est le cas pour La peste, publié en 1947 par Albert Camus.

Il n'y a jamais eu d'épidémie de peste à Oran.... »

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