Sujet : le contact avec les autres, qu’ils soient différents ou étranger, vous semble -t-il une source d’enrichissement ?

« Sujet : le contact avec les autres, qu’ils soient différents ou étranger, vous semble -t-il une source d’enrichissement ? I.

Cette question selon laquelle le contact est une source d’enrichissement ou pas a fait beaucoup polémiques. II.

Dans ce contexte de mondialisation du XXIe siècle, le contact avec les autres est inévitable, reste à savoir s’il est enrichissant ou non.

C’est là donc la problématique de mon essais.

III.

Dans un premier temps, je présenterai l’enrichissement qu’apporte le contact avec l es autres, puis dans un deuxième temps, je montrerai que le contact avec les autres n’est pas un enrichissement.

Je pense que le contact avec les autres est une source d’enrichissement.

Quand on considère les rapports existant entre les individus, on est frappé par l’intérêt accordé à la différence, partout, et quelle que soit la forme qu’elle prend.

Les uns s’en méfient ou pire la rejettent absolument.

D’autres, au contraire, la recherchent et la valorisent, la différence n’est enrichissante que potentie llement.

Comme toujours, c’est notre libre arbitre qui fait toute la différence.

En revanche, des lors qu’on se questionne, on s’enrichit nécessairement.

Premièrement, le contact avec les autres est important et même indispensable quand on passe par des pé riodes difficiles.

Il contribue au fait de passer à autre chose, à trouver des solutions ou simplement à mieux se sentir.

Le fait d’être entouré et d’avoir une certaine attention peuvent effacer des craintes et la solitude, ce qui permet à la personne qui souffre d’atténuer son malheur.

Dans le livre « Si c’est un homme » de Primo Lévi, où l’auteur témoigne de sa survie dans le camp d’Auschwitz et conte la relation qu’il a créée avec un prénommé « Jean ».

Il leur apportait des informations et discutait avec ceux qui étaient enfermés, ce contact est nécessaire quand quelqu’un est dans un camp, où sa vie est menacée, les paroles qu’auront apportées Jean vont réconforter les prisonniers privés de liberté. Dans « l’Ingénu » de Voltaire, quand le Huron se retrouv e en prison avec le janséniste Gordon, l’érudit lui enseigna philosophie, physique et spiritualité, Hercule développe son « génie » au fil du temps qu’il passe en prison, il développe de plus en plus son intellectuel, à un tel point que Gordon se demande d ’où vient cette intelligence.

Dans ces cas -ci, les deux étrangers, sont une source d’enrichissement l’un l’autre.

Même en prison, un lieu isolé de la société, les contacts peuvent être une source d’enrichissement forte, c’est aussi un moment pour se remett re en question, et s’enrichir culturellement. Dans « l’Ami retrouvé » de Fred Uhlman, Hans Schwarz, juif allemand à l’époque de la montée du nazisme en Allemagne rencontre Conrad Von Hohenfels, issu d’une famille noble aristocrate antisémite.

Pourtant, mal gré leur grand nombre de différences, et la hantise de la mère de Conrad par rapport aux Juifs, ils entretiennent une relation d’amitié forte, mais malheureusement, après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, Conrad s’éloigne de son ami.

Mais bien des années aprè s, Hans découvre, lors d’un évènement organisé par son ancien lycée, que son ami a été assassiné pour avoir mené des actions contre l’occupant. Montre que dans cette relation entre Hans et Conrad l’appartenance à une religion, et un niveau social différent s, n’a pas été un frein mais plutôt un moteur qui a nourrit leur relation d’amitié et aussi a permis à Hans de se positionner en faveur des Juifs.. »