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stratigraphie.

Publié le 08/12/2021

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stratigraphie. n.f., étude de l'agencement, dans l'espace et dans le temps, des terrains et
des événements que ces terrains ont enregistrés. L'objectif de la stratigraphie est de donner
un cadre-temps aux sciences de la Terre et, en y intégrant des événements de tous ordres,
d'aboutir à une reconstitution de l'histoire de l'écorce terrestre. Ainsi tous les ensembles de
terrains, sédimentaires, magmatiques, métamorphiques, relèvent-ils de la stratigraphie. Le
stratigraphe est un historien de la Terre ; il observe, analyse et interprète l'organisation des
terrains en un point donné, sur une section naturelle (falaise, versant...) ou artificielle (front
de carrière ou de mine, puits ou forage, tranchée...). Il essaye ensuite d'établir des
rapprochements entre différentes coupes dans un cadre régional, puis continental, océanique
et enfin planétaire. Il est ainsi conduit à désigner localement des unités en précisant leurs
limites, définies les unes comme les autres par des stratotypes, coupes servant d'étalons.
La lithostratigraphie est la caractérisation des couches par leur contenu lithologique,
minéralogique, voire paléontologique général, les fossiles étant alors considérés comme des
éléments de la roche (par exemple, les marnes à huîtres). Définir des unités
lithostratigraphiques (couche, membre, formation, groupe) est généralement la première
démarche du géologue. La biostratigraphie est la caractérisation des couches par leur contenu
biologique (fossiles et traces). L'unité fondamentale en biostratigraphie est la biozone,
appelée souvent plus simplement zone. L'objectif de la chronostratigraphie est de diviser la
succession des couches de l'écorce terrestre en unités correspondant à des intervalles de
temps. L'échelle chronostratigraphique a pour objet d'établir une hiérarchie complète et
structurée de toutes les unités stratigraphiques.

Les méthodes de la stratigraphie.
Les principales méthodes de la stratigraphie sont paléontologiques, physiques,
sédimentologiques et chimiques. Les méthodes paléontologiques sont celles de la
biostratigraphie ; elles reposent sur le fait que l'évolution des faunes et des flores est
irréversible. Elles ne donnent pas de datations absolues, mais permettent d'obtenir une
chronologie relative par l'utilisation de tous les groupes de fossiles, aussi bien les
microfossiles (foraminifères, ostracodes...) que les macrofossiles d'invertébrés
(ammonites...) et de vertébrés (reptiles au mésozoïque, mammifères au cénozoïque...).
Les méthodes physiques intéressent plusieurs disciplines : la géochronologie, ou datation
absolue, est fondée sur le dénombrement de couches (varves, anneaux de croissance des
arbres), sur la détection d'événements instantanés datés (pluie de cendres volcaniques) et
surtout sur la radiochronologie, ou chronologie isotopique, qui s'appuie sur la
désintégration d'éléments radioactifs ; la magnétostratigraphie étudie les inversions du
champ magnétique ; la sismostratigraphie analyse la propagation dans l'écorce terrestre
d'ondes engendrées en surface par une explosion ou un choc mécanique et réfléchies en
profondeur par la surface des couches. Les méthodes sédimentologiques portent sur
l'analyse séquentielle de strates ; sur la mise en évidence de rythmes dont le déterminisme
peut être orbitaire, comme la précession des équinoxes (direction dans laquelle pointe l'axe

de la Terre), dont la périodicité est de 20 000 ans ; sur l'obliquité sur l'écliptique (angle de
l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan orbital), dont la périodicité est de
40 000 ans ; sur les variations de l'excentricité de l'orbite terrestre, dont la périodicité est
de 100 000 ans. Les méthodes chimiques, ou chimiostratigraphie, sont fondées sur le
dosage d'éléments-traces (strontium, magnésium, iridium...) et d'isotopes stables
(oxygène 18, carbone 13...).
Par la mise en oeuvre de ces méthodes rendues plus performantes par l'utilisation de
l'ordinateur (stratigraphie quantitative), on peut envisager une stratigraphie de haute
résolution pouvant se généraliser (stratigraphie globale) et devenir une science de
synthèse (stratigraphie intégrée) prenant en compte à la fois la géodynamique interne
(comportement de l'écorce), la géodynamique externe (évolution biologique, rythmes
sédimentaires) et la dynamique spatiale (rythmes orbitaires) qui sont interdépendantes et
interviennent conjointement dans les processus biologiques, sédimentologiques et
géochimiques enregistreurs du temps.
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géologie - Histoire
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