Stockholm.

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Stockholm. capitale de la Suède. 693 000 habitants, dans une agglomération de
1 060 000 habitants. Elle est souvent appelée « la cité sur l'eau », parce qu'elle est située à
la fois sur le continent et sur quatorze des vingt-quatre mille îles de l'archipel côtier, à l'endroit
où le lac Mälaren communique avec la mer Baltique. De nombreux incendies, dont le dernier
date de 1857, ont détruit la plupart des vieux quartiers, ce qui explique en partie le caractère
moderne de la ville. Les quartiers les plus anciens forment « la cité entre les ponts », avec le
palais royal (XVIIe siècle), le Stortorget (la Grand-Place), l'ancien marché, entouré de vieilles
demeures, la maison de la Noblesse (Riddarhuset), du XVIIe siècle, l'église des Chevaliers
(Riddarhomskyrkan), où reposent les rois de Suède et dont la partie la plus ancienne remonte
au XIIIe siècle. Les autres quartiers, plus récents, sont remarquables par la largeur des
avenues, le grand nombre des voies d'eau, des parcs et des jardins. Parmi les monuments
modernes, l'hôtel de ville est le plus important ; il a été construit par Ragnar OEstberg de
1923 à 1932, sur les bords du lac Mälaren. La ville compte cinquante-quatre musées, dont le
Musée national, le Nordiska Museet, consacré à l'histoire de la civilisation suédoise, le navire
Vasa, du XVIIe siècle, le musée en plein air de Skansen, qui, avec son parc, son belvédère de
la tour Bredablick, son théâtre, est un des lieux les plus fréquentés par les habitants de la
capitale, ainsi que les jardins du Lidingö peuplés des statues de Carl Milles.
Stockholm concentre une grande partie de l'activité économique de la Suède, mais ce
n'est pas pour autant une ville polluée : tous les établissements industriels sont relégués à la
périphérie, et, dans les quartiers du centre, la circulation des voitures est rigoureusement
réglementée. C'est d'abord un port de voyageurs et de commerce, que double un actif
aéroport international (à Arlanda, à 45 km). L'industrie s'y est considérablement développée :
sidérurgie, constructions mécaniques et électriques, raffinage du pétrole, industries chimiques,
textiles, et, plus récemment, centre de recherches nucléaires. C'est aussi une grande
métropole intellectuelle et culturelle, renommée pour son université et pour son activité
théâtrale. C'est à Stockholm que sont remis, chaque année, en décembre, les prix Nobel
(sauf le prix Nobel de la paix, décerné à Oslo).

L'histoire de la ville.
Fondée au milieu du XIIIe siècle par Birger Jarl, Stockholm connut grâce à sa situation
privilégiée un développement économique rapide. Installée au confluent du lac Mälaren et
du Saltsjön, elle contrôlait le commerce intérieur de la Suède et entretenait des relations
étroites avec les marchands de la Hanse. Son rôle politique s'affirma sous Gustave Vasa,
qui régna de 1523 à 1560 après avoir chassé les Danois du pays. Cependant, elle ne
devint officiellement la capitale de la Suède qu'en 1634. Sa population passa alors de
15 000 habitants à plus de 50 000 vers 1700. Elle s'étendit sur les îles voisines. Au début
du XVIIIe siècle, elle fut embellie par la reconstruction du palais royal sur des plans de
Nicolas Tessin. À partir des années 1850, son expansion s'accéléra sous l'effet de
l'industrialisation. Elle compte aujourd'hui parmi les grandes métropoles de la Baltique.

L'appel de Stockholm.
Il fut lancé en mars 1950 en faveur de l'interdiction de la bombe atomique, par le Congrès
mondial des partisans de la paix, organisation fondée en avril 1949, soutenue par le
Kominform, et qui avait pour symbole la célèbre colombe de Picasso. L'appel recueillit des
millions de signatures en Europe, dont celles d'intellectuels prestigieux (Jorge Amado, Louis
Aragon, Thomas Mann) et d'artistes reconnus (Yves Montand). Il fut largement utilisé par
l'URSS pour inciter les opinions publiques occidentales à faire pression sur les États-Unis.
Ces derniers venaient, en effet, de mettre au point la bombe H, alors que l'URSS ne
disposait que de la bombe A.
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Les médias
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Les livres
Scandinavie - îles de l'archipel de Stockholm, page 4654, volume 9
socialisme - réunion des chefs des partis et gouvernements socialistes européens en
1975, page 4817, volume 9
Stockholm, page 4900, volume 9