Databac

Stances

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Stances Ce document contient 959 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiche de lecture.

« Après un premier recueil de poèmes écrits en grec, Jean Moréas publia l'essentiel de son œuvre en français.

De son vrai nom Ioannis Papadiamantopoulos ( 1856-1910), il s'établit en France en 1875, où il fréquenta aussitôt les milieux littéraires du Quartier Latin, alors qu'il était venu à Paris pour y faire des études de droit.

Les Stances comprennent six livres ; les deux premiers furent publiés en 1899, les quatre suivants en 1901.

Dans certaines éditions, on trouve encore un septième livre (1920, posthume) et un huitième, dont l'authenticité n 'est pas reconnue.

Gravures de J.

B.

Vettiner Stances Rigueur et liberté P oète décadent, puis fondateur du symbolisme et de l'école romane avec d'autres poètes, Jean Moréas allait vraiment s'affranchir de toutes les écoles et de toutes les influences avec Les Sylves (1884-1894) et, surtout, les Stances (1899-1901), son œuvre la plus personnelle et la plus achevée.

Jusque­ là, en effet, cet écrivain d'origine grecque avait surtout produit une poésie plutôt artificielle et super­ ficielle, trop chargée de références culturelles et passéistes, parfois obscure et hermétique (même s'il devait proclamer en 1889 : « Répudions l' inin­ telligible, ce charlatan ! » ).

Refusant les modes, la virtuosité facile et l'impersonnalité, il trouva enfin, avec les six livres des Stances, une voie toute personnelle, dans un style à la fois plus maîtrisé et plus libre.

Avec ce recueil, Moréas abandonna en effet le vers libre pour revenir à l'alexandrin et à l' octo­ syllabe, dont la rigueur lui permit de trouver enfin un ton et un rythme originaux, ainsi qu'une forme plus pure, plus simple, équilibrée et classique.

Des paysages, des états d'âme C t est un voyage dans sa Grèce natale (1897), une sorte de pèlerinage effec­ tué au soir de sa vie, qui incita Moréas à rechercher une poésie plus sincère, alors qu'il s'était souvent abandonné, auparavant, à de purs exercices de rhétorique et aux affinements excessifs, faisant du français une langue morte.

Les Stances, dont le clas­ sicisme est libéré de l'académisme grâce au passé symboliste du poète, est une suite de paysages évoquant les différents âges de la vie.

Contemplant la nature, le poète tente de ressusciter des souvenirs qui s'estompent; mélancolique et solitaire, il reprend ce thème simple, traité par beaucoup de poètes avant lui : le cycle incessant des saisons que l'homme vieillissant va devoir quitter.

L'aurore et le crépuscule, les vents, les che­ mins, les jours et les saisons, sont autant d'états d'âme, des méditations sur la vie et sur le monde.

Quelques mots simples, au rythme délié - « Eau printanière, pluie harmonieuse et douce » -, créent aussitôt une atmosphère raffinée et mélancolique.

XIX' ' SIÈCLE Au soir de sa vie, le poète contemple avec nostalgie cette nature qu'il va devoir quitter.

«L'automne et sa douceur vont s'alanguir là-bas .•.

,.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles