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Sparte

Publié le 06/12/2021

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1   PRÉSENTATION

Sparte, ou Lacédémone (en grec Spárti), cité de la Grèce antique, capitale de la Laconie et plus célèbre cité du Péloponnèse de l'Antiquité. Elle s'étendait sur la rive droite de l'Eurotas, à une trentaine de kilomètres environ de la mer, entre les chaînes du Taygète et du Parnon.

2   SPARTE ANTIQUE

La cité antique, même dans ses plus beaux jours, était simplement un groupe de quatre villages composés de maisons rustiques et de quelques édifices publics. Les passages conduisant dans la vallée de l'Eurotas étaient faciles à défendre et Sparte n'eut pas de murailles avant la fin du IVe siècle av. J.-C. Les habitants de la Laconie se divisaient en hilotes (semi-esclaves), qui exécutaient les tâches agricoles, en périèques, classe d'hommes libres sans droit politique qui étaient principalement des commerçants et des marchands, et en spartiates (ou égaux), classe dirigeante de gouvernants et de soldats, descendants des Doriens qui avaient envahi les lieux vers 1100 av. J.-C.

L'établissement de la grandeur de Sparte est attribué aux lois de Lycurgue, mais résulte plus vraisemblablement de réformes ascétiques introduites vers 600 av. J.-C. Au VIIe siècle av. J.-C., la vie était semblable à celle des autres cités grecques, et l'art, la poésie, en particulier le chant lyrique (voir Alcman), s'y développèrent. À partir du VIe siècle av. J.-C. toutefois, les Spartiates se considérèrent uniquement comme une garnison militaire, et consacrèrent toute leur activité à la guerre. L'individu était aliéné par l'État. Les garçons commençaient l'entraînement militaire à l'âge de sept ans et étaient enrôlés à vingt. Bien qu'autorisés à se marier, ils devaient vivre dans des casernes jusqu'à trente ans ; entre vingt et soixante ans, tous les Spartiates étaient obligés de servir comme hoplites (fantassins) et de manger au phidition (« repas commun «).

Les premiers conflits de Sparte l'opposèrent à la Messénie (province au sud-ouest du Péloponnèse) et à Argos (cité située dans le nord-est). La guerre de Messénie s'acheva vers 668 av. J.-C. par la déroute des Doriens de Messénie, dont la plupart furent réduits au statut de hilotes. Lors des guerres contre les descendants des Achéens et contre les Doriens d'Argos, les Spartiates furent très souvent victorieux. Élevés dans cette discipline austère, ils devinrent une race de guerriers farouches et ascétiques, capables de se sacrifier par patriotisme, comme le montrèrent les trois cents héros morts aux Thermopyles, mais incapables d'adopter un programme politique et économique sensé. La guerre du Péloponnèse qui éclata en 431 av. J.-C. porta à son paroxysme la rivalité entre Sparte et Athènes. Après la défaite d'Athènes en 404 av. J.-C., Sparte domina la Grèce. Mais son inflexibilité entraîna une nouvelle guerre au cours de laquelle les Thébains, commandés par Épaminondas la dépouillèrent (371 av. J.-C.) de sa puissance et de ses possessions territoriales, ramenant l'État à ses frontières originelles. Sparte fut, en effet, la rivale permanente d'Athènes et incarnait dans le monde grec un idéal politique opposé à la démocratie athénienne : une société guerrière et aristocratique exaltant la force masculine et une morale d'austérité. Elle incarnait aussi la puissance terrienne, et s'opposait à l'impérialisme maritime d'Athènes. Par la suite, Sparte devint une partie de la province romaine d'Achaïe et semble être redevenue prospère dans les premiers siècles de l'Empire romain. La cité elle-même fut détruite par les Goths commandés par Alaric Ier en 336 apr. J.-C.

3   SPARTE MODERNE

La nouvelle Sparte, fondée en 1834, occupe une partie du site de la cité antique et est la capitale du nome de Laconie. Des fouilles ont mis au jour les ruines de temples et d'édifices publics et celles d'un théâtre datant de la période romaine, mais les vestiges sont peu abondants et sans mesure avec le renom de la cité dans l'Antiquité.

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