Databac

Souris de madère: Est-il possible que ces souris sont issues de populations différentes et sont à l’origine d’espèces différentes et comment l’expliquer en termes de mécanisme génétique et d’évolution ?

Publié le 21/03/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les souris de madère. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en SVT.

« Sur l’ile de Madère on trouve différents types de souris qui ne se ressemble pas entre elles et qui ne ressemblent pas aux autres souris de l’Europe et du Portugal continental.

Est-il possible que ces souris sont issues de populations différentes et sont à l’origine d’espèces différentes et comment l’expliquer en termes de mécanisme génétique et d’évolution ? Tout d’abord d’après le document 2, on remarque que la population 1 de souris issue de Madère possède 22 chromosomes dans son caryotype et la population 2 de souris issue de Madère en possède 28 contrairement au caryotype de la souris du Portugal continental qui en possède 40.

On peut expliquer ce manque de chromosome par le fait que le matériel génétique s’est regroupé lors de fusions chromosomiques.

Les chromosomes fusionnés que portent les souris de Madère sont dit acrocentriques car le bras court est extrêmement réduit.

Si on met en lien avec le document 1 cela voudrait dire que les 6 populations de souris issue de Madère possèdent tous des chromosomes fusionnés puisqu’ils ont tous entre 22 et 28 chromosomes.

Nous pouvons donc dire que les souris de Madère sont différentes des souris du Portugal continental mais nous somme pas encore capable d’affirmer complétement qu’elles sont différentes entre elles même si elles ont des fusions chromosomiques différentes. Or d’après le document 3, nous savons que les hybrides issus de deux populations de souris différents de Madère ont connus une diminution de 50 % de leur fertilité.

Or d’après la notion d’espèce deux individus sont identiques s’ils peuvent se reproduire et donner naissance à des enfants fertiles.

On peut donc dire que les chromosomes fusionnés sont différents d’un individu à un autre et qu’ils sont quasiment incompatibles entre elles puisqu’elles n’assurent pas une reproduction 100% fertile.

Les souris de Madère sont donc bien constituées de population différentes.

De plus on remarque que pour les hybrides plus de la moitié des cellules germinales sont mortes avec un nombre anormal de chromosome très fréquent et que pour les souris parentales c’est seulement 30 % des cellules germinales qui sont mortes avec un pourcentage d’anomalie de chromosomes rare.

A partir de ce moment, les populations qui ont de plus en plus de mal à se reproduire commence à devenir des espèces différentes car ils donnent des descendances de plus en plus stériles. De plus d’après le document 1 les souris ne sont pas séparés que par des fusions chromosomiques mais aussi par le contexte montagneux de Madère qui a un moment ou un autre a séparé les populations de souris entre elles et on peut donc expliquer que des variations génétiques ont pu avoir lieu par dérive génétique car nous savons que plus l’ effectif de la population est faible plus la modification aléatoire de la diversité des allèles est marquée d’où cette diversité au sein des souris de Madère.

De plus, d’après le document 4, l’arbre phylogénique nous montre que les souris sont des cousins proches des souris d’Europe et des souris du Portugal continental.

Or d’après le document 5, on s’aperçoit que des migrations involontaires de l’Europe vers Madère ou bien du Portugal continental vers Madère de certaines populations de souris du fait des raids de vikings ou différent échouement de bateau ont pu favoriser une modification des allèles dans la population des souris.

Par ailleurs dans le document 4, on remarque que toutes les souris de Madère ont le même ancêtre en commun et que l’ancêtre en commun des souris de Madère remontent à de nombreuses années.

Cela coïncide au fait que des forces évolutives tels que les migrations ou encore la dérive génétique ont permis cette diversification au sein des populations de souris. Enfin dans le document 6, on peut observer qu’un isolement reproducteur s’est fait au fur et à mesure du temps.

Cet isolement reproducteur a entrainé l’apparition de nouvelles espèces différentes.

Or nous savons que deux individus d’une même espèce peuvent se reproduire et donner naissance à une descendance fertile.

Ainsi une fois que les deux populations sont isolées de façon. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles