soufflerie.
Publié le 08/12/2021
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soufflerie. n.f., nom générique des unités annexes chargées d'alimenter en air ou en gaz,
sous pression modérée, toute installation principale consommatrice. C'est ainsi que l'on
parle classiquement des souffleries d'orgues, des souffleries de conditionnement ou de
traitement de produits divers, des souffleries de hauts fourneaux, etc. Plus récemment s'est
développée la notion de soufflerie aérodynamique, chargée d'établir un flux d'air ou de gaz
dans une chambre d'expérimentation, où l'on étudie le comportement relatif de ce fluide en
mouvement et d'une maquette fixe représentative d'un véhicule terrestre, d'un avion, d'un
projectile ou d'un engin quelconque. Par extension du sens primitif, on qualifie maintenant de
soufflerie l'ensemble des installations d'expérimentation aérodynamique sur maquettes et non
plus seulement les ventilateurs ou les soufflantes qui les desservent.
Le principe de base d'une soufflerie aérodynamique consiste ainsi à remplacer le
mouvement relatif d'un mobile par rapport à l'air par le mouvement relatif d'un fluide gazeux
par rapport à une maquette immobile. Cet artifice comporte trois avantages essentiels :
rassembler des moyens d'expérimentation complets en un seul point, sans avoir à les
embarquer ; rendre possible une observation directe des filets fluides autour de la maquette
(observation qui serait impossible autour d'un engin réel en déplacement) ; assurer l'étude
des formes d'un futur engin et leur amélioration par tâtonnements sans avoir besoin de
construire, au préalable, un engin complet doté de ses propres moyens de propulsion.
Souffleries et expérimentations.
Les premières souffleries aérodynamiques ne permettaient pas d'engendrer des vitesses
de fluides élevées. Elles étaient constituées par un simple tunnel comportant une batterie
de ventilation à l'une de ses extrémités, tunnel dans lequel on pouvait placer, en vraie
grandeur, une maquette d'automobile, une aile ou un empennage de petit avion. La
nécessité d'augmenter les vitesses, sans mobiliser pour autant des puissances prohibitives,
conduisit rapidement à la réduction des dimensions de la chambre d'expérimentation, que
l'on plaça au col d'un système convergent-divergent ouvert, captant de l'air atmosphérique
filtré, à son amont, et muni d'une batterie de ventilateurs aspirants, à son aval.
L'expérimentation sur maquettes de faibles dimensions devint ainsi la règle, imposant des
études aérodynamiques, puis de dynamique des fluides très poussées pour dégager les lois
de similitude qui permettent d'interpréter des expériences faites non seulement à échelle
réduite, mais aussi dans des conditions de pression et de température différentes des
conditions réelles ; le développement rapide des avions modernes a en effet rendu
indispensable la mise au point de méthodes de simulation permettant de tenir compte des
conditions de vol en atmosphère raréfiée et à basse température. Les grandes souffleries
subsoniques ont aussi accompagné le développement de presque tous les avions de ligne
actuels (vitesses ne dépassant pas 1 000 km/h, vol plafonné aux environs de 12 000 m,
température extérieure voisine de - 50 o C). Certaines ont abandonné le circuit ouvert au
profit du circuit fermé, qui permet de supprimer la filtration d'un débit d'air important, de
faire varier la température d'expérimentation, de contrôler la densité du fluide circulant par
variation de sa composition. Les possibilités de contrôle de cette densité par variation de la
pression d'expérimentation (modulation de la pression moyenne de tout le circuit fermé)
restent en effet limitées, car il est difficile de construire une vaste boucle fermée résistant,
dans son ensemble, à des surpressions ou à des dépressions internes importantes. La
plupart des souffleries précédentes ont pu être améliorées et poussées jusqu'aux vitesses
transsoniques. Le franchissement significatif de la vitesse du son a imposé, en revanche, la
construction de nouvelles installations. Celles-ci comportent des convergents-divergents
caractérisés par un rapport élevé de leur section d'entrée à leur section au col. Il en est
résulté une tendance supplémentaire à la réduction des dimensions des chambres
d'expérimentation placées dans ces cols. La consommation d'énergie élevée a
simultanément favorisé l'apparition d'un nouveau type de souffleries, dites souffleries à
rafales, alimentées par détente d'air préalablement comprimé, détente qui permet de
courtes périodes d'expérimentation (quelques secondes), séparées par le temps de
rechargement des capacités sous pression. Toutes ces dispositions ont permis de pousser
l'expérimentation jusqu'à quatre ou cinq fois la vitesse du son, ce qui a été suffisant pour
développer les bombardiers et les avions de ligne supersoniques (existants ou en projet),
et même les avions de chasse les plus rapides du moment. La prospective actuelle, au-delà
de ces vitesses, fait appel, pour l'instant, aux souffleries à onde de choc qui sont des
souffleries à rafales dans lesquelles la durée de chaque rafale est limitée à la seule durée du
passage d'une onde de choc, supersonique (quelques microsecondes), ce qui pose au
niveau des temps de réponse un très difficile problème d'instrumentation.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
aérodynamique
orgue
simulation
strioscopie
Les livres
soufflerie, page 4854, volume 9
automobile - Cadillac Allante en essais de soufflerie, page 472, volume 1
automobile - Renault Espace en essais de soufflerie à Saint-Cyr, page 472, volume 1
soufflerie. n.f., nom générique des unités annexes chargées d'alimenter en air ou en gaz,
sous pression modérée, toute installation principale consommatrice. C'est ainsi que l'on
parle classiquement des souffleries d'orgues, des souffleries de conditionnement ou de
traitement de produits divers, des souffleries de hauts fourneaux, etc. Plus récemment s'est
développée la notion de soufflerie aérodynamique, chargée d'établir un flux d'air ou de gaz
dans une chambre d'expérimentation, où l'on étudie le comportement relatif de ce fluide en
mouvement et d'une maquette fixe représentative d'un véhicule terrestre, d'un avion, d'un
projectile ou d'un engin quelconque. Par extension du sens primitif, on qualifie maintenant de
soufflerie l'ensemble des installations d'expérimentation aérodynamique sur maquettes et non
plus seulement les ventilateurs ou les soufflantes qui les desservent.
Le principe de base d'une soufflerie aérodynamique consiste ainsi à remplacer le
mouvement relatif d'un mobile par rapport à l'air par le mouvement relatif d'un fluide gazeux
par rapport à une maquette immobile. Cet artifice comporte trois avantages essentiels :
rassembler des moyens d'expérimentation complets en un seul point, sans avoir à les
embarquer ; rendre possible une observation directe des filets fluides autour de la maquette
(observation qui serait impossible autour d'un engin réel en déplacement) ; assurer l'étude
des formes d'un futur engin et leur amélioration par tâtonnements sans avoir besoin de
construire, au préalable, un engin complet doté de ses propres moyens de propulsion.
Souffleries et expérimentations.
Les premières souffleries aérodynamiques ne permettaient pas d'engendrer des vitesses
de fluides élevées. Elles étaient constituées par un simple tunnel comportant une batterie
de ventilation à l'une de ses extrémités, tunnel dans lequel on pouvait placer, en vraie
grandeur, une maquette d'automobile, une aile ou un empennage de petit avion. La
nécessité d'augmenter les vitesses, sans mobiliser pour autant des puissances prohibitives,
conduisit rapidement à la réduction des dimensions de la chambre d'expérimentation, que
l'on plaça au col d'un système convergent-divergent ouvert, captant de l'air atmosphérique
filtré, à son amont, et muni d'une batterie de ventilateurs aspirants, à son aval.
L'expérimentation sur maquettes de faibles dimensions devint ainsi la règle, imposant des
études aérodynamiques, puis de dynamique des fluides très poussées pour dégager les lois
de similitude qui permettent d'interpréter des expériences faites non seulement à échelle
réduite, mais aussi dans des conditions de pression et de température différentes des
conditions réelles ; le développement rapide des avions modernes a en effet rendu
indispensable la mise au point de méthodes de simulation permettant de tenir compte des
conditions de vol en atmosphère raréfiée et à basse température. Les grandes souffleries
subsoniques ont aussi accompagné le développement de presque tous les avions de ligne
actuels (vitesses ne dépassant pas 1 000 km/h, vol plafonné aux environs de 12 000 m,
température extérieure voisine de - 50 o C). Certaines ont abandonné le circuit ouvert au
profit du circuit fermé, qui permet de supprimer la filtration d'un débit d'air important, de
faire varier la température d'expérimentation, de contrôler la densité du fluide circulant par
variation de sa composition. Les possibilités de contrôle de cette densité par variation de la
pression d'expérimentation (modulation de la pression moyenne de tout le circuit fermé)
restent en effet limitées, car il est difficile de construire une vaste boucle fermée résistant,
dans son ensemble, à des surpressions ou à des dépressions internes importantes. La
plupart des souffleries précédentes ont pu être améliorées et poussées jusqu'aux vitesses
transsoniques. Le franchissement significatif de la vitesse du son a imposé, en revanche, la
construction de nouvelles installations. Celles-ci comportent des convergents-divergents
caractérisés par un rapport élevé de leur section d'entrée à leur section au col. Il en est
résulté une tendance supplémentaire à la réduction des dimensions des chambres
d'expérimentation placées dans ces cols. La consommation d'énergie élevée a
simultanément favorisé l'apparition d'un nouveau type de souffleries, dites souffleries à
rafales, alimentées par détente d'air préalablement comprimé, détente qui permet de
courtes périodes d'expérimentation (quelques secondes), séparées par le temps de
rechargement des capacités sous pression. Toutes ces dispositions ont permis de pousser
l'expérimentation jusqu'à quatre ou cinq fois la vitesse du son, ce qui a été suffisant pour
développer les bombardiers et les avions de ligne supersoniques (existants ou en projet),
et même les avions de chasse les plus rapides du moment. La prospective actuelle, au-delà
de ces vitesses, fait appel, pour l'instant, aux souffleries à onde de choc qui sont des
souffleries à rafales dans lesquelles la durée de chaque rafale est limitée à la seule durée du
passage d'une onde de choc, supersonique (quelques microsecondes), ce qui pose au
niveau des temps de réponse un très difficile problème d'instrumentation.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
aérodynamique
orgue
simulation
strioscopie
Les livres
soufflerie, page 4854, volume 9
automobile - Cadillac Allante en essais de soufflerie, page 472, volume 1
automobile - Renault Espace en essais de soufflerie à Saint-Cyr, page 472, volume 1
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