Sonnet à madame M.N dans les Poésies Nouvelles d’Alfred de Musset
Publié le 17/06/2023
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“
Le Sonnet à madame M.N est apparu en 1843 dans les Poésies Nouvelles d’Alfred de
Musset (1810-1857).
Alfred de Musset est un poète français de la période romantique.
Il a
réalisé d’autres oeuvres comme la pièce de théâtre Les Caprices (1833) ou encore le drame
romantique Lorenzaccio (1833).Ce sonnet commence par une conversation entre Alfred de
Musset et Marie Mennessier-Nodier, fille du poète Charles Nodier, sur l’amitié d’enfance
qu’ils ont entretenu puis le poète exprime la nostalgie de cette époque.
Cependant nous
pouvons nous interroger sur pourquoi l’auteur est-t-il nostalgique de son enfance ?
Tout d’abord, nous allons étudier la conversation entre les deux personnages.
Dans ce premier paragraphe, il y a un dialogue entre les deux personnages.
L’auteur avoue
avoir déjà vu Mme.Nodier quand ils étaient enfant “Je vous ai vue enfant” puis il l’a décrit
avec une comparaison qui laisse entendre qu’ils avaient une relation amicale ou amoureuse
; le poète n’est pas très précis dans ses dires “ Fraîche comme une rose et le coeur dans les
yeux”.
Par la suite, la fille du poète Charles Nodier prend la parole…
Dans la deuxième partie de ce dialogue, Marie Mennessier-Nodier prend la parole et
confirme qu’ils se sont connus durant leur enfance.
Cependant sa description est moins
méliorative que celle du poète “Je vous ai vu bambin,boudeur et paresseux” la différence de
description peut nous laisser deviner que le poète était un peu plus en admiration que
Mme.Mennessier-Nodier.
Elle poursuit sa description “Vous aimiez lord Byron, les grands
vers et la danse”.Elle se souvient des passions du poète cela signifie que le poète n’était
quand même pas une personne quelconque.
Dans ce premier mouvement nous pouvons observer que l’admiration du poète envers Mme
Nodier n’était pas forcément réciproque mais la fille du poète se souvient très bien de
l’écrivain puisqu’elle se souvient de ses passions.Dans l’autre partie du poème c’est le poète
qui écrit ; dans sa plume on ressent une certaine nostalgie…
Dans le deuxième paragraphe, l’auteur nous raconte que les deux personnages reviennent
sur leurs souvenirs d’enfance “Ainsi nous revenaient les jours de notre enfance”.Puis le
poète et Mme Mennessier-Nodier deviennent nostalgique en utilisant “le langage des
vieux”.Alfred de Musset confirme que le plaisir est partagé à travers une métaphore “Ce
jeune souvenir riait entre nous deux”.La fin de ce paragraphe est une métaphore “Léger
comme un écho, gai comme l'espérance" elle témoigne de l’innocence et de la joie de ses
souvenirs.
Nous pouvons aussi remarquer que “enfance” rime avec “espérance” ; en effet un
enfant est synonyme de naïveté et de bonté.On a des rêves mais on ignore ce qu’il faut faire
pour les réaliser donc même quand ils sont irréalisables on espère pouvoir les réaliser.
Entre les quatrains et les tercets il y a une césure dans la plume du poète ; en effet il devient
plus philosophique dans sa rédaction.
Dans ce premier tercet, le poème ne parle plus vraiment de l’enfance entre Alfred de Musset
et Mme.Mennessier-Nodier.
L’écrivain décrit le raisonnement d’un lâche comme....
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