solénoïde.
Publié le 06/12/2021
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solénoïde.
1
PRÉSENTATION
solénoïde, fil métallique enroulé en spirale qui, parcouru par un courant électrique, se comporte à la manière d'un aimant.
2
HISTORIQUE
Bien que les propriétés essentielles des aimants furent connues dès l'Antiquité, les propriétés magnétiques de la matière demeurèrent obscures jusqu'au début du XIXe siècle. En 1819, le Danois Ørsted montra qu'un fil conducteur parcouru par un
courant électrique faisait dévier une aiguille magnétique, ce fil agissant donc à la façon d'un aimant. L'année suivante, le Français Ampère assista à une reconstitution de l'expérience du solénoïde d'Ørsted, et en déduisit la première théorie de
l'électromagnétisme, établissant les formules qui permettent le calcul des forces entre conducteurs.
3
DESCRIPTION
Lorsque l'on place une aiguille aimantée à proximité d'un solénoïde, celle-ci est déviée de telle sorte que sa direction soit parallèle à l'axe des spires du solénoïde. En la déplaçant autour de la bobine, ou en saupoudrant de limaille de fer un plan situé
sur une section de la bobine, il est alors possible de dessiner les lignes de champ du champ magnétique créé par le solénoïde. Lorsque le solénoïde se présente sous la forme d'un long cylindre, ce champ magnétique est pratiquement uniforme loin
des faces extrêmes, parallèle à l'axe du solénoïde, et proportionnel à l'intensité du courant électrique qui parcourt le solénoïde, ainsi qu'au nombre de spires de la bobine. On peut alors calculer l'intensité B du champ magnétique selon la formule :
B = µ0NI/L, où µ0 = 4p.10-7 est la perméabilité du vide, N le nombre de spires, I l'intensité du courant et L la longueur du fil métallique.
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solénoïde.
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PRÉSENTATION
solénoïde, fil métallique enroulé en spirale qui, parcouru par un courant électrique, se comporte à la manière d'un aimant.
2
HISTORIQUE
Bien que les propriétés essentielles des aimants furent connues dès l'Antiquité, les propriétés magnétiques de la matière demeurèrent obscures jusqu'au début du XIXe siècle. En 1819, le Danois Ørsted montra qu'un fil conducteur parcouru par un
courant électrique faisait dévier une aiguille magnétique, ce fil agissant donc à la façon d'un aimant. L'année suivante, le Français Ampère assista à une reconstitution de l'expérience du solénoïde d'Ørsted, et en déduisit la première théorie de
l'électromagnétisme, établissant les formules qui permettent le calcul des forces entre conducteurs.
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DESCRIPTION
Lorsque l'on place une aiguille aimantée à proximité d'un solénoïde, celle-ci est déviée de telle sorte que sa direction soit parallèle à l'axe des spires du solénoïde. En la déplaçant autour de la bobine, ou en saupoudrant de limaille de fer un plan situé
sur une section de la bobine, il est alors possible de dessiner les lignes de champ du champ magnétique créé par le solénoïde. Lorsque le solénoïde se présente sous la forme d'un long cylindre, ce champ magnétique est pratiquement uniforme loin
des faces extrêmes, parallèle à l'axe du solénoïde, et proportionnel à l'intensité du courant électrique qui parcourt le solénoïde, ainsi qu'au nombre de spires de la bobine. On peut alors calculer l'intensité B du champ magnétique selon la formule :
B = µ0NI/L, où µ0 = 4p.10-7 est la perméabilité du vide, N le nombre de spires, I l'intensité du courant et L la longueur du fil métallique.
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