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Socrate.

Publié le 08/12/2021

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Socrate. en grec Sôkratês. 470-399 avant J.-C., philosophe grec. Socrate consacrait
beaucoup de son temps à dialoguer avec ses concitoyens, partant toujours du point de vue
du bon sens et n'hésitant pas à aborder n'importe quelle question. Cette attitude fut
considérée par certains Athéniens comme un danger pour les traditions de la cité. Accusé de
« corrompre la jeunesse et de vouloir introduire de nouveaux dieux », Socrate fut condamné
à boire la ciguë. Il refusa de s'enfuir comme l'en pressaient ses amis, par respect pour les lois
de sa cité, et mourut sereinement. Il constitue, pour la philosophie occidentale, la figure
exemplaire du philosophe.

Maïeutique et ironie.
Socrate n'a laissé aucun écrit, et la connaissance de son caractère et de son oeuvre doit
être tirée de trois sources très dissemblables : d'abord d'une comédie d'Aristophane, les
Nuées, caricature malveillante ; ensuite des Mémorables de Xénophon, dans lesquels on a
le portrait du philosophe vu par un homme sans génie ; enfin, des Dialogues de Platon, qui
sont la source principale, mais qui, sans doute, idéalisent la figure du maître et présentent
un état très élaboré de sa pensée. Il est donc difficile de déterminer avec certitude la
pensée réelle de Socrate ; on sait, toutefois, qu'il s'occupait essentiellement de morale et
soutenait que l'action droite découle nécessairement d'un jugement droit : « Nul n'est
méchant volontairement. » La vertu coïncide ainsi avec le savoir et peut être enseignée. Le
savoir, en effet, est inné en l'homme, mais il doit lui être remis en mémoire, et c'est ce que
faisait Socrate avec ses interlocuteurs, à l'aide d'une série de questions savamment
orientées : on appelle maïeutique (« art d'accoucher les esprits ») cette méthode
socratique. En réaction contre le subjectivisme et le scepticisme des sophistes, Socrate
semble, d'autre part, s'être référé aux idées ou concepts comme à quelque chose de
ferme et de clair, accordant une grande importance à la stricte détermination de ces
concepts, c'est-à-dire aux définitions. À l'aide de questions apparemment naïves, il amenait
ses interlocuteurs à reconnaître qu'ils n'avaient qu'une idée vague ou même fausse de ce
qui leur était le plus familier (leur métier par exemple) : c'est l'ironie socratique. À côté de
ce rationalisme, on trouve chez Socrate l'idée d'une voix intérieure, qu'il appelle son
démon, et un effort pour montrer que le savoir de l'homme est illusoire et que la vraie
sagesse consiste à savoir que l'on ne sait rien.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Antisthène
Aristote
Athènes
ironie
maïeutique
philosophie
physique - De l'Antiquité au XVIe siècle - La physique grecque
Platon
présocratique
sophistes
Xanthippe
Xénophon
Les livres
Socrate, page 4818, volume 9

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