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Sir Walter Scott (1771-1832)

Publié le 23/05/2020

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SCOTT sir Walter. Romancier anglais. Né à Edimbourg le 15 août 1771, mort à Abbotsford, dans le Roxburghshire, le 21 septembre 1832. Il contracta, dans l’enfance, une maladie qui le rendit légèrement boiteux pour le restant de ses jours. C’est à Edimbourg qu’il fit ses études. Fils d’un attorney général descendant lui-même d’une très vieille famille écossaise, il s’orienta vers la carrière paternelle et fut admis à exercer près des tribunaux écossais en 1792. En 1797, il épousa Charlotte Margaret Charpentier avec qui il s’établit dans sa ville natale tout en se retirant souvent dans une petite maison sise à Lasswade, petit village des environs. Depuis l’enfance, Walter Scott avait été un lecteur avide d’ouvrages historiques et poétiques, de livres de voyages et de récits fantastiques; les visites qu’il rendait à sa famille dans la zone frontière entre l’Angleterre et l’Ecosse développèrent en lui le goût des paysages romantiques et des lieux liés aux grands événements de l’histoire écossaise. En 1792, il se mit à apprendre l’allemand, étude qui fit naître les premières œuvres qu’il publia, la traduction de deux ballades de Bürger (1796), ainsi que celle du Goetz de Berlichingen de Gœthe. En 1792 également, il entreprit la première de ses sept excursions annuelles (ou « raids » comme il les appelait) dans les régions les plus éloignées de la frontière occidentale anglo-écossaise, au cours desquelles il recueillit les ballades récitées par les paysans; telle fut l’origine de son recueil de Poésies écossaises (1802-1803). Il devint ainsi le « chef » d’une longue tradition d’auteurs qui avaient recueilli et publié des ballades populaires. Scott donna ensuite l’édition de Sir Tristrem (1804), ancien récit versifié (la première des nombreuses éditions dont il s’occupa, parmi lesquelles figurent l’édition des œuvres de Dryden en 1808 et celle des œuvres de Swift en 1814) et sa première œuvre originale importante, le Lai du dernier des ménestrels (1805), le premier de plusieurs courts poèmes narratifs qui eurent une grande popularité à l’époque et dont les plus importants sont : Marmion ou la Bataille de Flodden-Field (1808), et La Dame du lac (1810). Beaucoup de critiques considèrent ce dernier comme le meilleur; Scott y a abandonné l’histoire et les coutumes de la région de la frontière écossaise pour les mœurs des régions montagneuses; La Vision de Don Roderick [1811], Rokeby (1813), Le Mariage de Triermain, Le Lord des îles (1815), Harold l’intrépide [1817], procèdent de la même inspiration. Cette activité littéraire se montra incompatible avec l’exercice de la profession d’avocat pour laquelle, du reste, il n’avait jamais eu beaucoup de goût, mais elle ne l’empêcha pas d’occuper remploi de shériff du Selkirkshire (1799), charge peu absorbante et médiocrement rétribuée, en plus de celui de chancelier de la Cour Suprême d’Edimbourg, obtenu en 1806 grâce à ses relations avec le parti « tory ». Ën 1804, il était secrètement devenu le co-propriétaire, avec les frères Ballantyne, d’une société typographique qui ne tarda pas à devenir une société d’édition. Toutefois, à l’exception des poésies de Scott lui-même, l’entreprise d’édition finit par absorber les bénéfices de la typographie. Ainsi, en 1811, Walter Scott quitta-t-il Ashestiel, près de Selkirk, où il résidait depuis 1804, pour Abbotsford, près de Melrose où, avec des capitaux insuffisants, il commença à acheter des terres, à développer sa propriété et à construire la fameuse maison où il devait passer le restant de ses jours. La faillite de la société d’édition en 1813 contraignit W. Scott à chercher d’autres sources de revenus. Le succès du Pèlerinage de Childe Harold de Byron faisait subir une éclipse à sa popularité de poète et c’est alors qu’il termina un roman commencé en 1805, puis mis de côté, qu’il publia, anonyme, sous le titre de Waverley (1814). Le succès immédiat de l’ouvrage lui donna l’idée d’écrire toute une série de romans d’ambiance écossaise, Guy Mannering (1815), L’Antiquaire (1816), les trois premières séries des Contes de mon hôte : I. 1816, contenant Le Nain noir, Les Puritains d’Ecosse ; II. 1818, contenant La Prison d’Edimbourg; III. 1819, contenant La Fiancée de Lammermoor, Une légende de Montrose et Rob Roy (1818). Avec Ivanhoe (1820), il abandonna l’Ecosse pour une autre époque et une autre région, l’Angleterre de Richard Ier ; cependant, en choisissant cette période d’histoire, il demeura fidèle au principe qu’il avait choisi dans la plupart de ses premiers romans, celui de prendre une époque qui offre de profonds contrastes entre les classes qui divisent la population du pays, dans ce cas précis, les Saxons et leurs maîtres Normands. Bien que le résultat n’ait pas été très heureux, il se sentit poussé à accomplir d’autres explorations hors de son Ecosse natale, par exemple dans Kenilworth (1821) qui décrit l’époque de la reine Elisabeth, dans Quentin Durward (1823) qui se situe dans la France du XVe siècle et dans Le Talisman (1825), dont l’histoire se déroule au temps des Croisades. Avec Ivanhoe, Walter Scott avait déjà atteint l’apogée de la popularité auprès de ses contemporains, cependant la variété et la fraîcheur de ces dernières œuvres plurent également beaucoup. Pourtant les lecteurs modernes préfèrent encore ses évocations de la vie des régions de la frontière écossaise auxquelles Scott revint avec Redgauntlet (1824), le seul roman de cette période qui puisse soutenir la comparaison avec ses premiers ouvrages. La conséquence des succès littéraires de Walter Scott fut un titre de « baronet » reçu en 1820. Malgré tout, sa situation financière était loin d’être brillante. Il avait eu des rentrées princières, mais il avait dépensé princièrement aussi, et, pour faire face à ses engagements, il devait toujours attendre la publication d’un nouveau roman. Ses économies étaient insuffisantes et il semble bien qu’il ne se soit pas rendu compte à quel point il était mêlé aux affaires financières de ses éditeurs. Constable et Cadell. Ceux-ci firent faillite en 1826 et Walter Scott fut entraîné dans le désastre. Bien que sa santé commençât à décliner, il se mit au travail pour payer des dettes qui, en grande partie, n’étaient pas les siennes. En plus d’un roman déjà annoncé, Woodstock (1826) et de la Vie de Napoléon [The Life of Napoleon, 1827], à laquelle il travaillait, il écrivit d’autres récits pour régler les créanciers, deux séries des Chroniques de la Canongate (1827 et 1828), qui comprennent Les Deux Marchands de bestiaux, un de ses meilleurs contes, Anne de Geierstein ou la Fille des brumes (1829) et la dernière série des Contes de mon hôte, en dehors d’articles pour la Quarterly Review — qu’il avait contribué à fonder en 1809 — et de nouvelles éditions de ses œuvres diverses en prose et de ses romans. Le meilleur témoignage sur le caractère de Walter Scott, sur son courage et sur ses sentiments au cours de ces années exténuantes est son Journal qui demeura manuscrit jusqu’en 1890. En 1830, il fut frappé par la première d’une série d’attaques d’apoplexie, mais il réussit à poursuivre son travail et à payer toutes ses dettes. Il chercha à améliorer sa santé en faisant un voyage sur le continent mais il n’en retira aucun bénéfice et il mourut peu de temps après son retour dans son pays. On l’enterra dans l’abbaye de Dryburgh. Une négligence sensible dans son style et dans la structure de ses romans, sa fréquente grandiloquence et la composition sommaire du caractère de beaucoup de ses héros et de ses héroïnes lui ont aliéné la sympathie de nombreux lecteurs; toutefois, selon certains autres, ces défauts sont amplement compensés par une magnifique maîtrise de l’art de conter, par la vigueur de ses dialogues et surtout par la profondeur de sa compréhension humaine. En dépit de ses tendances aristocratiques, il savait doter les plus humbles des personnages de ses récits de sentiments chauds, généreux et même sublimes. Ceci était une nouveauté et les historiens du XIXe siècle, tels que Carlyle et Macaulay — sur qui son influence est bien plus sensible que sur les romanciers — en tirèrent leçon. Ils apprirent de lui que l’histoire, non seulement peut être dramatiquement vivante, mais aussi que la vie des humbles est matière à recherches, pour l’historien, au même titre que l’existence des souverains.

« Sir Walter Scott 1771-1832 Fils d'un avocat écossais fit toutes ses études à Edimbourg ; la lecture des vieilles ballades publiées par Percy dans ses Reliques et ses randonnées aux cofins de l'Écosse et de l'Angleterre eurent sur lui une influen œ considérable.

Sa première œ uvre importante est : le Lai du dernier ménestrel (1805).

Son plus beau poème : la Dame du lac , parut en 1810.

Il continua d'écrire des vers jusqu'en 1814.

A cette date, la publication anonyme de Waverley marque le début d'une série considérable de romans historiques, les uns proprement écossais, tels l'Antiquaire (1816), Rob Roy (1818), la Jolie Fille de Perth (1828), d'autres retraçant des scènes de l'histoire d'Angleterre : Ivanhoé (1820), Kenilworth (1821) ; de France : Quentin Durward (1823).

Le succès de ces romans fut mondial.

La faillite de la maison d'édition dans laquelle Scott avait des intérêts le contraignit à passer ses dernières années enchaîné à sa table de travail pour payer ses créanciers.. »

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