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Simonide (556-467) De Céos.

Publié le 23/05/2020

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SIMONIDE de Céos. Poète grec. Né en 556 av. J.-C. à Iuli, dans l’île ionique de Céos, mort à Agrigente en 468. Ses dates biographiques sont les premières d’un poète grec dont nous soyons certains. Dans une épigramme écrite en 476, il nous dit qu’il avait alors quatre-vingts ans. Maître des chœurs au service d’Apollon à Cartea dans son île natale, il se fit bientôt connaître hors de sa patrie comme poète d’épinicies qu’il composa principalement pour les habitants d’Êgine et de l’Eubée. Par de riches présents, Hipparque l’attira à Athènes, à sa cour, où il rencontra Lasos d’Hermioné avec lequel il rivalisa comme poète de dithyrambes, et, quelques années plus tard, Anacréon. Après l’assassinat d’Hipparque (514) et l’expulsion d’Hippias loin d’Athènes (510), il se rendit en Thessalie chez les Scopades, seigneurs de Crannone. Il célébra Scopas dans des épinicies et des encomies. Puis, un jour, à Pharsale, durant un banquet, toute la famille des Scopades périt dans l’effondrement soudain d’un plafond : Simonide pleura dans un « thrène » les convives disparus. La légende raconta que Simonide était lui aussi présent au banquet et qu’il avait été sauvé peu de temps avant la catastrophe par les Dioscures qui le firent appeler au dehors : ceux-ci auraient ainsi récompensé le poète de les avoir célébrés dans une encomie à Scopas où la plus grande part des louanges leur revenait et la plus petite à Scopas; celui-ci, fâché, lui avait payé seulement la moitié de la récompense fixée en lui disant de réclamer l’autre partie aux Dioscures. Simonide se réfugia à Larissa auprès des Alévades, mais dès le début des guerres médiques, il retourna à Athènes. Il y célébra la liberté athénienne et finit par glorifier l’assassinat du tyran qui l’avait amicalement accueilli. Il chanta toutes les victoires de la Grèce et en 489, il vainquit Eschyle dans le concours pour une élégie sur les morts de Marathon; il chanta les victoires de la reine Artémise et celle de Salamine dans des poèmes lyriques, celle de Platée dans une élégie. Tous ces vers se sont perdus; il ne nous reste plus que le célèbre fragment en l’honneur des morts des Thermopyles et l’épigramme sépulcrale en deux distiques pour le devin Megistias, hôte et ami du poète, qui ne voulut pas abandonner Léonidas et mourut avec lui dans la bataille. Après avoir célébré la victoire de 476 dans un chœur dithyrambique, Simonide quitta Athènes pour se rendre à Syracuse, à la cour de Hiéron. Il y devint l’ami et enfin le conseiller politique du tyran; son influence sur lui et sur Théron d’Agrigente était telle qu’il réussit à les réconcilier alors qu’un grave conflit avait éclaté entre eux et que déjà Syracusains et Agrigentins allaient en venir aux mains. Il fit appeler son neveu Bacchylide à Syracuse où tous deux furent les rivaux de Pindare qui était venu à la cour de Hiéron en 476, la même année que Simonide. Ce fut en Sicile, mais dans une autre ville, que Simonide mourut. Simonide fut l’un des poètes grecs les plus variés et les plus féconds. Il écrivit des élégies et des épigrammes et cultiva toutes les formes de la lyrique chorale — Elégies. Il fut cinquante-six fois vainqueur avec un chœur dithyrambique. Il fut considéré, et souvent blâmé, par la tradition, comme un poète courtisan, parce qu’il savait être un poète de cour plus habile et plus désinvolte que les autres. Les anciens lui reprochèrent sa muse mercenaire, très probablement parce qu’il fut le premier à réclamer pour son art des récompenses régulièrement établies. Nous avons conservé peu de choses de sa vaste production littéraire. Nous avons une centaine d’épigrammes, mais très peu peuvent lui être attribués avec quelques probabilités d’exactitude, ainsi qu’une centaine de fragments lyriques, courts presque tous et qui n ont même pas un vers entier. Mais, dans l’antiquité, Simonide était surtout renommé pour l’émotion qu’il savait faire éclater dans ses « thrènes » dont faisait peut-être partie son chant le plus beau : la plainte de Danaé, la page la plus pure et fa plus humaine du lyrisme grec.

« Simonide 556-467 De Céos.

Il fit de l'épigramme un genre littéraire, mais le lyrisme d'apparat le rendit célèbre.. »

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