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Sihanouk Norodom

Publié le 29/08/2020

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Roi du Cambodge (1941/55) et homme politique cambodgien. Roi du Cambodge en 1941, il instaura la monarchie constitutionnelle en 1947, signa en 1949 le traité d'association dans l'Union française, puis le dénonça en 1953 et obtint l'indépendance (1954). Il confia le titre royal à son père Norodom Suramarit et ne devint officiellement chef de l'État qu'en juin 1960. Il s'opposa à l'intervention militaire américaine au Viêt-nam, mais fit appel au général proaméricain Lon Nol pour lutter contre les partisans cambodgiens du Viêt-minh. Mais Lon Nol en 1970 déposa Sihanouk qui se réfugia à Pékin. La défaite américaine au Viêt-nam entraîna la chute de Lon Nol et la prise de pouvoir par les Khmers rouges (v.), communistes prochinois alliés de Norodom Sihanouk. Celui-ci dut cependant fuir à nouveau le Cambodge en 1979, après l'intervention militaire vietnamienne contre les Khmers rouges, auteurs d'abominables massacres. Le gouvernement de coalition que Norodom Sihanouk anima depuis Pékin bénéficia de la reconnaissance internationale, mais le pouvoir resta entre les mains des partisans cambodgiens du Viêt-nam, installés à Phnom Penh. Fondateur, en mars 1981, du Front uni pour un Cambodge neutre pacifique et indépendant (FUNCINPEC), il proposa un plan de paix en cinq points en nov. 1988 ; après des pourparlers en 1989 et 1990, après la conférence de Paris en 1991, il rentra au Cambodge le 14 nov. 1991. Le FUNCINPEC, dirigé par son fils Ranariddh, obtint plus de 45 % des voix aux élections libres de mars 1993. Malade, Norodom Sihanouk accepta finalement le titre de roi conféré par la Constitution de sept. 1993. Malgré l'éviction de son fils par son co-Premier ministre Hun Sen en juill. 1997, Sihanouk est resté roi du Cambodge.

« Sihanouk Norodom Homme d’Etat cambodgien * 31.10.1922, Phnom Penh Figure centrale du Cambodge depuis plus de 50 ans, Sihanouk, habile tacticien, louvoie entre les différents camps politiques, jouant aussi un rôle de médiateur en raison de son autorité morale.

Roi du Cambodge depuis 1941, il obtient l'indépendance de son pays lors de la conférence sur l'Indochine en 1954.

En 1955, il abdique en faveur de son père duquel il est Premier ministre jusqu'en 1970.

Fondateur et président du parti populaire socialiste, il prend le titre de chef de l'Etat (sans être roi) à la mort de son père en 1960.

Soucieux de rester neutre dans le conflit Est-Ouest et tout particulièrement dans la guerre du Vietnam, il est renversé, en 1970, par des militaires pro-américains dirigés par Lon Nol.

Chef du gouvernement en exil en Chine, il s'allie aux Khmers rouges dirigés par Pol Pot et reprend la tête de l'état en 1975 après que la victoire de ces derniers a mis fin à la guerre civile.

En 1976, il doit démissionner pour avoir critiqué l'orientation terroriste des nouveaux détenteurs du pouvoir et mis en état d'arrestation.

Après la chute de Pol Pot en 1979, il émigre, prend la direction de la résistance à l'occupation vietnamienne, constitue en 1982 un gouvernement en exil et revient au Cambodge en 1989.

Aux termes de l'accord de cessez-le-feu signé par les différentes factions de la guerre civile, y compris les Khmers rouges, Sihanouk redevient chef de l'état en 1991.

En dépit de la présence de casques bleus de l'ONU (de 1993 à 1995), il ne parvient pas à accorder les différentes factions qui se disputent le pouvoir.

Lorsque la nouvelle constitution, qui fait du Cambodge une monarchie parlementaire, entre en vigueur, Sihanouk accepte le titre de roi, mais n’a plus qu'une fonction représentative.

En 1996, il exige le désarmement d'une partie des Khmers rouges et leur intégration dans l'armée régulière.

En 1997, il doit accepter la destitution de son fils, le prince Ranariddh, jusqu'alors Premier ministre, par le chef du gouvernement d'opposition, Hun Sen.

En 1998, il exclut de grâcier les "grands criminels khmers rouges", souhaitant qu'un tribunal international se saisisse de l'affaire du génocide.. »

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