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Sibérie.

Publié le 08/12/2021

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Sibérie. en russe Sibir. le plus vaste ensemble régional de la République de Russie, situé,
dans sa partie asiatique, entre l'Oural à l'ouest et l'océan Pacifique à l'est. 12 765 000 km2.
La Sibérie subit la contrainte d'un environnement bioclimatique hostile à l'homme, qui rend
difficile la mise en valeur d'une exceptionnelle richesse en ressources naturelles.

Le cadre physique.
Du point de vue du relief, on peut distinguer trois ensembles : la Sibérie occidentale, la
Sibérie orientale et l'Extrême-Orient. La Sibérie occidentale, occupée dans sa plus grande
partie par une vaste plaine marécageuse drainée par l'Ob et l'Irtych, recèle d'importants
gisements d'hydrocarbures, tandis qu'au sud-est le bassin houiller du Kouzbass s'étend au
pied du massif de l'Altaï. À l'est de l'Ienisseï, le territoire de la Sibérie orientale est plus
montagneux : on distingue au sud les monts des Saïan et les chaînes encadrant le lac
Baïkal, au centre le plateau de Sibérie centrale, au nord la chaîne de Byrranga. Au-delà de la
Lena, en Extrême-Orient, s'étendent des chaînes de plissement dont l'âge est d'autant plus
récent que l'on s'approche de l'océan Pacifique.
Située au-delà du 50e parallèle de latitude nord, la Sibérie connaît toute la gamme des
climats continentaux froids, caractérisés par des hivers longs et rigoureux (- 15 à - 29 o C
en janvier en Sibérie occidentale ; - 30 à - 40 o C en Sibérie orientale), des précipitations
faibles avec un maximum en été. Entraînant le gel du sol en profondeur sur 70 % du
territoire, le froid réduit aux mois d'été la période de navigation sur les grands fleuves
sibériens. Au nord du cercle polaire et dans les zones d'altitude élevée règne la toundra
(lichens, mousses), utilisée comme pâturage estival pour les rennes. La taïga, forêt de
conifères (épicéas, pins sylvestres à l'ouest, mélèzes à l'est), couvre la plus grande partie
de la Sibérie et représente les principales réserves en bois du pays. Appartenant à la zone
de la steppe, la frange méridionale constitue l'essentiel du domaine cultivable : céréales,
élevage.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Sibérie - le lac Baïkal, page 4773, volume 9
Sibérie - paysage de la région de Bratsk, page 4773, volume 9
taïga, page 5017, volume 9
Russie - la vallée de la Lena, en Yakoutie (Sibérie orientale), page 4529, volume 8

Peuplement et vie économique.
La faiblesse du peuplement (34 millions d'habitants, soit une densité moyenne de
2,7 habitants/km2) entrave l'exploitation des ressources. Les communautés autochtones
très dispersées de chasseurs et d'éleveurs ont été submergées par l'arrivée de colons
russes à la fin du XIXe siècle. L'essentiel de l'occupation humaine et de l'équipement du
territoire sibérien date de l'époque de la colonisation soviétique. L'industrialisation des
années trente et quarante a favorisé l'implantation des industries lourdes sur les bassins
houillers (Kouzbass) et l'exploitation des minerais rares et précieux (Aldan, Kolyma,
Norilsk).
Un développement plus sélectif a pris le relais dans les années soixante et soixante-dix,
qui a renforcé le rôle de fournisseur d'énergie de la Sibérie (les 2/3 de la production
d'hydrocarbures, les 2/5 du charbon russe) et le développement de complexes industriels
spécialisés (aluminium, traitement du bois) couplés avec des centrales hydroélectriques
géantes sur l'Ienisseï et l'Angara. La mise en valeur est freinée par la difficulté à retenir une
main-d'oeuvre que les médiocres conditions de vie (logement, services) découragent,
malgré l'octroi de salaires plus élevés qu'ailleurs. La construction de nouvelles
infrastructures, notamment d'oléoducs, de gazoducs, de la ligne de chemin de fer BaïkalAmour Magistral (BAM), ainsi que l'édification de « complexes territoriaux de production »
et la construction de villes nouvelles (Bratsk, Sourgout) ont mobilisé des investissements
considérables, dont la rentabilité n'est pas toujours avérée. Quelques grands centres
urbains (Omsk, Novossibirsk, Irkoutsk, Khabarovsk), situés sur l'axe ferroviaire du
Transsibérien, structurent l'espace en Sibérie méridionale et servent de bases d'appui pour
l'exploitation de la « nouvelle frontière » progressant en direction du nord et de l'est, au
rythme de l'exploitation des champs pétrolifères (sur l'Ob moyen) et gazéifères (sur l'Ob
inférieur) et des chantiers d'extraction minière (en Sibérie orientale et dans le Grand Nord).
La position stratégique de la façade d'Extrême-Orient est valorisée par le rôle d'interface
avec les pays riverains du Pacifique. Le nouveau contexte géopolitique renforce la vocation
de pont entre l'Europe et l'Asie joué par le Transsibérien et le BAM, et le développement

des échanges commerciaux des ports de la côte Pacifique (Vladivostok, Nakhodka,
Sovetskaïa-Gavan).
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Sibérie - Nijnevartovsk, page 4773, volume 9
Sibérie - femmes et enfants chansens à Oust-Kout, page 4773, volume 9
syndicalisme - grève des mineurs en Sibérie, en 1989, page 4992, volume 9
Russie - troupeaux de rennes dans la forêt sibérienne, page 4530, volume 8
Russie - fête traditionnelle chez les Tchouktches, page 4532, volume 8

Histoire.
Territoire de peuples nomades, la Sibérie fut le point de départ des migrations vers l'ouest
des Scythes (VIIe siècle avant J.-C.), des Huns (IVe siècle après J.-C.), des Avars
(VIe siècle après J.-C.). Au XIIIe siècle, Gengis Kh?n établit le puissant Empire mongol, qui
fut divisé à sa mort en kh?nats. Les Russes de Novgorod troquaient, depuis le XIe siècle,
du sel contre des fourrures en Sibérie occidentale. Au XVIe siècle, ils explorèrent cette
immensité par le nord, jusqu'à l'embouchure de l'Ienisseï. La colonisation russe débuta
grâce aux Stroganov, riche famille de négociants. Ils firent venir des colons et lancèrent
l'expédition cosaque d'Erak, ou Yermak (1579-1582), contre le kh?nat de Sibérie.
L'exploration du territoire progressait et atteignit le Pacifique en 1639 et le détroit de
Behring en 1648. Les Russes établirent un impôt en fourrure (le système du « iassak »)
redevable par la population autochtone et partagèrent la Sibérie en provinces avant de la
doter de gouverneurs, puis d'un vice-roi (1884). Au XVIIIe siècle avait débuté la
colonisation agricole, puis minière. La création du chemin de fer Transsibérien (1891-1916)
favorisa l'immigration russe. Foyer des armées blanches de Koltchak en 1920, la Sibérie
fut intégrée à la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie) en 1922. Les
Soviétiques y créèrent les bassins industriels du Kouzbass dans le cadre du premier plan
quinquennal et firent plus que jamais de la Sibérie une terre de déportation. La majorité des
exploitations minières et forestières ainsi que des villes entières (Magadan) furent l'oeuvre
de détenus du goulag. Avec ses immenses gisements d'hydrocarbures, la Sibérie demeura
au nord un front pionnier, tandis qu'à l'est elle jouait un rôle militaire considérable en tant
que front stratégique sur le Pacifique, face aux États-Unis, au Japon et à la Chine. Mais la
chute du communisme et la désintégration de l'Union soviétique, en réveillant certaines
revendications indépendantistes des peuples minoritaires, ont ouvert en Sibérie une période
d'incertitudes.
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Les corrélats
Abakan
Akademgorodok
Alexis Mikhaïlovitch
Amour
Angara
arctique
Asie - Géographie - Les conditions naturelles - Le climat
Baïkal
Baïkal-Amour Magistral (BAM)
Bouriatie
Bratsk
chamanisme
Ienisseï
Irkoutsk
Irtych
Kalmouks
Khakasses
Koltchak Aleksandr Vassilievitch
Kouzbass (bassin du)
Krasnoïarsk
Lena
Magadan
Mongolie

Nord-Est (passage du)
Novonikolaïevsk
Ob
Oïmekon
Okhotsk (mer d')
O msk
Ostyaks
Prokopievsk
Russie - Géographie
Russie - Géographie - L'organisation de l'espace
Russie - Géographie - La vie économique
Russie - Géographie - Les aspects humains
Russie - Géographie - Les conditions naturelles
Russie - Histoire - La chute de l'Empire
Russie - Histoire - La Russie moscovite (XVIe-XVIIe siècle)
steppes (art des)
Stroganov
taïga
Taïmyr
Tchita
Tchouktches
Tioumen
T omsk
toundra
Toungouzes
Transsibérien
URSS - Géographie
URSS - Géographie - L'économie soviétique
Verkhoïansk
Vladivostok
Yakoutie
Yermak Timofeïevitch
Les médias
Europe - carte physique
La zone polaire arctique - carte physique
Russie - carte physique
Asie - carte physique
URSS - carte physique
URSS - carte physique
Les livres
Ienisseï, page 2439, volume 5
Yakoutsk, page 5634, volume 10
Russie - traitement du gaz naturel, à Tioumen, page 4533, volume 8
Russie - exploitation aurifère sur la Kolyma, en Sibérie orientale, page 4533,
volume 8
URSS - fermes traditionnelles à Listvianka, sur le lac Baïkal, page 5377, volume 10

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