Si autrui est mon semblable, comment peut- il demeurer énigmatique ?
Publié le 10/12/2021
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En effet, il n'est dans le monde parmi les choses qui m'entourent, mais il est placé devant le monde comme moi. Il est un autre point de vue. Autrui possède dès lors, avec moi, ce qui fait l'humanité de l'homme. Je reconnais en l'autre un autre moi-même. C'est pour cela qu'Aristote affirme que pour se connaître, il faut se regarder un ami : « c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu'un ami est un autre soi-même. » Je reconnais ainsi que le monde que je vois est aussi vu de la même manière par autrui, c'est donc que je le vois comme mon semblable. Husserl affirmait que nous avons tous accès au monde : « le monde lui-même est un seul et même monde auquel nous avons, nous tous accès d'une manière principielle grâce à l'expérience, sur lequel, nous tous, nous pouvons tomber d'accord par l' « échange » de nos expériences » La conscience d'autrui est inaccessible et séparée par un gouffre Sartre reconnaissait que autrui me ressemblait mais il insistait sur sa différence : « Autrui, en effet, c'est l'autre, c'est-à-dire le moi qui n'est pas moi[...] Entre autrui et moi-même, il y a un néant de séparation. » La connaissance d'autrui est ainsi problématique. Je ne peux pas accéder à sa conscience.
En effet, il n'est dans le monde parmi les choses qui m'entourent, mais il est placé devant le monde comme moi. Il est un autre point de vue. Autrui possède dès lors, avec moi, ce qui fait l'humanité de l'homme. Je reconnais en l'autre un autre moi-même. C'est pour cela qu'Aristote affirme que pour se connaître, il faut se regarder un ami : « c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu'un ami est un autre soi-même. » Je reconnais ainsi que le monde que je vois est aussi vu de la même manière par autrui, c'est donc que je le vois comme mon semblable. Husserl affirmait que nous avons tous accès au monde : « le monde lui-même est un seul et même monde auquel nous avons, nous tous accès d'une manière principielle grâce à l'expérience, sur lequel, nous tous, nous pouvons tomber d'accord par l' « échange » de nos expériences » La conscience d'autrui est inaccessible et séparée par un gouffre Sartre reconnaissait que autrui me ressemblait mais il insistait sur sa différence : « Autrui, en effet, c'est l'autre, c'est-à-dire le moi qui n'est pas moi[...] Entre autrui et moi-même, il y a un néant de séparation. » La connaissance d'autrui est ainsi problématique. Je ne peux pas accéder à sa conscience.
Autrui est communément appeler alter ego. C’est parce que autrui n’est pas un autre, ce qui est étranger à moi, mais c’est un autre moi, une autre conscience. Il occupe ainsi la même place que moi dans le monde, il n’est pas un simple objet. Pourtant, autrui, justement parce qu’il n’est pas objet, ne peut pas mettre connu, je reste à l’extérieur de sa conscience, de ses pensées. C’est pour cela qu’il m’inquiète. Mais ne puis-je pas lui attribuer les mêmes pensées et sentiments que moi ? Ne puis-je pas le connaître par analogie ? Le fait qu’il soit énigmatique est-il forcément source d’inquiétude ? Si autrui, m’étais connu, serait-il encore autrui ?
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