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Shakespeare

Publié le 23/05/2020

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SHAKESPEARE William. Né à Stratford-sur-Avon, en avril 1564 (il fut baptisé le 26, et l’on a coutume de célébrer l’anniversaire de sa naissance le 23, fête de saint Georges), mort le 23 avril 1616. Sa mère descendait d’une vieille famille de propriétaires terriens; son père, dont les parents étaient cultivateurs, appartenait à la corporation des pelletiers et gantiers, et il fit tout d’abord d’excellentes affaires, de sorte qu’on l’avait élu maire de Stratford. Puis, accablé de procès et victime de son optimisme naturel, il courut à la ruine. William Shakespeare, qui était le troisième de huit enfants, fit ses études à la Grammar School de Stratford, d’excellente renommée, et selon certains, suivit même pendant un trimestre ou deux les cours de l’Université d’Oxford. Mais, à l’âge de dix-huit ans, il se maria avec Anne Hathaway, fille de cultivateurs, de huit ans son aînée, et, au cours de trois années qui suivirent, eut d’elle trois enfants, si bien qu’il dut renoncer à poursuivre régulièrement ses études. Avant 1592, on ne possède guère d’indications sur sa vie; on ignore comment et où il vécut. Une tradition qui remonte au XVIIe siècle rapporte qu’il fut maître d’école à la campagne, et on considère présentement que cette tradition est digne de crédit. Quant à l’autre tradition selon laquelle Shakespeare aurait dû quitter Stratford pour échapper à sir Thomas Lucy dans la chasse duquel il aurait volé un daim, elle est abandonnée de nos jours : sir Thomas Lucy ne possédait point de parc renfermant des daims, du temps où Shakespeare était jeune. Il est possible que Shakespeare ait écrit ses premières pièces pour des compagnies de province; en 1592, il se trouvait à Londres, et jouissait d’une certaine renommée en tant qu'acteur et dramaturge, comme le prouvent l’allusion dédaigneuse faite par Robert Greene dans Deux liards d’esprit et l’appréciation favorable de Henry Chettle, datant de la même année, et où il est dit que Shakespeare était protégé par différentes « personnes de qualité ». Au vrai, il s’était, dès 1594, et l’on ignore de quelle façon, lié avec le jeune comte de Southampton, Henry Wriothesley, auquel il dédia deux poèmes, Vénus et Adonis (1593) et Le Viol de Lucrèce (1594), ainsi que la plus grande partie des Sonnets (écrits peut-être entre 1593 et 1597). La première date marquante de sa carrière dramatique serait l’année 1591, s’il faut lui attribuer, comme on pense devoir le faire, la seconde et la troisième partie d’Henri VI; en effet, dans le remaniement qui a été fait de ce drame, on trouve des traits d’un caractère à la fois sentimental et comique qui semblent bien dans sa manière. Outre le drame historique alors en vogue, Shakespeare aurait abordé la comédie, qui en était encore à ses débuts, avec la Comédie des erreurs et le drame sombre avec Titus Andronicus, première de ses pièces et imprimée (sous l'anonymat, en 1594). Titus Andronicus et Richard III témoignent de l’influence de Marlowe, cependant que Marlowe se serait inspiré lui-même de l'Henri VI de Shakespeare pour son Edouard II. Le génie de Shakespeare transparaît à peine dans ce premier groupe de pièces. On suppose parfois que le jeune dramaturge séjourna un certain temps dans le nord de l’Italie entre 1592 et 1594 (peut-être en compagnie de Southamp-ton), années qui coïncident d’ailleurs avec la désorganisation du théâtre londonien, à la suite de la peste. Mais au vrai, cette supposition ne repose que sur le fait que Shakespeare écrivit ensuite une série de drames qui se passaient en Italie et où abondaient des détails assez précis de topographie. En fait, il est bien possible que Shakespeare ait appris ces détails d’un italien en résidence à Londres; il connut certainement Giovanni Florio (auteur de manuels de conversation italienne, d’un dictionnaire italien-anglais, et traducteur de Montaigne) et le rencontra dans la maison de Southampton, son protecteur. Le comte se montra extrêment munificent à l’égard de Shakespeare et il est possible que ce soit grâce à sa générosité que Shakespeare put acquérir une part d’actionnaire dans la compagnie du lord chambellan. La carrière de Shakespeare s’identifie à l’histoire de ces Chamberlain’s Men qui, sous Jacques Ier, prirent le nom de King s Men (serviteurs du roi). La compagnie, en honneur à la cour, se trouva dans une prospérité continuelle; Shakespeare ne cessa point d’écrire des drames, ce qui ne fit point tort à sa production poétique, puisqu'il composa en tout au moins mille six cents sonnets. Le ton des sonnets, bien qu’ils fassent leur part aux conventions alors à la mode, atteint à un pathétique que l’on ne trouve généralement pas dans ce genre de poésie, et permet de découvrir un aspect de Shakespeare que l’on ne soupçonnait pas chez cet auteur de drames à succès tel que le montrent les documents biographiques qui nous sont parvenus. En 1596, les archives contiennent des indications d’après lesquelles Shakespeare serait revenu à sa famille et à son pays natal ; on trouve consignée la mort de son fils Hamnet, et une pétition adressée par lui au collège des hérauts pour que celui-ci accordât les armoiries à sa famille. En 1597 et au cours des années suivantes, Shakespeare acheta une propriété à Stratford, bien qu’il continuât de résider à Londres. La période qui va de la moitié de 1599 à 1601, c’est-a-dire depuis le départ du comte d’Essex pour l’Irlande jusqu’à l’échec de sa conspiration, coïncide avec une période d’incertitude dans la production de Shakespeare. Conscient de sa force, il paraît hésiter à se lancer dans de grandes entreprises, et se contente de donner trois comédies : Beaucoup de bruit pour rien, Comme il vous plaira et La Nuit des Rois. Vers la fin du règne d’Elisabeth, Shakespeare avait donné toute sa mesure dans le drame historique, atteignant aux plus parfaites réussites avec Richard II et Henri IV, Henri V - et dans la comédie avec Les Joyeuses Commères de Windsor. Mais il n’était point encore parvenu à écrire des tragédies d’aussi belle venue, bien qu’il se soit essayé à la tragédie sanglante avec Titus Andronicus, car il se contentait encore, même s’il les transformait selon son génie propre, de se servir des anciennes méthodes; c’est ce qu’il fait encore dans Roméo et Juliette et dans Jules César. Mais une nouvelle tragédie, Hamlet , dont la version devait être conçue comme une imitation des premières tragédies de Sénèque, brise ce cadre. Ce que l’auteur a à faire entendre — ces protestations passionnées d’Hamlet devant les sophismes inévitables que produit la pensée — lui impose une forme neuve et plus libre. La terrible catastrophe qui suivit la révolte avortée d’Essex et eut lieu l’année (1601) où Shakespeare écrivit Hamlet, bouleversa pendant quelque temps la vie du protecteur du poète. D’ailleurs, Shakespeare prêta la main au complot, en ce sens qu’il accepta de réciter Richard II la veille du jour où éclata la révolte. Le parti qui s’opposait à la reine mit en circulation un parallèle entre Elisabeth et Richard; la scène de la déposition de ce roi devait déclencher, de l'avis, des conjurés, celle de la reine. Toutefois, la compagnie de Shakespeare ne fut point inquiétée lors de la découverte du complot. Mais les paroles d’adieu qu’Horatio adresse à Hamlet mourant : (« Bonne nuit, doux prince, et que des vols d’anges te conduisent en chantant à ton repos ») parurent, aux yeux du grand critique Malone, faire allusion à celles que prononça Essex lorsqu’il monta sur l’échafaud le 25 février 1601 : « Quand ma vie se séparera de mon corps, envoie tes anges bienheureux pour recevoir mon âme et la transporter jusqu’aux joies du Ciel. » De toute évidence, les pièces que Shakespeare composa au début du règne de Jacques Ier, c’est-à-dire vers 1603, montrent qu’il était en proie à un grand trouble. L’ironie et le dégoût transparaissent à travers Troïlus et Cressida, Tout est bien qui finit bien, Mesure pour mesure. Mais il n’existe plus aucune de ces ambiguïtés dans les trois grandes tragédies, Othello, Le Roi Lear et Macbeth, qui mettent en lumière le mystère d’un mal objectif et qui présentent un tableau de l’existence accommodé de telle sorte qu’on dirait « une fable racontée par un idiot, fable pleine de bruit et de colère, et qui ne signifie rien » (Macbeth, V, 5, 27). Dans ces trois tragédies, les passions sont étudiées à travers des caractères primitifs, ceux de Lear et Macbeth, barbares qui vécurent à une époque très lointaine, celui d’Othello, un Africain. L’influence qu’eut Macbeth sur Antoine et Cléopâtre est indéniable; c’est une tragédie presque romantique où l’on voit deux amants, de caractère et de mentalité absolument opposés, s’entre-déchirer jusqu’à ce que l’un des deux réussisse à donner à l'autre une sorte de grandeur, mais au prix de sa perte. Coriolan contient une autre étude de caractère primitif, tout d’une pièce et presque puéril dans la générosité de sa nature (avec laquelle contraste le caractère machiavélique de sa mère). Dans Timon d'Athènes, Shakespeare reprend le thème de l’ingratitude humaine qu’il avait déjà traité dans le Roi Lear. Mais cette pièce ne fut qu’ébauchée, peut-être parce que Shakespeare se trouva atteint d’une maladie soudaine, sur laquelle on ne possède aucune précision, mais qui aurait profondément transformé le poète; il semble qu’il ait traversé alors une crise religieuse, car l’inspiration de ses derniers drames, et spécialement de La Tempête, peut être considérée comme chrétienne. Richard Davies, un prêtre, déclara vers la fin du XVIIe siècle que Shakespeare était mort « papiste », c'est-à-dire catholique romain; il semble en tout cas que son pere était catholique, car il figure dans une liste de « récusants », c’est-à-dire de personnes, ordinairement catholiques, qui tentaient de s’opposer à l’influence croissante de l’église anglicane. En 1599, la compagne de Shakespeare avait ouvert un théâtre appelé « The Globe » (à cause du globe terrestre qu’Her-cule portait sur son dos, et de cette phrase : « Totus mundus agit histrionem »). Au cours de l’automne de 1609, Shakespeare commença à occuper le théâtre couvert de Blackfriars, qui devint le siège de son activité. Shakespeare avait une part d’actionnaire dans la gestion de l’un de ces théâtres, ou même des deux; il faisait partie, selon le terme alors en usage, des « housekeepers » de la compagnie; on ne trouve pas son nom parmi ceux des acteurs après l603, et il est possible que le fait d’écrire des drames et d’en faire régler la mise en scène, ait été considéré comme une participation suffisante aux activités de la compagnie. C’est en 1610 que l’on peut placer de façon approximative son installation définitive à Stratford où il passa dans la paix les dernières années de sa vie. En 1613, il écrivit, en collaboration avec le jeune dramaturge John Fletcher, son dernier drame, Les Deux Nobles Cousins [The Two Noble Kinsmen]. La tradition et le testament qu’il fit nous montrent Shakespeare en bons termes avec les paysans et les familles aristocratiques de l’endroit; s’il eut du déplaisir, ce fut peut-être à cause de ses filles, Susan et Judith. D’aucuns prétendent que Shakespeare serait mort à la suite de trop grandes libations faites en compagnie de Ben Jonson et de Drayton; mais, par ailleurs, la tempérance de Shakespeare est si nettement attestée qu’il faut tenir pour au moins très douteuse cette hypothèse. Il est probable que Shakespeare ne mourut pas subitement puisqu’il commença à faire son testament en janvier, l’acheva et le signa le 25 mars, un mois environ avant sa mort. La publication des œuvres de Shakespeare fut faite sans aucune surveillance. Un groupe d’éditeurs, peu scrupuleux d’ordinaire, publia un certain nombre des drames dans le format in-quarto; quelques-uns sont conformes aux textes primitifs, l’auteur étant plus ou moins consentant, alors que d’autres sont incomplets et remplis d’erreurs, le texte en ayant été établi sur des notes prises pendant les représentations, des reconstitutions faites de mémoire, et des copies non revues par l’auteur. En 1619, Thomas Pavier publia dix drames sans autorisation; peu après, deux acteurs, des collègues de Shakespeare, S. John Heminge et Henry Condell, entreprirent une édition complète qui, en dépit des difficultés, fut rendue publique en 1623, par les soins de l’éditeur William Jaggard et qui est connue comme le premier in-folio (First Folio). Elle renferme l’unique version que l’on ait de dix-huit drames; quant aux autres, si l’on excepte Périclès, elle en donne des textes qui, pour n’être pas toujours meilleurs que ceux des in-quarto, ont malgré tout une importance considérable. Les témoignages laissés par les contemporains ne donnent pas l’impression que Shakespeare polissait longuement son œuvre. Mais il était naturel que beaucoup de ses textes eussent à subir des réductions qui correspondaient aux nécessités de la mise en scène. Outre les critiques malveillants qui ont prétendu que les drames de Shakespeare avaient été écrits par celui-ci en collaboration avec d’autres dramaturges, bon nombre de spécialistes se sont opiniâtrés dans l’idée que Shakespeare n’était qu’un acteur ignorant, un prête-nom, et que son œuvre avait été écrite par un homme extrêmement cultivé, tel que le philosophe Francis Bacon, ou le comte d’Oxford. Mais si les dates de la vie de Shakespeare ne satisfont point notre désir de connaissances précises, il faut cependant reconnaître qu’elles sont abondantes au regard de celles que nous possédons sur d’autres écrivains de l’époque élizabéthaine, à l’exception peut-être de Ben Jonson; on peut tout au plus s’étonner que dans son testament il ne soit fait aucune mention de ses œuvres.

« Shakespeare is considered as the greatest writer in the history of the English langage and also the world's pre-eminent dramatist. He influenced every generation of writers since his death and he continues to have an enormous impact on contemporary plays, movies, and poems.

That's why today I'm going to introduce you 2 original texts of Shakespeare studied in class with their revisited version and finally I' going to present you my personal work. All along my presentation, we'll see in what whays the rewritings of S scene explore or explode the original texts? Let's begin! So, the first one will be the famous Romeo and Juliet's tragedy dating from 1597 revisited in the musical West Side Story written in 1957 by Arthur Laurents.

Romeo and Juliet, West Side Story, two timeless dramas that will live forever.

Here, the study will be focused on the balcony scene. Although in both text the action is similar we find some changes. Indeed, we notice that the places are different.

In Shakespeare's text the scene takes place in Verona, in the Capulet's orchard, at the balcony of Juliet while in the musical they are in NYC in a back alley on a fire escape.

Then, the characters and the origins of the families are also different.

For instance, in WSS, we have Maria Shark, a puertorican girl who falls in love with Tony Jet a white American boy.

In Romeo and Juliet, Romeo is a Montegue and Juliet is a Capulet, but both come from Rich Italian families. Let's talk about the similarities now.

In both text, we have a similar vertical setting, a balcony and a fire escape.

Both meeting happen at night.

The plot is the same, an impossible love story between 2 rival families. The action is also similar, 2 young lovers exchanges vows of love despite their familiy enmity.

In each story someone call the girl.

So, there is a tension between passion and the risk of being caught together. Futhermore, the music in WSS reminds us of Shakespeare iambic pentameters, adapting Skakespeare in a musical is faithful to the original spirit and rythm of the text.

Finally, the balcony in both movies is the place where the main characters start their love stories.

Eventhough WSS it's a more modern and a more American version of Romeo and Juliet, it's still a quite faithful rewriting. The second text I'm going to introduce you is an extract from the act 1 and the scene 2 of Direst Cruelty written by Shekespeare in 1623.

It's a monologue in which Lady Macbeth warms us about her cruel intention of killing King Duncan.

She is portrayed as a determinated woman rejecting her feminity and embracing the more violent side of herself. Acoording to her, feminity means compassion and kindness while masculinity is synonymous with '' direst cruelty''.

She is remarkable for her ambition.

She wants the spirits above to '' unsex her'' in order to make her a warrior.

All along her monologue there is a dark and gloomy atmosphere. 2 century later, in 1880, Mary Cowden Clark write a prequel about the early live of Lady Macbeth.

Her personality as a child is faithful to the cruel woman she is going to be in the future.

At first sight she seems to be a perfect little girl with pretty eyes...Nevertheless,her dark and masculine side is foreboded. Indeed, instead of playing with dolls she used to be interesting by weapons.

She prefers Man's company.

We guess her atttracion for violence.

All our disturbing apprehensions about Lady Macbeth's as a little girll are confirmed when she become an adult. Finally, enventhough it is a free rewriting, it still faithful since the strory can be linked and have a logical order.

Both text are about the same person.

They are also coherent to each other.. »

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