Databac

Sergei Mikhailovich Eisenstein1898-1948Eisenstein est l'un de ces créatifs qui ont su concilier la recherche artistique et l'innovationesthétique avec un souffle révolutionnaire.

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sergei Mikhailovich Eisenstein1898-1948Eisenstein est l'un de ces créatifs qui ont su concilier la recherche artistique et l'innovationesthétique avec un souffle révolutionnaire. Ce document contient 892 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Sergei Mikhailovich Eisenstein 1898-1948 Eisenstein est l’un de ces créatifs qui ont su concilier la recherche artistique et l’innovation esthétique avec un souffle révolutionnaire.

Encouragé par des dirigeants qui accordent leur confiance à ceux qui veulent se rapprocher de la Révolution, il a profité de l’engouement pour le cinéma Lénine n’avait-il pas déclaré que “ de tous les arts, l’art cinématographique est pour nous le plus important ” ? pour délivrer un message idéologique conforme aux souhaits du pouvoir communiste.

Sa carrière suit de près l’histoire de son pays.

Né à Riga, Eisenstein apprend le métier d’ingénieur et étudie l’architecture à l’école des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, où il assiste aux révolutions de Février et Octobre 1917.

Favorable à la révolution bolchevique, il s’engage l’année suivante dans l’Armée rouge et durant toute la guerre civile russe, il s’initie à la conception théâtrale dans une troupe ambulante qui parcourt le front. Après 1920, Eisenstein travaille dans les théâtres expérimentaux de Moscou et met en scène des spectacles pour le Proletkult, premier théâtre ouvrier et “ creuset du nouvel art socialiste ”.

A cette époque, il fait représenter le scénario Les Masques à Gaz dans un atelier de l’usine chimique de Moscou.

En 1923, il profite de la mise en scène d’une pièce d’Ostrovsky, Un sage trouve toujours plus sage que soi , pour mettre en application sa théorie du montage des attractions.

Son but : remplacer le théâtre traditionnel et “ narratif ” par une nouvelle forme de spectacle intégrant des “ attractions ” (insertion d’un petit film, entrée de clowns, danses, acrobaties…) dont le montage, en apparence arbitraire, répond en réalité à un seul mobile thématique inspiré du texte de l’auteur.

Eisenstein incorpore dans la production un bref interlude filmé, une idée que Welles utilisera dans les années 30. C’est le pouvoir communiste qui fait passer Eisenstein derrière la caméra.

Son premier long métrage, La Grève (1924), est le premier d’une série de sept films historiques, intitulée Vers la dictature du Prolétariat .

Les images alternées de grévistes massacrés par l’armée tsariste et d’animaux égorgés à l’abattoir combinent pouvoir politique et puissance artistique.

Le film remporte un grand succès et marque les mémoires. Aussi le gouvernement commande-t-il un nouveau film pour commémorer la première révolution russe de 1905.

Des huit épisodes prévus à l’origine, Eisenstein n’en retient qu’un : la mutinerie, en juin 1905, des marins du cuirassé Potemkine.

Le film, tourné en deux mois avec le concours des marins et de la population d’Odessa, reçoit un triomphe international. Rythmées par un montage très précis, les scènes d’anthologie se succèdent : la mutinerie des marins, la viande avariée, la fusillade sur le grand escalier… Surtout, Le Cuirassé Potemkine (1925) prouve à l’étranger que l’URSS est capable de produire son propre chef d’ œ uvre. Octobre (1928), aussi connu sous le titre Les Dix Jours qui ébranlèrent le monde , tente de perpétuer ce souffle visuel.

Eisenstein y introduit la dialectique dans le récit visuel et pratique un montage dit “ intellectuel ” qui se propose de reconstruire le réel.

Mais avant le tournage d’ Octobre , le réalisateur reprend un film de propagande commencé auparavant, La Ligne Générale une version mutilée du film L’ancien et le Nouveau .

Le thème retenu est celui de la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles