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séisme.

Publié le 08/12/2021

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séisme. n.m., ébranlement brutal plus ou moins violent de l'écorce terrestre. Les séismes
ont leur origine en profondeur, en un point appelé hypocentre ou foyer. L'épicentre est
localisé à la surface du sol, à la verticale du foyer. Celui-ci peut-être superficiel, à moins de
100 km de profondeur ; intermédiaire, entre 100 et 300 km ; profond, jusqu'à 700 km ; il
n'y a plus de foyer sismique au-dessous de cette profondeur. Les séismes se déclenchent lors
de la libération brutale de contraintes accumulées par des déplacements tectoniques ou par
des montées magmatiques (séismes volcaniques).

Les ondes sismiques.
Les ondes émises par un séisme sont de trois types : des vibrations longitudinales, en
compression, les ondes P, parallèles à la direction de propagation, les plus rapides, leur
vitesse de propagation atteignant 3,5 à 14 km/s, suivant la nature des roches et la
profondeur de propagation ; des vibrations transversales, ou ondes S, en cisaillement
perpendiculaire à la direction de propagation, moins rapides que les ondes P (la vitesse des
ondes P est environ supérieure de 1,7 fois à la vitesse des ondes S) ; des ondes
superficielles, ou ondes L, de grande longueur d'onde, qui sont plus lentes encore que les
ondes S.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
séisme - propagation et enregistrement des ondes sismiques, page 4724,
volume 9

L'étude des séismes.
Les secousses telluriques sont analysées (et décelées lorsqu'elles sont faibles) par des
sismographes qui enregistrent sur un sismogramme l'heure d'arrivée des différents trains
d'ondes et l'amplitude des vibrations. Le décalage de l'heure d'arrivée des différents types
d'ondes renseigne sur l'éloignement du foyer : plus le décalage des temps d'arrivée des
ondes P et S est grand, plus le foyer est éloigné. Les destructions provoquées par les
séismes dépendent de l'énergie libérée, de la position de l'épicentre par rapport à la densité
de l'urbanisation ou de la population, de la nature des terrains supportant les constructions,
du type de construction : les immeubles à armature bien solidarisée résistent mieux que
les constructions classiques. Les constructions conçues pour résister aux séismes sont
dites parasismiques.
Les séismes sont classés en fonction de leur intensité, suivant deux échelles. La
première est subjective, fondée sur l'étendue des dégâts observés : c'est l'échelle de
Mercalli, qui comporte douze degrés. Au degré 1, le séisme n'est perçu que par les
sismographes ; au degré 7, les édifices en pierre se fissurent ; au degré 10, la plupart des
constructions s'effondrent ; au degré 12, le paysage est bouleversé : éboulements, failles,
détournements de rivières... Partant de l'observation des destructions, il est possible de
tracer une carte isoséiste, sur laquelle les zones ayant subi le même degré de destruction
sont matérialisées par des lignes : les courbes isoséistes. Plus les courbes isoséistes sont
serrées et plus le foyer est proche de la surface. La seconde échelle, l'échelle de Richter,
est objective et exprime la magnitude du séisme. La magnitude correspond au logarithme
de l'amplitude des vibrations enregistrées par un sismographe étalonné en fonction de la
distance épicentrale. Les plus forts séismes enregistrés avaient une magnitude de 8,6.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
séisme - fonctionnement du sismographe, page 4724, volume 9
tectonique des plaques - coupe schématique d'une zone de subduction,
page 5089, volume 9

Localisation et répartition des séismes.
Les séismes sont fréquents dans les régions où les contraintes tectoniques sont les plus
fortes. Ce sont des régions particulières de l'écorce terrestre situées en bordure des

plaques lithosphériques, comme la « Ceinture de feu » du Pacifique, le long des dorsales
médio-océaniques, ainsi qu'à l'intérieur de certaines zones continentales. On sait, en effet,
que la croûte terrestre, mince coquille solide entourant le globe, est divisée en « plaques »
qui, soit se séparent le long des dorsales océaniques ou des fossés continentaux (tel le rift
est-africain), soit entrent en collision (Ceinture du Pacifique, Méditerranée du Nord, Iran,
Him?laya), soit, enfin, glissent horizontalement les unes contre les autres (failles de San
Andreas, en Californie). Les séismes sont plus violents et plus fréquents dans les grandes
régions de plissement ou dans les zones les plus volcaniques.
La sismicité (ou séismicité) exprime la fréquence des séismes en un lieu donné : par
exemple, 1 450 secousses par an en moyenne au Japon. La sismologie (ou séismologie)
étudie les séismes et la propagation des ondes sismiques à travers le globe. Cette étude a
permis de déceler la structure en enveloppes concentriques du globe terrestre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Japon - Géographie - Les conditions naturelles - Le volcanisme
Nouvelle-Zélande - Géographie - Les conditions naturelles
Les livres
séisme - les principales zones sismiques, page 4723, volume 9
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
épicentre
Japon - Géographie - Les conditions naturelles - Le volcanisme
Nouvelle-Zélande - Géographie - Les conditions naturelles
océanographie - Introduction
parasismique (mesure)
Richter (échelle de)
sismographe
tectonique des plaques - Les failles transformantes
tectonique des plaques - Les zones de subduction, ou marges actives
tremblement de terre
volcanologie - La prévision des éruptions
Les médias
séisme - quelques tremblements de terre célèbres
sismographe
tsunami
Les livres
séisme - les destructions du séisme de mai-juin 1970, au Pérou, page 4723,
volume 9
séisme - les effets d'un tremblement de terre en Californie, page 4723, volume 9
séisme du 2 janvier 1989 en Arménie, page 4723, volume 9
Mexique - tremblement de terre à Mexico, en 1985, page 3183, volume 6

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