sédimentation.
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : sédimentation.. Ce document contient 661 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
sédimentation.
1
PRÉSENTATION
sédimentation, ensemble des processus naturels d'altération et d'érosion des roches par les eaux, les glaciers et les vents à l'origine de leur désagrégation en fines
particules meubles qui s'accumulent au fond des lacs, des rivières et des océans en couches superposées de minéraux, appelés sédiments et formant ultérieurement par
consolidation les roches sédimentaires. En analysant les dépôts stratifiés de ces roches sédimentaires, les paléontologues et les géochimistes ont pu établir l'évolution
géochimique, géologique et climatique de la Terre sur des millions d'années.
La sédimentologie est l'étude des phénomènes sédimentaires et des roches sédimentaires. On distingue la sédimentation marine (littorale, côtière, océanique) de la
sédimentation lagunaire (dans des zones séparées de la mer par un cordon littoral) et de la sédimentation continentale (éolienne, fluviatile, deltaïque, glaciaire).
2
PRINCIPAUX PROCESSUS DE LA SÉDIMENTATION : ÉROSION, ALTÉRATION, TRANSPORT ET DÉPÔT
Exposées aux intempéries (pluies, gel et vents abrasifs), les roches continentales se désagrègent progressivement en fines particules minérales, parfois chimiquement
altérées sous l'action réactive de l'eau. Transportées par le vent, les plus légères de ces particules, tel le sable, s'accumulent éventuellement en dépôt, formant par exemple
des dunes de sable. Si elles ne rencontrent pas d'obstacles, ces particules sont alors déposées par le vent dans les cours d'eau qui accueillent également les particules
minérales plus lourdes charriées par les eaux de pluies ou bien se déplaçant sous l'action de la pesanteur selon la déclivité du terrain. À cette charge détritique s'ajoute
ensuite celle qui résulte de l'érosion des lits et des berges des cours d'eau. En rejoignant les océans, les rivières déposent une fraction de leurs charges sédimentaires
d'origine continentale dans les bassins océaniques, dans lesquels se sont également déposés les vestiges d'organismes vivants marins, telles les coquilles calcaires de
mollusques ou bien d'animalcules. L'altération chimique de ces sédiments, en dissolvant certains minéraux pour en précipiter d'autres, provoque une cimentation du dépôt
granulaire ; une couche consolidée de roches en résulte : ce sont les roches sédimentaires, tels l'argile, les schistes, les sables ou les grès constitués de sable cimenté par
de la silice ou de la calcite.
Les dépôts ultérieurs de nouvelles couches de sédiments jeunes sur l'ancien dépôt sédimentaire induisent des altérations physico-chimiques supplémentaires. La charge
sédimentaire, épaisse parfois de plusieurs centaines de mètres, provoque une augmentation de pression et de température dans les couches les plus profondes : l'eau
retenue dans la roche est expulsée, la compacité des roches augmente et leur structure se modifient. C'est l'étape ultime dans la formation des roches métamorphiques, tels
les marbres (calcaires recristallisés), l'ardoise (issue de l'argile), les schistes (issus de l'ardoise), etc.
3
RECYCLAGE PERPÉTUEL DES ROCHES
L'évolution géologique de la Terre est rythmée par un recyclage permanent des roches : les roches ignées, provenant de la solidification d'un magma, tels le basalte (croûte
océanique) et le granite (croûte continentale), de même que les roches métamorphiques et sédimentaires, sont soumises aux processus d'altération, d'érosion, de
transport, de déposition et de cimentation pour former de nouvelles couches de roches sédimentaires. Celles-ci, à leur tour, se transforment en roches métamorphiques ou
fondent pour donner des roches ignées, et ainsi de suite. Les bassins sédimentaires ainsi formés représentent de véritables archives renfermant de nombreuses
informations. Les techniques sismiques (explosions, chocs mécaniques, ultrasons), qui permettent notamment d'analyser la réflexion et la réfraction des ondes engendrées
à la surface du sol et se propageant dans un bassin sédimentaire, ont mis en évidence le rôle prépondérant du niveau marin dans le contrôle de la sédimentation
(sismostratigraphie ou stratigraphie sismique). Chaque strate d'un bassin de sédimentation fournit ainsi de multiples données caractérisant l'époque où se produisit le
dépôt, tels le climat, la géographie, la chimie des eaux, la composition de l'atmosphère et également la nature de la flore et de la faune d'alors (fossiles). Fondée sur ces
principes stratigraphiques et sur les répartitions paléontologiques des fossiles contenus dans les strates sédimentaires, la géochronologie permet alors d'établir des échelles
de temps géologiques.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
sédimentation.
1
PRÉSENTATION
sédimentation, ensemble des processus naturels d'altération et d'érosion des roches par les eaux, les glaciers et les vents à l'origine de leur désagrégation en fines
particules meubles qui s'accumulent au fond des lacs, des rivières et des océans en couches superposées de minéraux, appelés sédiments et formant ultérieurement par
consolidation les roches sédimentaires. En analysant les dépôts stratifiés de ces roches sédimentaires, les paléontologues et les géochimistes ont pu établir l'évolution
géochimique, géologique et climatique de la Terre sur des millions d'années.
La sédimentologie est l'étude des phénomènes sédimentaires et des roches sédimentaires. On distingue la sédimentation marine (littorale, côtière, océanique) de la
sédimentation lagunaire (dans des zones séparées de la mer par un cordon littoral) et de la sédimentation continentale (éolienne, fluviatile, deltaïque, glaciaire).
2
PRINCIPAUX PROCESSUS DE LA SÉDIMENTATION : ÉROSION, ALTÉRATION, TRANSPORT ET DÉPÔT
Exposées aux intempéries (pluies, gel et vents abrasifs), les roches continentales se désagrègent progressivement en fines particules minérales, parfois chimiquement
altérées sous l'action réactive de l'eau. Transportées par le vent, les plus légères de ces particules, tel le sable, s'accumulent éventuellement en dépôt, formant par exemple
des dunes de sable. Si elles ne rencontrent pas d'obstacles, ces particules sont alors déposées par le vent dans les cours d'eau qui accueillent également les particules
minérales plus lourdes charriées par les eaux de pluies ou bien se déplaçant sous l'action de la pesanteur selon la déclivité du terrain. À cette charge détritique s'ajoute
ensuite celle qui résulte de l'érosion des lits et des berges des cours d'eau. En rejoignant les océans, les rivières déposent une fraction de leurs charges sédimentaires
d'origine continentale dans les bassins océaniques, dans lesquels se sont également déposés les vestiges d'organismes vivants marins, telles les coquilles calcaires de
mollusques ou bien d'animalcules. L'altération chimique de ces sédiments, en dissolvant certains minéraux pour en précipiter d'autres, provoque une cimentation du dépôt
granulaire ; une couche consolidée de roches en résulte : ce sont les roches sédimentaires, tels l'argile, les schistes, les sables ou les grès constitués de sable cimenté par
de la silice ou de la calcite.
Les dépôts ultérieurs de nouvelles couches de sédiments jeunes sur l'ancien dépôt sédimentaire induisent des altérations physico-chimiques supplémentaires. La charge
sédimentaire, épaisse parfois de plusieurs centaines de mètres, provoque une augmentation de pression et de température dans les couches les plus profondes : l'eau
retenue dans la roche est expulsée, la compacité des roches augmente et leur structure se modifient. C'est l'étape ultime dans la formation des roches métamorphiques, tels
les marbres (calcaires recristallisés), l'ardoise (issue de l'argile), les schistes (issus de l'ardoise), etc.
3
RECYCLAGE PERPÉTUEL DES ROCHES
L'évolution géologique de la Terre est rythmée par un recyclage permanent des roches : les roches ignées, provenant de la solidification d'un magma, tels le basalte (croûte
océanique) et le granite (croûte continentale), de même que les roches métamorphiques et sédimentaires, sont soumises aux processus d'altération, d'érosion, de
transport, de déposition et de cimentation pour former de nouvelles couches de roches sédimentaires. Celles-ci, à leur tour, se transforment en roches métamorphiques ou
fondent pour donner des roches ignées, et ainsi de suite. Les bassins sédimentaires ainsi formés représentent de véritables archives renfermant de nombreuses
informations. Les techniques sismiques (explosions, chocs mécaniques, ultrasons), qui permettent notamment d'analyser la réflexion et la réfraction des ondes engendrées
à la surface du sol et se propageant dans un bassin sédimentaire, ont mis en évidence le rôle prépondérant du niveau marin dans le contrôle de la sédimentation
(sismostratigraphie ou stratigraphie sismique). Chaque strate d'un bassin de sédimentation fournit ainsi de multiples données caractérisant l'époque où se produisit le
dépôt, tels le climat, la géographie, la chimie des eaux, la composition de l'atmosphère et également la nature de la flore et de la faune d'alors (fossiles). Fondée sur ces
principes stratigraphiques et sur les répartitions paléontologiques des fossiles contenus dans les strates sédimentaires, la géochronologie permet alors d'établir des échelles
de temps géologiques.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
