SCLEROSE TUBEREUSE DE BOURNEVILLE
Publié le 27/05/2025
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1 – SCLEROSE TUBEREUSE DE BOURNEVILLE
D’abord, on observe d’abord le nombre d’individus atteints, soit 5 filles et 6
garçons.
La maladie se transmet donc de façon relativement équilibrée entre les
deux sexes.
On peut donc penser que cette maladie a plus de chance de se
transmettre de façon autosomique que gonadique, avec des malades à chaque
génération, ce qui peut laisser penser que celle-ci est dominante.
Dans cet arbre généalogique, on constate à la première génération notamment
qu’un des deux parents est malade, étant forcément homozygote avec l’allèle
délétère.
Avec le père étant homozygote portant l’allèle sain et la mère atteinte
portant l’allèle délétère, 3 enfants sur les 5 de la génération deux sont atteints.
Mais aussi dans la génération trois, on constate que 2 enfants sur les 3 sont
atteints, ce qui nous permet de déduire que la maladie se transmet de façon
dominante.
Cette dominance est aussi observable lorsqu’un individu atteint
transmet l’allèle délétère à son descendant direct (III3 à IV3), où le deuxième
parent n’est pas représenté, mais où l’allèle portant à la maladie se transmet
indifféremment du génotype de ce dernier, qu’il soit atteint ou non.
On constate également que cette maladie se transmet automatiquement à au moins
un enfant d’un parent atteint par la maladie, et à l’inverse, un parent non atteint ne
transmet pas la maladie a son/ses descendant direct.
La maladie peut se
transmettre d’un individu garçon à un individu fille et inversement.
Elle se transmet
donc indifféremment du sexe, ce qui invalide en partie le fait qu’elle se transmette
de façon gonadique, plus précisément la voie gonosomique récessive, contredisant
le principe que les garçons sont directement plus touchés.
Comme mentionné
précédemment, la maladie peut être relayée d’un père à un fils (comme le cas de
IV à V ou II3 à III5), ce qui invalide directement la possibilité de la transmission
liée à la dominance liée au chromosome X par voie gonosomique.
On en déduit donc que la maladie se transmet de façon autosomique dominante,
notre hypothèse est donc validée.
2- HYPERTRICHOSE DES OREILLES
Avant toute chose, on constate qu’il n’y a que des garçons atteints par la maladie,
ce qui nous permet directement de penser que cette maladie se transmet de façon
gonosomique récessive.
On constate d’abord qu’a chaque génération, on retrouve qu’au moins un individu
est touché par la maladie, et chaque individu touché par celle-ci a un parent, plus
précisément un père atteint....
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