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Schneider.

Publié le 08/12/2021

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Schneider. famille d'industriels français. Eugène. 1 805-1875, né à Bidestroff,
premier de la lignée, reprit en 1836 avec son frère Adolphe. 1802-1845, né à Nancy,
l'ancienne Fonderie royale du Creusot (Saône-et-Loire), fondée à la fin du XVIII e siècle
sur un riche bassin houiller. La société des Forges et ateliers du Creusot se développa
rapidement : elle construisit en 1838 la première locomotive à vapeur française, et
produisait en 1869 10 % de la fonte française. Eugène Schneider sut diversifier la
production vers l'acier, la métallurgie et l'armement (canons, blindages), prit des
participations dans les chemins de fer (PLM), mais ne modernisa que lentement la
structure de son entreprise, qui resta une société en commandite, largement
autofinancée et méfiante envers le capital bancaire. Eugène Schneider allia très tôt le
pouvoir politique au pouvoir économique, et fut l'un des grands notables du second
Empire : député, maire du Creusot, président du Corps législatif, régent de la Banque de
France, président du Comité des forges qu'il contribua à fonder, il traitait directement
avec le gouvernement.L'empire du Creusot. À la mort d'Eugène, son fils Henri. 1 8401898, né au Creusot, devint gérant de Schneider et C ie, l'une des plus grandes
entreprises françaises (plus de dix mille ouvriers), qu'il développa dans le domaine de la
fabrication d'armes. Eugène et Henri furent au XIXe siècle les symboles du grand
patronat français. Très proches des élites sociales (Henri maria ses filles à des
aristocrates) et des milieux politiques (en 1869-1870, le libéral Émile Ollivier, ministre de
Napoléon III, envoya la troupe lors des grandes grèves du Creusot), ils s'opposaient à
toute intervention de l'État dans la réglementation du travail ou de la grève. Les
Schneider, patrons catholiques et paternalistes, voulaient contrôler entièrement l'empire
que représentait le Creusot, fixant les salaires (en 1899, une grève éclata lorsque les
ouvriers spécialisés constatèrent qu'ils étaient moins bien payés qu'un manoeuvre
parisien), mais assurant aussi à leurs ouvriers des avantages rares pour l'époque :
logements individuels, école, dispensaire, tous financés par l'entreprise. Eugène. 1 8681942, né au Creusot, fils d'Henri, comme lui député de Saône-et-Loire, élargit le champ
d'activité de la société vers le Maroc, puis l'Europe centrale. Pendant la guerre de 19141918, il joua un grand rôle dans l'organisation de l'industrie de l'armement. En 1917,
vingt mille personnes travaillaient au Creusot. À la fin de sa vie, lors de l'Occupation, il
dut lutter contre les tentatives de réquisitions allemandes. Son troisième fils, Charles.
né à Paris, 1898-1960, réorganisa l'entreprise en diversifiant ses productions (le bassin
du Creusot souffrait de son isolement géographique) et en donnant au groupe
Schneider une structure financière beaucoup plus complexe. Depuis, après être devenu
propriété du groupe Empain, le groupe Schneider a été racheté en 1981 par PineauValencienne.
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Les corrélats
Comité des forges
Creusot (Le)
Wendel (de)

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