savoir-faire.
Publié le 08/12/2021
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savoir-faire. n.m., art ou technique de mise en oeuvre correcte de toutes les actions ou
opérations concourant à l'exécution d'une production artisanale ou industrielle. La notion de
savoir-faire s'est considérablement développée dans le milieu industriel et a été codifiée sous
l'impulsion initiale des juristes anglo-saxons. C'est la raison pour laquelle elle est souvent
évoquée, dans les contrats internationaux, sous son nom anglais de know how.
Le savoir-faire, produit commercialisable.
Il s'avère que la concession de la licence d'exploitation d'un procédé breveté, même si elle
a donné lieu à la réalisation d'une usine conçue pour le mettre en oeuvre par une société
d'ingénierie ou un entrepreneur général compétent, ne permet pas toujours au client final
de maîtriser la conduite et la maintenance de cette usine. Il arrive également que certains
utilisateurs, qui souhaitent utiliser dans leurs propres usines des technologies qui n'ont pas
été brevetées par leur inventeur ou qui sont tombées dans le domaine public, préfèrent
recourir à l'expérience d'un utilisateur industriel expérimenté, plutôt que de refaire les
efforts solitaires et coûteux d'expérimentation qui lui permettraient d'aboutir à la maîtrise
de ce type de production.
Dans une telle optique, le savoir-faire est donc devenu un produit commercialisable et
fait l'objet de nombreux contrats spécifiques ou de rubriques spécialisées à l'intérieur d'un
contrat principal. La vente du savoir-faire, éventuellement associée à une concession de
licence, constitue ainsi une prestation spécifique appelée transfert de technologie.
L'expérience a montré que le transfert de technologie classique, fondé principalement sur
l'assimilation de documents techniques fournis à l'utilisateur et sur des prestations
d'assistance, limitées dans le temps, au moment du démarrage des unités nouvelles, ne
s'effectuait correctement qu'entre sociétés industrielles présentant des niveaux de culture
technique comparables. Il s'est, en revanche, traduit par d'innombrables échecs lorsqu'il
s'est effectué d'un pays industrialisé vers un pays sous-industrialisé. De tels échecs sont,
au contraire, extrêmement rares lorsque le transfert de technologie s'effectue à l'intérieur
de sociétés en participation, associant le bailleur de procédé et de savoir-faire à l'industriel
local, au sein d'une société de production commune, dans des conditions telles que du
personnel expérimenté soit intégré dans l'organigramme même du nouvel outil de
production pendant le temps nécessaire à l'acquisition pratique de réflexes professionnels
par le personnel local. Un transfert de ce type peut demander plusieurs années, mais avec
un effectif décroissant dès la fin de la première année.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
ingénierie
k now-how
propriété
s how-how
techniques (histoire des) - La civilisation industrielle moderne
technologie
savoir-faire. n.m., art ou technique de mise en oeuvre correcte de toutes les actions ou
opérations concourant à l'exécution d'une production artisanale ou industrielle. La notion de
savoir-faire s'est considérablement développée dans le milieu industriel et a été codifiée sous
l'impulsion initiale des juristes anglo-saxons. C'est la raison pour laquelle elle est souvent
évoquée, dans les contrats internationaux, sous son nom anglais de know how.
Le savoir-faire, produit commercialisable.
Il s'avère que la concession de la licence d'exploitation d'un procédé breveté, même si elle
a donné lieu à la réalisation d'une usine conçue pour le mettre en oeuvre par une société
d'ingénierie ou un entrepreneur général compétent, ne permet pas toujours au client final
de maîtriser la conduite et la maintenance de cette usine. Il arrive également que certains
utilisateurs, qui souhaitent utiliser dans leurs propres usines des technologies qui n'ont pas
été brevetées par leur inventeur ou qui sont tombées dans le domaine public, préfèrent
recourir à l'expérience d'un utilisateur industriel expérimenté, plutôt que de refaire les
efforts solitaires et coûteux d'expérimentation qui lui permettraient d'aboutir à la maîtrise
de ce type de production.
Dans une telle optique, le savoir-faire est donc devenu un produit commercialisable et
fait l'objet de nombreux contrats spécifiques ou de rubriques spécialisées à l'intérieur d'un
contrat principal. La vente du savoir-faire, éventuellement associée à une concession de
licence, constitue ainsi une prestation spécifique appelée transfert de technologie.
L'expérience a montré que le transfert de technologie classique, fondé principalement sur
l'assimilation de documents techniques fournis à l'utilisateur et sur des prestations
d'assistance, limitées dans le temps, au moment du démarrage des unités nouvelles, ne
s'effectuait correctement qu'entre sociétés industrielles présentant des niveaux de culture
technique comparables. Il s'est, en revanche, traduit par d'innombrables échecs lorsqu'il
s'est effectué d'un pays industrialisé vers un pays sous-industrialisé. De tels échecs sont,
au contraire, extrêmement rares lorsque le transfert de technologie s'effectue à l'intérieur
de sociétés en participation, associant le bailleur de procédé et de savoir-faire à l'industriel
local, au sein d'une société de production commune, dans des conditions telles que du
personnel expérimenté soit intégré dans l'organigramme même du nouvel outil de
production pendant le temps nécessaire à l'acquisition pratique de réflexes professionnels
par le personnel local. Un transfert de ce type peut demander plusieurs années, mais avec
un effectif décroissant dès la fin de la première année.
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