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SARAH BERNHARDT

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 SARAH BERNHARDT NOTICE BIOGRAPHIQUE Henriette-Rosine Bernard est née à Paris le 23 octobre 1844.

Elle y mourut le 26 mars 1923.

Le gouvernement voulait lui faire des obsèques nationales, ce fut finalement la ville de Paris qui assura l'ordonnance de ses funé­ railles qui eurent lieu en présence d'une foule immense et bouleversée.

Entrée au Conser­ vatoire en 1860, elle débuta à la Comédie­ Française en 1862, n'y resta pas longtemps, elle joua ailleurs de petits rôles et chanta l'opérette.

Engagée à l'Odéon elle y remporta ses premiers succès et, du coup, retourna à la Comédie-Française en 1872.

Son triom­ phe dans « Phèdre » la fit nommer sociétaire en 1875.

Huit ans plus tard elle quitta avec fracas le Théâtre Français et commença sa vie de tournées et de créations délirantes à Paris.

Elle parcourut l'Europe, les deux Amériques et, de 1891 à 1893, les quatre parties du monde.

A Paris, elle joua à !'Ambigu, à la Porte Saint-Martin, à la Renaissance, enfin au Théâtre Sarah-Bernhardt dont elle devint directrice.

1900 - Edmond Rostand lui apporte «!'Aiglon» et Je cinéma fait appel à ses étonnants services; elle paraît dans une courte scène extraite d' « Hamlet »qu'elle avait joué sur scène.

Pierre Magnier lui donne « la répli­ que » et Clément Maurice les filme.

Mais il faut attendre le brusque essor du film d'Art, pour retrouver Sarah incarnant LA TOSCA aux côtés de Lucien Guitry.

Le cinéma était muet et l'on n'entendait pas la voix d'or.

Pourtant celle que Rostand avait célébré comme « Reine de !"attitude et princesse du geste » aurait pu faire une carrière sur l'écran et, si elle réussit à s'imposer, ce fut en grande partie grâce à la publicité colossale qu'elle orchestrait et qui alerta un producteur amé­ ricain nommé Zukor.

Adolphe Zukor apprit en 1912 que le réa- lisateur français Louis Mercanton se proosait de tourner LA REINE ELISABETH, drame qu'Emile Moreau venait de fournir à la tra­ gédienne et qui s'était soldé par un cuisant échec.

Dans un éclair, Zukor entrevit une combinaison fructueuse : lancer sur le marché américain un film de long métrage en misant sur la célébrité mondiale de l'actrice.

Il se fit réserver les droits pour 40 000 dollars et avança une somme qui permit à Mercanton de reprendre son projet.

La publicité fut massive et le film triompha au Lyceum Theatre de New York.

Zukor avec LA REINE ELISABETH qui durait une heure et demie gagna son pari : l'œuvre de Mercanton fut le premier film de la « Famous Lasky » qui devait rapidement se transformer en « Paramount ».

Quant à la vedette, un critique écrivit à son sujet : « Bien qu'avoir joué devant la caméra ne puisse rien ajouter à la gloire de Mme Sarah Bernhardt, les générations lui en seront recon­ naissantes ».

Pendant la Grande Guerre Sarah Bernhardt âgée, amputée d'une jambe, entrée vivante dans la légende reparut dans un scénario de Jean Richepin, filmé par le fidèle Mercanton.

Signoret lui donnait une réplique muette et la cathédrale de Reims servait de fond de décor.

A 79 ans, elle commença son dernier film pour éponger des dettes criardes.

Mer­ canton avait groupé autour d'elle Mary Mar­ quet, Lily Damita, Harry Baur et François Fratellini, Sarah tournait dans son hôtel du boulevard Péreire.

Elle commença le film, ne l'acheva pas.

Une crise d'urémie l'emporta.

Jeanne Brindeau qui fut un temps l'égérie d'Anatole France raccorda de dos les scènes qui restaient à terminer et LA VOY ANTE marqua la conclusion d'une vie magnifiée par le théâtre et s ·arrêtant sur le cinéma.

FILMOGRAPHIE 1900 LE DUEL D'HAMLET(C/ément Maurice).

1908 LA TOSCA (André Calmettes).

1910 HAMLET (André Calmettes).

f:i ('") m "' 1911 LA DAME AUX CAMÉLIAS (André Calmettes et Henri Poucta/}.

1912 ADRIENNE LECOUVREUR et LA REINE ELISABETH (Louis Mercanton et ·;; Henri Desfontaines).

1916 JEANNE DORÉ (Louis Mercanton).

1917 MÈRES FRANÇAISES (Louis Mercanton et Rellé Hervil).@ 1923 LA VOYANTE (Louis Mercanton et Léon Abrams).

@Sarah Bernhardt au théâtre dans« /zëyl » (1914).

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