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Samuel Scheidt1587-1654Il fut un novateur au triple point de vue de la technique de l'orgue, de la notation musicaleet de l'esthétique de l'instrument sacré.

Publié le 23/05/2020

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« Samuel Scheidt 1587-1654 Il fut un novateur au triple point de vue de la technique de l'orgue, de la notation musicale et de l'esthétique de l'instrument sacré.

En effet, dans sa Tabulatura nova, parue à Hambourg en 1624, le célèbre organiste renonce à l'usage de la “ Buchstabentabulatur ” traditionnelle au moyen de laquelle on note la musique pour clavier, et il la remplace par autant de systèmes de portées qu'il y a de parties superposées — comme dans une partition chorale — afin que la marche des voix de l'ensemble apparaisse clairement à l'organiste ; ce procédé graphique facilité l'exécution sur les différents claviers en isolant la partie prépondérante.

Scheidt, le premier, préconisa le véritable jeu polyphonique de l'instrument à tuyaux en attribuant à chaque partie un clavier séparé.

Vers la fin de son ouvrage, il donne les indications suivantes : “ Si le choral est dans le soprano, il sera joué de la main droite sur un clavier, les deux autres parties de la main gauche sur l'autre et la basse sur la pédale.

S'il est dans le ténor, on le jouera de la main gauche sur un clavier, les deux autres parties de la main droite sur l'autre, et la basse sur la pédale, etc.

” Il a prévu et décrit toutes les combinaisons avec une telle clarté qu'Albert Schweitzer peut écrire avec raison : “ Il n'a rien été dit, ni avant ni après Bach, sur la question, qui ne s'y trouve déjà exprimé.

” Mais les principes nouveaux de notation musicale qu'il réalise, le jeu manuel qu'il préconise, ne sont que les moyens techniques d'une esthétique nouvelle et personnelle : Scheidt fonde son écriture polyphonique instrumentale sur le choral luthérien et sur des mélodies populaires dont il extrait des variations tour à tour graves ou légères, colorées ou expressives.

Ainsi l'on se trouve en face d'un système logique et cohérent, dont Bach a fait depuis lors la plus éclatante démonstration et qui reste, de nos jours, le fondement de la musique d'orgue. Samuel Scheidt mourut en 1654 dans la ville qui l'avait vu naître, à Halle sur la Saale, en 1587.

Cette ville fut plus tard la patrie de Haendel.

L'admirable orgue de vingt-six jeux de la Schloss-Kirche dont le futur auteur du Messie devint titulaire à dix-sept ans, fut construit en 1624-1625 par Compenius de Brunswick sous la direction de Samuel Scheidt. Ce dernier avait travaillé quelque temps avec Jan-Pieters Sweelinck à Amsterdam, mais il fit une longue carrière d'organiste dans sa ville natale.

Sa vie professionnelle, simple comme une ligne droite, eut comme contrepartie une vie privée douloureuse.

Scheidt subit les terribles épreuves des longues phases de la guerre de Trente ans qui fit surgir dans le pays les spectres de la famine et de la peste.

Des cinq enfants que lui donne sa femme, Hélène Margaretha Keller, pendant les dix premières années de leur mariage, l'un meurt en bas âge et les quatre autres lui sont ravis par l'épouvantable épidémie.

Au seuil de la vieillesse les époux Scheidt eurent encore deux enfants.. »

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