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Samuel Hearne1745-1792Samuel Hearne, dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ouvrit à l'exploration de la raceblanche les territoires stériles qui terminent le continent américain sur les rives de l'océanGlacial.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Samuel Hearne1745-1792Samuel Hearne, dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ouvrit à l'exploration de la raceblanche les territoires stériles qui terminent le continent américain sur les rives de l'océanGlacial. Ce document contient 1124 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Samuel Hearne 1745-1792 Samuel Hearne, dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ouvrit à l'exploration de la race blanche les territoires stériles qui terminent le continent américain sur les rives de l'océan Glacial.

Son œ uvre diffère de celle de La Vérendrye : plus brève, de réalisation plus rapide, elle répond aux conceptions de l'explorateur et non du colonisateur.

A la base nous retrouvons, comme dans les entreprises de La Vérendrye, le désir de bénéfices commerciaux.

Mais c'est dans le domaine de la découverte que les initiatives de Samuel Hearne présentent leur principal intérêt.

Elles étendirent en effet la connaissance du continent américain à cet immense secteur des Barren Grounds qui se déploie entre la zone de la forêt et les bords de l'océan Arctique.

Si elles n'aboutirent qu'à une connaissance élémentaire de la région, fait inévitable en raison de l'itinéraire limité suivi par Samuel Hearne, elles enrichirent singulièrement la science géographique de l'époque, car elles donnèrent lieu à la publication d'un récit où l'explorateur condensa toutes les données que sa curiosité d'esprit l'avait poussé à réunir sur le pays lui-même et ses populations. Né en 1745, engagé de bonne heure dans la marine, Samuel Hearne était entré au service de la Compagnie de la Baie d'Hudson.

Incorporé au personnel du Fort Churchill, il y avait été employé dans la navigation côtière.

Lorsqu'il entreprit son premier voyage d'exploration dans les Barren Grounds en 1769, la Compagnie s'apprêtait à abandonner la politique d'immobilité relative qu'elle n'avait cessé d'observer depuis près d'un siècle sur le littoral de la “ Baie du Nord ”.

L'offensive canadienne menaçait d'anéantir le courant commercial qui avait longtemps drainé les fourrures de l'intérieur vers ses comptoirs. Devant le danger grandissant, la Compagnie projetait d'édifier dans l'intérieur des postes de traite permanents qui préviendraient la ruine de son commerce.

Graduellement elle multiplia les entreprises de pénétration vers la Prairie d'une part, vers les étendues rocheuses du Bouclier canadien d'autre part.

Dans les deux cas, Samuel Hearne figure à l'avant-garde de ces expéditions : en 1774, il reçut mission d'établir le poste de Cumberland sur les bords du lac du même nom, et d'amorcer ainsi l'exploitation des ressources de la Prairie ; la tâche lui fut confiée en raison de l'expérience qu'il avait acquise, de 1769 à 1772, au cours de ses pérégrinations dans les Barren Grounds, qui demeurent son principal titre de gloire. Si les efforts de la Compagnie se portèrent d'abord vers ces territoires stériles du Grand Nord, c'est que l'espoir de découvrir des gisements de cuivre s'ajoutait ici à la perspective d'intensifier le commerce des fourrures.

Plusieurs indices venaient d'attirer l'attention sur ces éventuelles mines de cuivre : c'était la découverte récente des vestiges de l'expédition de James Knight qui avait déjà tenté l'aventure en 1719 ; c'était surtout l'arrivée au Fort Churchill d'Indiens du groupe déné, munis de morceaux de cuivre dont ils décrivaient confusément l'origine.

Les gouverneurs du fort s'intéressaient depuis de longues années à ce problème, et la tradition s'était créée qu'il existait une mine de cuivre à une distance approximative de six cent cinquante kilomètres, près d'une rivière tributaire de l'océan Arctique. A la demande de la Compagnie, Samuel Hearne entreprit en 1769 de découvrir le gisement.

La tâche était difficile, car il s'agissait de parcourir un territoire inconnu, où les. »

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