Samarie.
Publié le 08/12/2021
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Samarie. ancienne ville de Palestine proche de l'actuel village de Sabastiyya près de
Naplouse. Elle a donné son nom à l'une des provinces de la Palestine.
De la fondation à la conquête assyrienne.
Fondée par le roi d'Israël Omri vers 880 avant J.-C., Samarie devint après Tirsah la capitale
du royaume d'Israël. Grâce à ses puissantes fortifications, elle résista à plusieurs assauts
assyriens avant d'être assiégée, puis prise, en 721 avant J.-C., par Sargon II, qui réduisit
Israël en province. Ce souverain assyrien déporta une grande partie des habitants de
Samarie, qu'il remplaça par des colons babyloniens et araméens ; mêlés aux Juifs
demeurés sur place, ceux-ci donnèrent naissance à la population des Samaritains, qui
adoptèrent une pratique modifiée du judaïsme (choix du Pentateuque comme Écriture
sainte).
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Assyrie - Histoire - L'époque néo-assyrienne
Du schisme à l'époque romaine.
Considérés comme non-Juifs en raison de leurs origines mêlées et comme hérétiques à
cause de leurs pratiques religieuses, les Samaritains ne purent participer à la reconstruction
du Temple au retour de l'Exil (538 avant J.-C.). Ils bâtirent alors, au IVe siècle avant J.-C.,
un temple concurrent sur le mont Garizim, demeuré depuis lors leur lieu saint, ce qui
provoqua un schisme entre les deux communautés religieuses. Passée sous le contrôle
d'Alexandre le Grand (332 avant J.-C.), Samarie abrita une colonie de vétérans et devint
une ville païenne ; aussi fut-elle prise et détruite en 108 avant J.-C. par le grand prêtre
Jean Hyrcan. Comprise dans la province de Palestine conquise par Rome en 63 avant J.-C.,
elle donna son nom à la région située entre la Judée et la Galilée. En 30 avant J.-C.,
Samarie fut donnée par Auguste à Hérode le Grand, qui la reconstruisit magnifiquement et
la baptisa Sébaste (traduction grecque du nom d'Auguste) en l'honneur de son donateur.
La communauté de Samaritains qu'elle abritait continua d'être tenue à l'écart par les Juifs.
Le Nouveau Testament mentionne le refus du Christ d'imiter ce mépris (parabole du Bon
Samaritain, Luc, X, 30) ; la Samarie fut l'une des toutes premières zones de
christianisation. La ville déclina après les révoltes juives contre la présence romaine (66-70
après J.-C.), mais la communauté religieuse samaritaine survécut ; elle compte encore
quelques centaines de membres à Naplouse.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Israël - Histoire - Les dominations grecque et romaine
juif
Naplouse
Palestine
Samarie
Sargon - Sargon II
Les natifs de ce lieu
Simon, dit Simon le Magicien
Samarie. ancienne ville de Palestine proche de l'actuel village de Sabastiyya près de
Naplouse. Elle a donné son nom à l'une des provinces de la Palestine.
De la fondation à la conquête assyrienne.
Fondée par le roi d'Israël Omri vers 880 avant J.-C., Samarie devint après Tirsah la capitale
du royaume d'Israël. Grâce à ses puissantes fortifications, elle résista à plusieurs assauts
assyriens avant d'être assiégée, puis prise, en 721 avant J.-C., par Sargon II, qui réduisit
Israël en province. Ce souverain assyrien déporta une grande partie des habitants de
Samarie, qu'il remplaça par des colons babyloniens et araméens ; mêlés aux Juifs
demeurés sur place, ceux-ci donnèrent naissance à la population des Samaritains, qui
adoptèrent une pratique modifiée du judaïsme (choix du Pentateuque comme Écriture
sainte).
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Les corrélats
Assyrie - Histoire - L'époque néo-assyrienne
Du schisme à l'époque romaine.
Considérés comme non-Juifs en raison de leurs origines mêlées et comme hérétiques à
cause de leurs pratiques religieuses, les Samaritains ne purent participer à la reconstruction
du Temple au retour de l'Exil (538 avant J.-C.). Ils bâtirent alors, au IVe siècle avant J.-C.,
un temple concurrent sur le mont Garizim, demeuré depuis lors leur lieu saint, ce qui
provoqua un schisme entre les deux communautés religieuses. Passée sous le contrôle
d'Alexandre le Grand (332 avant J.-C.), Samarie abrita une colonie de vétérans et devint
une ville païenne ; aussi fut-elle prise et détruite en 108 avant J.-C. par le grand prêtre
Jean Hyrcan. Comprise dans la province de Palestine conquise par Rome en 63 avant J.-C.,
elle donna son nom à la région située entre la Judée et la Galilée. En 30 avant J.-C.,
Samarie fut donnée par Auguste à Hérode le Grand, qui la reconstruisit magnifiquement et
la baptisa Sébaste (traduction grecque du nom d'Auguste) en l'honneur de son donateur.
La communauté de Samaritains qu'elle abritait continua d'être tenue à l'écart par les Juifs.
Le Nouveau Testament mentionne le refus du Christ d'imiter ce mépris (parabole du Bon
Samaritain, Luc, X, 30) ; la Samarie fut l'une des toutes premières zones de
christianisation. La ville déclina après les révoltes juives contre la présence romaine (66-70
après J.-C.), mais la communauté religieuse samaritaine survécut ; elle compte encore
quelques centaines de membres à Naplouse.
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Israël - Histoire - Les dominations grecque et romaine
juif
Naplouse
Palestine
Samarie
Sargon - Sargon II
Les natifs de ce lieu
Simon, dit Simon le Magicien
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