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salon.

Publié le 08/12/2021

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salon. n.m., lieu où se rassemble une élite littéraire, artistique ou mondaine. On appelle
aussi salon une galerie d'exposition d'oeuvres d'art ou de produits industriels, ainsi que le
compte rendu d'un salon de peinture.

Les salons littéraires et mondains.
Le premier salon littéraire fut celui de la marquise de Rambouillet, ouvert vers 1610.
L'exemple fut suivi par Mlle de Scudéry, Mme Scarron (Mme de Maintenon), Ninon de
Lenclos, etc., dont les salons jouèrent un grand rôle dans l'expression de la « préciosité »
comme dans la formation du goût classique. Les jeux d'esprit y étaient de règle (portraits,
maximes), et une sorte de philosophie du libertinage s'y ébauchait parfois. Au XVIIIe siècle,
les salons devinrent des foyers de discussions philosophiques plus ouverts. Si celui de la
duchesse du Maine était surtout un lieu de divertissement, dans ceux de la marquise de
Lambert, de Mme du Tencin, de Mme du Deffand, de Mlle de Lespinasse, de Mme Geoffrin et
M me d'Épinay, de Mme Necker, on débattait des grands problèmes philosophiques et
politiques du temps, avec Voltaire, Montesquieu, Helvétius, Marmontel, d'Alembert... Au
XIXe siècle, Mme Récamier et Delphine Gay de Girardin tinrent plutôt des salons littéraires.
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Les livres
Lumières (philosophie des) - le salon de Madame Geoffrin en 1755,, page 2936,
volume 6
romantisme - conférence de Madame de Staël, de Philibert Louis Debucourt,
page 4447, volume 8

Les salons de peinture.
C'est Diderot, en rendant compte, dans la Correspondance littéraire manuscrite de Grimm,
de neuf salons tenus entre 1759 et 1781, qui est à l'origine de la critique d'art moderne.
Baudelaire écrivit aussi des Salons (1845, 1846, 1859). Le premier Salon s'était ouvert le
9 avril 1667, créé sous l'impulsion de Colbert à l'intention des membres de l'Académie
royale, fondée dix-neuf ans plus tôt. Cette manifestation reçut son nom de l'endroit où elle
se tenait, le salon Carré du Louvre. Le premier catalogue que l'on possède révèle que le
Salon de 1673 contenait cent cinquante oeuvres, tableaux ou statues. Le Salon prit de plus
en plus d'importance au XVIIIe siècle, et les principaux artistes s'y manifestèrent, toujours
sous la férule de l'Académie. Devenu libre à la Révolution, il abrita, sous l'Empire, l'art
imposant et froid de David et de son école, avant de devenir, sous la Restauration, le
champ clos où s'affrontaient les classiques, dirigés par Ingres, et les romantiques, guidés
par Delacroix. Son ostracisme grandissant à l'égard de tout ce qui n'était pas inspiré par les
doctrines sclérosées de l'Académie des beaux-arts, qui l'avait repris en main, révoltait
nombre d'artistes et les incitait à réclamer la suppression du jury. Celui-ci n'avait pas hésité
à barrer à plusieurs reprises la route du Salon à Delacroix, à Théodore Rousseau, à
Daumier, à Corot, à Millet, à Théodore Chassériau, à Puvis de Chavannes, à Courbet, etc.
En 1863, devant le nombre des artistes exclus, la révolte éclata ; afin de rendre le public
juge des décisions du jury, Napoléon III décréta l'ouverture du Salon des refusés, qui
confirma l'existence, parallèlement à l'art académique, d'un art libre désirant montrer, sans
entraves ni oeillères, la réalité dans toute sa vérité. À la tête de ces « refusés » se trouvait
Manet.
Le Salon, devenu Salon des artistes français, n'en continua pas moins à vouloir imposer
son académisme. Une première réaction se manifesta avec la création, en 1884, de la
Société des artistes indépendants, dont le Salon, sans jury ni récompense, devait révéler
Seurat, Cézanne, Odilon Redon, Gauguin, Van Gogh, le Douanier Rousseau, Bonnard, etc.
Une seconde réaction provoqua, au sein même du Salon des artistes français, une
dissidence qui prit le nom de Société nationale des beaux-arts, tout aussi académique,
mais plus libérale.
La création du Salon d'automne, en 1903, fit affluer la jeunesse, et c'est là qu'éclata,
en 1905, le scandale des « fauves » (Matisse, Marquet, Van Dongen, Vlaminck, Derain,
etc.), avant que le cubisme n'en fît, de 1911 à 1914, le véritable manifeste de l'art le plus
révolutionnaire et le plus vivant.

De nombreux Salons firent leur apparition au lendemain de la Première Guerre
mondiale : le Salon des Tuileries, fondé en 1923, où triompha la peinture réaliste des
années trente (Brianchon, Dufresne, d'Espagnat, Laprade, Legueult, Cavaillès, Oudot,
Utrillo, Vlaminck, etc.), et le Salon des surindépendants, fondé en 1929 (qui, d'abord
expérimental, a perdu progressivement son intérêt), furent les plus importants, tandis
qu'« Artistes français », « Nationale » et « Indépendants » continuaient à défendre leurs
points de vue opposés.
Après la Seconde Guerre mondiale se sont créés, ou développés, le Salon de mai, où
les tendances les plus récentes ont été présentées, particulièrement l'abstraction, le Salon
des réalités nouvelles (abstraction géométrique), le Salon de la jeune peinture, tiraillé entre
les courants les plus divers, le Salon des peintres témoins de leur temps, le Salon de la
jeune sculpture, le Salon comparaisons, etc. Si ceux-là étaient les plus importants, ils
n'étaient pas les seuls, et il faut citer les Salons des femmes peintres, des peintresgraveurs, de la jeune gravure, le Salon de l'art libre, le Salon d'hiver, etc., sans parler des
Salons corporatifs. On peut penser également que la Biennale de Paris a joué le rôle d'un
Salon des artistes de moins de 35 ans, choisis en France et dans la plupart des pays
étrangers par des jurés du même âge. Après avoir été longtemps des lieux de
découvertes, les Salons devinrent des lieux d'information. Aujourd'hui, ce rôle leur a été
ravi par les grandes foires d'art, telle la FIAC, à Paris.
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Les corrélats
France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture
France - Arts - Beaux-arts - Les derniers classiques, les premiers romantiques
impressionnisme - Les précurseurs
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Les corrélats
Académie des beaux-arts
Caylus (Marthe Marguerite Le Valois de Villette de Murçay, comtesse de)
Diderot Denis
Directoire
Épinay (Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles, marquise d')
exposition - 2.ARTS
fauvisme
FIAC (Foire internationale d'art contemporain)
France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture
France - Arts - Beaux-arts - Les derniers classiques, les premiers romantiques
impressionnisme - Les précurseurs
Maintenon (Françoise d'Aubigné, marquise de)
pompier (art)
portrait - 2.LITTÉRATURE
préciosité
Récamier (Jeanne Françoise Julie Adélaïde, née Bernard, Mme)
Scudéry (de) - Scudéry (Madeleine de)
Société des artistes indépendants

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