Databac

SACHA GUITRY

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SACHA GUITRY. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Sacha Guitry débute comme auteur dramatique en 1905, alors que son père, l'acteur Lucien Guitry, se trouve au faîte de sa gloire. Ses premières comédies (Nono, Le Veilleur de nuit, La prise de Berg-Op-Zoom) révèlent des dons de verve et d'observation; mais la critique ne le prend guère au sérieux. Le succès remporté aux Bouffes-Parisiens par La Jalousie (1915), qui entrera au répertoire de la Comédie-Française, marque le début de sa grande faveur. Il devient, dès lors, l'enfant gâté du public parisien, qui applaudit avec le même élan ses comédies gaies (Faisons un rêve, 1916; Mon père avait raison, 1919; Désiré, 1927; Quadrille, 1937) et ses fantaisies historiques (Jean de la Fontaine, 1916; Deburau, 1918; Pasteur, 1919; Mozart, 1925). Il commence à s'imposer en outre comme un grand cinéaste. Son attitude sous l'occupation est sévèrement jugée et, après la Libération, il est incarcéré pendant quelque temps à Drancy. Il fait sa rentrée au théâtre en 1948 avec Le Diable boiteux et réalise de nouveaux films, mais son inspiration s'appauvrit. Il meurt après une longue maladie.

« Sacha Guitry débute comme auteur dramatique en 1905, alors que son père, l'acteur LucienGuitry, se trouve au faîte de sa gloire.

Ses premières comédies (Nono, Le Veilleur de nuit, La prise de Berg-Op-Zoom) révèlent des dons de verve et d'observation; mais la critique ne le prend guère au sérieux.

Le succès remporté aux Bouffes-Parisiens par La Jalousie (1915), qui entrera au répertoire de la Comédie-Française, marque le début de sa grande faveur.

Ildevient, dès lors, l'enfant gâté du public parisien, qui applaudit avec le même élan sescomédies gaies (Faisons un rêve, 1916; Mon père avait raison, 1919; Désiré, 1927; Quadrille, 1937) et ses fantaisies historiques (Jean de la Fontaine, 1916; Deburau, 1918; Pasteur, 1919; Mozart, 1925).

Il commence à s'imposer en outre comme un grand cinéaste.

Son attitude sous l'occupation est sévèrement jugée et, après la Libération, il est incarcéré pendant quelquetemps à Drancy.

Il fait sa rentrée au théâtre en 1948 avec Le Diable boiteux et réalise de nouveaux films, mais son inspiration s'appauvrit.

Il meurt après une longue maladie. Sacha Guitry a imprimé sa marque à l'esprit boulevardier.

Il part généralement d'un thème fort mince, incident plaisant ou aventure vaudevillesque, mais il agence habilement des péripéties et surtout il prodigue les motsd'auteur, les boutades, les paradoxes, les morceaux de bravoure, avec une étourdissante faconde.

Tour à tourprimesautier, désinvolte, impertinent, fantasque, extravagant, il est lui-même, sous des masques transparents, lehéros de ses comédies, qu'il interprète brillamment.

Quelques pièces d'un ton plus grave (Un sujet de roman, Franz Hals ou l'Admiration) témoignent d'une sensibilité méconnue, qu'émeuvent particulièrement les tribulations et les angoisses de l'artiste créateur.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles