rurbanisation.
Publié le 08/12/2021
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rurbanisation. n.f., néologisme désignant les nouvelles formes de
développement des villes, opérées à partir des années soixante. La rurbanisation est
caractérisée par l'installation dans des communes rurales d'habitants qui continuent
cependant à travailler dans la ville proche. Par rapport à la banlieue classique, il n'y a plus
dans ce cas continuité ou quasi-continuité d'un tissu de constructions avec la villecentre. Au contraire, dans un rayon pouvant dépasser plusieurs dizaines de kilomètres, il
s'agit d'une imbrication d'espaces ruraux et de zones urbanisées périphériques.
Pavillons, petits lotissements, « nouveaux villages » se disséminent dans un espace rural
qui reste prédominant en surface : c'est le phénomène du « mitage ».
Le phénomène a débuté dans les pays anglo-saxons ; d'ailleurs, le mot n'est que la
forme française du rurban anglais, obtenu par la contraction de rural e t urban. Les
raisons de ce type d'expansion urbaine sont multiples. La cherté et l'exiguïté des
logements, ainsi que la pollution ou le manque d'espaces verts en ville ont poussé à un
exode urbain. Des membres des classes moyennes, à niveau de vie relativement élevé,
ont trouvé là des conditions de vie conjuguant les attraits de la campagne et de la ville.
Les « rurbains », ou « néo-ruraux », sont en majorité des couples jeunes ou d'âge
moyen, ayant des enfants et travaillant dans le secteur tertiaire. Toutefois, la
rurbanisation pose de nombreux problèmes. Elle accroît la dépendance de ces espaces
vis-à-vis de la ville-centre, occupe une grande partie de l'espace agricole
(1 500 hectares par an en Île-de-France), rend onéreuse la mise en place
d'équipements publics face à une population dispersée, amplifie les mouvements
pendulaires (commuting), crée des tensions entre ruraux et rurbains. En contrepartie,
elle est un facteur de rajeunissement de la population et d'animation de la vie locale. Le
développement de ces « villes éparpillées » semble se ralentir en raison du coût des
transports, des réhabilitations urbaines et des changements de mentalités ; on a
discerné les prémices d'une tendance au retour vers la ville-centre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
campagne - Les campagnes dans le monde contemporain
espace rural
exode rural
habitat - L'habitat urbain - La banlieue
Megalopolis
suburbanisation
ville - Géographie du phénomène urbain - Les caractéristiques d'une ville
ville nouvelle
Les livres
rurbanisation, page 4524, volume 8
ville - exemple de rurbanisation, à Québec, au Canada, page 5543, volume 10
rurbanisation. n.f., néologisme désignant les nouvelles formes de
développement des villes, opérées à partir des années soixante. La rurbanisation est
caractérisée par l'installation dans des communes rurales d'habitants qui continuent
cependant à travailler dans la ville proche. Par rapport à la banlieue classique, il n'y a plus
dans ce cas continuité ou quasi-continuité d'un tissu de constructions avec la villecentre. Au contraire, dans un rayon pouvant dépasser plusieurs dizaines de kilomètres, il
s'agit d'une imbrication d'espaces ruraux et de zones urbanisées périphériques.
Pavillons, petits lotissements, « nouveaux villages » se disséminent dans un espace rural
qui reste prédominant en surface : c'est le phénomène du « mitage ».
Le phénomène a débuté dans les pays anglo-saxons ; d'ailleurs, le mot n'est que la
forme française du rurban anglais, obtenu par la contraction de rural e t urban. Les
raisons de ce type d'expansion urbaine sont multiples. La cherté et l'exiguïté des
logements, ainsi que la pollution ou le manque d'espaces verts en ville ont poussé à un
exode urbain. Des membres des classes moyennes, à niveau de vie relativement élevé,
ont trouvé là des conditions de vie conjuguant les attraits de la campagne et de la ville.
Les « rurbains », ou « néo-ruraux », sont en majorité des couples jeunes ou d'âge
moyen, ayant des enfants et travaillant dans le secteur tertiaire. Toutefois, la
rurbanisation pose de nombreux problèmes. Elle accroît la dépendance de ces espaces
vis-à-vis de la ville-centre, occupe une grande partie de l'espace agricole
(1 500 hectares par an en Île-de-France), rend onéreuse la mise en place
d'équipements publics face à une population dispersée, amplifie les mouvements
pendulaires (commuting), crée des tensions entre ruraux et rurbains. En contrepartie,
elle est un facteur de rajeunissement de la population et d'animation de la vie locale. Le
développement de ces « villes éparpillées » semble se ralentir en raison du coût des
transports, des réhabilitations urbaines et des changements de mentalités ; on a
discerné les prémices d'une tendance au retour vers la ville-centre.
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Les corrélats
campagne - Les campagnes dans le monde contemporain
espace rural
exode rural
habitat - L'habitat urbain - La banlieue
Megalopolis
suburbanisation
ville - Géographie du phénomène urbain - Les caractéristiques d'une ville
ville nouvelle
Les livres
rurbanisation, page 4524, volume 8
ville - exemple de rurbanisation, à Québec, au Canada, page 5543, volume 10
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