ROMAN ET CINÉMA
Publié le 09/12/2021
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Le cinéma a trouvé dès ses origines dans le roman une mine inépuisable de sujets. Un art nouveau était né. Un nouveau langage était né. Mais il reste encore souvent dépendant du livre. Dès 1902, on réalise une adaptation cinématographique de Robinson Crusoé, et en 1903, un premier Don Quichotte. Émile Zola aurait pu voir en 1902 la première adaptation de l'Assommoir intitulée les Victimes de l'alcoolisme, de Ferdinand Zecca. En ce qui concerne Victor Hugo, il y eut pour les seuls Misérables dix-sept adaptations entre 1906 et 1958. Nous n'avons retenu que les adaptations connues ou d'accès facile. Le cinéphile prolongera de lui-même les références.
Le cinéma a trouvé dès ses origines dans le roman une mine inépuisable de sujets. Un art nouveau était né. Un nouveau langage était né. Mais il reste encore souvent dépendant du livre. Dès 1902, on réalise une adaptation cinématographique de Robinson Crusoé, et en 1903, un premier Don Quichotte. Émile Zola aurait pu voir en 1902 la première adaptation de l'Assommoir intitulée les Victimes de l'alcoolisme, de Ferdinand Zecca. En ce qui concerne Victor Hugo, il y eut pour les seuls Misérables dix-sept adaptations entre 1906 et 1958. Nous n'avons retenu que les adaptations connues ou d'accès facile. Le cinéphile prolongera de lui-même les références.
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- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des œuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma» par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivalent
- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des oeuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma » par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivale
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