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Robert d'Anjou, dit le Sage1278-1343Le plus puissant peut-être des rois d'une Sicile, qui n'a plus rien d'insulaire, réduite commeelle est à Naples et, il est vrai, à son énorme domaine.

Publié le 23/05/2020

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« Robert d'Anjou, dit le Sage 1278-1343 Le plus puissant peut-être des rois d'une Sicile, qui n'a plus rien d'insulaire, réduite comme elle est à Naples et, il est vrai, à son énorme domaine.

Boccace, qui avait vécu à sa cour (et qui aimait à exagérer), le définit comme “ le roi le plus savant que les mortels aient eu depuis Salomon ”.

Robert n'est roi que parce que son frère Louis (saint Louis de Toulouse) lui cède la couronne, mais de la royauté il fait l'apprentissage précoce en qualité de vicaire de son père.

Juriste habile, administrateur juste, pieux et attaché aux arts (il “ examinera ” Pétrarque avant que celui-ci soit couronné au Capitole, il fera travailler Giotto et Simone Martini), Robert met debout une œ uvre solide, sans panache peut-être, mais qui apporte au pays la prospérité : ses conseillers Nicolas d'Alife Andrea d'Isernia, Bartolomeo de Capoue ont laissé un nom.

Maître de tout le Sud du Piémont et des diverses villes qui l'ont choisi pour seigneur, Robert est le chef militaire du parti guelfe, dont le pape, en Avignon, reste l'inspirateur et Florence le banquier.

Ainsi Robert tiendra-t-il en échec Henri VII et Louis de Bavière quand ceux-ci descendront en Italie pour se faire couronner : et, à Avignon entre 1319 et 1324 pour préparer la campagne définitive contre les Gibelins, il propose au pape de laisser l'Empire indéfiniment vacant… Cela ne l'empêche pas de s'opposer au pape, quand celui-ci essaye de rétablir sa puissance temporelle en Italie centrale, ce pape Jean XXII qui détestait Robert à cause de son franciscanisme militant. Robert n'aura pas de chance avec ses fils : Pierre d'Eboli périt à la bataille de Montecatini (1315) contre Uguccione et Castracani, et Charles de Calabre meurt prématurément.

La régence, pour la petite Jeanne Ire sera tenue par Sancia, l'épouse de Robert, qui, dès 1319, s'était vouée à la vie monacale : ce qui expliquera peut-être les passions de la reine du Décaméron.. »

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