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Rions un peu... mais pas que !

Publié le 18/11/2021

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Séance 2 : La relation maître/servante (Lecture de l’acte I scène 5) La scène 5 s’ouvre par un quiproquo entre Angélique et Argan puisque celui-ci lui annonce son mariage, qu’elle pense être avec Cléante, or c’est avec Thomas Diafoirus. Argan donne 2 raisons à ce mariage : sa propre santé et intéressant financièrement parlant (Analyse linéaire – texte n°1) Citation Procédé Interprétation (= effet produit) l.1 : ‘’Je lui commande absolument’’ Et T. répond ‘’Je lui défends absolument’’ Parallélisme  T. fait exprès de reprendre la même structure  Effet comique L1 : verbe ‘’commande’’ + adv de manière ‘’absolument’’  Termes excessifs  Forme d’hyperbole Argan essaie d’affirmer son autorité L2 : ‘’et moi, je’’ Répétition pronom 1e personne Elle affirme son avis en tant que Toinette L3 : ‘’où est-ce donc que nous sommes ?’’ Question rhétorique Argan pose cette question pour rappeler à Toinette qu’ils sont chez lui, donc elle n’a pas à avoir cette attitude L3 : ‘’coquine de servante’’ Terme péjoratif Il lui reproche son attitude et il lui rappelle aussi leur statut respectif : opposition ‘’maître et servante’’ L5 : ‘’fait, sensée, redresser’’ Une assonance en [é] Sensée + adj mélioratif qui s’oppose au coquine T dit implicitement qu’A n’agit pas avec raison L7 : ‘’Ah !’’ ‘’Insolente ! Il faut que je t’assomme’’  Interjection  2 phrases exclamatives Argan s’énerve + hyperbole : veut assommer Toinette Cette réaction parait excessive + didascalie : ‘’court après Toinette’’ L’importance de la didascalie Déplacement du perso : on a franchi un palier, A. n’a plus de patience L8 : ‘’Il est de mon devoir…’’ Phrase déclarative Toinette garde son calme + Utilise le terme ‘’devoir’’ Sorte d’intensification du vocabulaire Considère qu’elle a une responsabilité L9-10 : ‘’en colère’’, ‘’un bâton à la main’’ Didascalie Le perso ne se calme pas + apparition d’un accessoire théâtral qui rappelle la force : A est démuni, n’est pas capable de rep à T autrement que par des gestes + menace : ‘’viens, viens’’ : lui donne par ordre auquel elle n’obéit pas Utilisation de l’impératif A perd toute crédibilité ; il refuse d’écouter ce qu’elle a à dire L11-12 : ‘’comme je dois’’ Effet d’écho Reprend le terme ‘’devoir’’ Et utilise aussi le terme ‘’folie’’ pour qualifier le comportement d’Argan L13-15-17 : ‘’Chienne !’’, ‘’Pendarde !’’, ‘’Caragne !’’ Gradation + vocabulaire familier/vulgaire A franchit un nouveau palier Plus de dialogue possible L14-16-18 : ‘’…’’ 2 négations : ‘’ne… jamais’’ / ‘’je ne veux point’’  Provocation : utilise le verbe ‘’consentir’’ alors que ce n’est pas sa décision T répond aux insultes d’A : garde son calme mais se dresse face à lui L18 : ‘’Et elle m’obéira plutôt qu’à vous’’ Forme de comparaison (‘’plutôt qu’à vous’’) très provocatrice T sous-entend qu’elle a plus de pouvoir que lui L19 : Apostrophe : ‘’Angélique’’ A interpelle sa fille pour lui demander de l’aide : ‘’tu ne veux pas’’ → ne répond pas à T → n’est pas capable de gérer la situation seule = aveu d’impuissance L20 : A ne répond pas vraiment : semble refuser de se mêler à la situation, lui donne simplement une mise en garde avec l’impératif : ‘’ne vous faites point…’’ L21 : ‘’si’’ + futur : proposition conditionnelle A insiste : ‘’Si tu ne me l’arrêtes, je te donnerai…’’ → s’en sert pour menacer Angélique L22 : ‘’Je la déshériterai, si elle vous obéit’’ T rebondit ; de nouveau, provocation →formule une menace, mais n’a aucun pouvoir → ≈ parodie d’A : effet comique de la menace qui n’en est pas une L23-24 : Importance de la didascalie A reconnait physiquement sa défaite + interjections : ‘’Ah ah !’’ + négation : je n’en puis plus’’ A reconnait verbalement sa défaite Intro : Jean-Baptiste Poquelin, connu sous le nom de Molière, est un dramaturge du 17ème siècle. Il joue avec sa troupe au théâtre du Petit Bourbon et se lie d’amitié avec le roi. Le malade imaginaire est une comédie. C’est la dernière pièce qu’il crée et joue. Le texte étudié ici est l’acte 1 scène 5 du Malade Imaginaire. Une contestation entre Toinette et Argan éclate au sujet du mariage arrangé d’Angélique. Problématique : En quoi la relation entre le maître et sa servante est particulière ? Nous allons nous demander en quoi Toinette inverse le rapport de pouvoir entre maître et servante dans cette scène ? Plan :  Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier dans les lignes 1 à 6, que Toinette tient tête à Argan, puis dans un second temps des lignes 7 à 18 qu’Argan devient violent envers Toinette et dans un troisième temps, des lignes 19 à 24 qu’Argan abandonne face à l’insolence de Toinette. Conclusion : Ainsi, après avoir vu que dans un 1er temps…puis que… et enfin qu’il abandonne face à son insolence, nous pouvons en conclure que Toinette, en hésitant pas à donner son avis, à s’opposer à Argan, allant même jusqu’à le provoquer, parvient à lui faire perdre ses moyens et rend en même temps la scène comique. On comprend donc que la servante joue un rôle important, ce qui va se confirmer dans la suite de la pièce puisqu’elle va aider Angélique à parvenir à ses fins. Séance 3 : La tonalité comique Rappel : Une tonalité est un caractère que l’on va chercher à donner à un texte en utilisant certaine caractéristiques (vocabulaires, procédés, ponctuations…). On va pouvoir transmettre à travers ce texte, certaines émotions et créer une certaine atmosphère La tonalité comique n’est pas utilisée que dans les pièces de théâtre, son but est de susciter/provoquer le rire, et des sentiments de joie

« Séquence 1 : Rions un peu… mais pas que ! Pa r ti e 1 : L’ œu v re i n t ég r a l e - Le M a l a d e i ma g i n a i re , M o l i è re ( 16 73) Cette pièce n’est-elle qu’une ‘’simple comédie’’ ? S é a n c e 1 : In tro d u ct i o n I) Rappels sur le contexte : le XVIIe siècle - Voir manuel page 138 à 143 - Voir vidéo Padlet XVIIe siècle - Les conditions de représentation théâtrale de l’époque A cette époque, les théâtres sont encore peu nombreux.

Il y en a qu’un seul à Paris au début du siècle.

Les comédiens jouent là où ils le peuvent (rue, auberges, …).

Les conditions de représentation ne sont pas simples.

Louis XIV va faire construire plusieurs salles la deuxième moitié du siècle, ce qui va permettre à l’art théâtrale de se développer davantage.

Cependant, les conditions de représentation sont encore très différentes de celle d’aujourd’hui (exemple : éclairage à la bougie moins de lumière plus dangereux, nobles sur scène donc scène réduite, le parterre est très réactif et bruyant).

Par contre, le théâtre reste un art qui reste accessible aux mondes car le parterre n’est pas cher. II) L’auteur (le dramaturge) De son vrai nom, Jean-Baptiste POQUELIN, né en 1622 et mort en 1673, vient d’une famille bourgeoise, qui est assez aisé pour lui offrir des études (en droit).

Il se passionne pour le théâtre et laisse tomber le droit.

En 1643, il rencontre Madeleine BEJART (comédienne et maitresse de JB) avec qui il va fonder sa première troupe de théâtre.

Il a tenté la tragédie, mais ce fut un échec.

Pendant 13 ans, avec sa troupe de théâtre, il se déplace en France.

Ils reviennent à Paris en 1658.

Là, il attire l’attention du roi qui va l’installer dans le théâtre du Petit Bourbon. III) L’œuvre La comédie-ballet (‘’théâtre total’’) est une comédie qui comporte des intermèdes dans lesquelles on trouve de la musique et de la danse. Molière est à l’origine de ce concept, et qui a travaillé dessus.

Il : a commencé à travailler avec Lully, puis Charpentier (danse).. »

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