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Résumé: Le Père Goriot dans La Comédie Humaine d'HONORÉ DE BALZAC

Publié le 09/12/2021

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« Le Père Goriot dans La Comédie Humaine d'HONORÉ DE BALZAC Honoré de Balzac (1799-1850) est en 1835 un homme qui, ruiné par ses entreprises d'éditeur, s'est lancé depuis1829 avec les Chouans dans une carrière littéraire ; elle se poursuivra durant vingt ans par la publication de 95ouvrages et l'ébauche de 48 autres.Ce bourreau de travail, qui écrit le Père Goriot à raison de vingt heures quotidiennes entre septembre 1834 etjanvier 1835, mène en outre une vie mondaine très active, aime, et, pareil à ses personnages, consume son énergiesans la ménager.Le Père Goriot apparaît entre le Rouge et le Noir (1830) et la Chartreuse de Parme (1839), après Notre-Dame deParis (1831) et dix ans avant que Victor Hugo ne conçoive les Misérables, oeuvre dans laquelle l'influence de Balzacest perceptible.

Il est enfin contemporain des romans de George Sand (Indiana, 1832 ; Lélia, 1833). 1829, Les Chouans.1834, Le Recherche de l'absolu1830, Gobseck.1835, Le Père Goriot.1835, Le Lys dans la Vallée,1831, La Peau de chagrin.

1837, Grandeur et décadence1831, La Duchesse de Lan- de César Birotteau.geais.

1837, Illusions perdues.1832, Le Colonel Chabert.

1839, Splendeurs et misères1841, Une ténébreuse affaire.1833, Eugénie Grandet.1846, La Cousine Bette.1847, Le Cousin Pons. A la Maison Vauquer se trouvent rassemblés comme par un étrange hasard des types humains bien singuliers : lepère Goriot, autrefois riche fabricant de vermicelle et de pâtes d'Italie ; Monsieur Vautrin, qui se prétendait anciennégociant ; Eugène de Rastignac, jeune provincial pauvre venu d'Angoulême à Paris pour y étudier le droit.

Lespensionnaires croient que le père Goriot, qui, depuis six ans qu'il s'est retiré chez Mme Vauquer, n'a cessé de réduireson train de vie, se ruine pour des femmes.

Celles-ci sont en réalité ses filles, Anastasie, l'aînée, comtesse deRestaud, et Delphine, la cadette, qui a épousé un banquier, le baron de Nucingen.Rastignac, poussé par la curiosité et l'ambition, se rend chez Mme de Restaud « en se livrant pendant la route à cesespérances étourdiment folles qui rendent la vie des jeunes gens si belle d'émotion » (p.

67).

Mais, dès la premièreentrevue, il se ferme la porte des Restaud en rappelant maladroitement à Anastasie qu'elle est une demoiselleGoriot, la fille d'un vermicellier.

Il fait alors appel à sa parente, Mme de Beausé7.nt, qui lui conseille de se faireprésenter à Delphine de Nucingen, qui hait sa sœur : « Il existe quelque chose de plus épouvantable que ne l'estl'abandon du père par ses deux filles, qui le voudraient mort.

C'est la rivalité des deux soeurs entre elles » (p.

88).Vautrin, qui, de son côté, s'est pris pour Rastignac d'une étrange affection, veut lui confier les secrets de laréussite.

Il lui suggère de se servir de sa liaison avec Delphine de Nucingen pour satisfaire son ambition.

Cettemachination fait horreur au jeune homme, mais il ne peut s'empêcher d'admirer « le cynisme même de ses idées et...l'audace avec laquelle il étreignait la société » (p.

155).

Sur ces entrefaites, Vautrin est dénoncé comme l'ancienforçat Trompe-la-mort, et, lors de son arrestation, il exhale sa haine de la société.Le père Goriot, qui a tout donné à ses filles, son amour, son argent, agonise à présent sur un grabat ; ce n'est plusqu'un « débris » dont Rastignac prend soin comme s'il eût été son fils.

Rien ne peut convaincre les deux soeurs dese rendre au chevet de leur père, si ce n'est pour qu'il leur vienne en aide encore une fois, car elles sont ruinées.

Etle père Goriot meurt misérablement.

Rastignac engage sa montre pour payer l'enterrement qui ne sera suivi que desvoitures armoriées, mais vides, de ses deux gendres, et des gens de ses deux filles.

Inspiré par le drame sublime dupère Goriot, la vindicte de Vautrin, l'ingratitude et l'hypocrisie de la société, Rastignac jette un défi à « ce beaumonde dans lequel il avait voulu pénétrer » : « A nous deux maintenant ! » (p.

254). • Un rêve de paternité : le père est à son tour un créateur qui vit par personnes interposées, c'est-à-dire lesenfants, la vie qu'il a engendrée.

A ce thème majeur se joint un autre, celui de l'éducation : c'est Rastignac, en quiVautrin voudrait reconnaître un fils spirituel, et qui essaie filialement d'adoucir les derniers instants de Goriot, quiporte le message d'avenir de l'oeuvre.Ce qu'il y a de familier dans le titre, «le père Goriot » (p.

74), grandit peut-être encore la notion de « paternité »que Balzac pousse au sublime : « Quand j'ai été père, j'ai compris Dieu.

» Le père est un Père Éternel (p.

91).

Rienne peut blesser davantage Goriot que de mettre en doute sa paternité (p.

47).

Son seul bonheur vient de celui deses filles : « Se sont-elles bien amusées ? » (p.

234) et sa douleur de leurs épreuves : « Elles ne sont pasheureuses ! » (p.

219).

Pour cet homme qui « représentait la Paternité » (p.

251) et qui, semblable au roi Lear3, estdépossédé par ses filles et finit nu, comment ne pas imaginer que « la patrie périra si les pères sont foulés aux pieds» (p.

239) ? • Une cellule : le Père Goriot est une sorte de cellule biologique autour de laquelle se développe dans sa diversité letissu tout entier de la Comédie Humaine.

A partir de ce centre, une sorte de rayonnement se propage dans toutesles directions : le Père Goriot, par la réapparition de ses personnages, se prolonge, directement ou indirectement,dans la presque totalité des autres romans de Balzac.. »

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