Databac

Résumé: La Modification de MICHEL BUTOR

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Résumé: La Modification de MICHEL BUTOR. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Après avoir enseigné la philosophie au lycée de Sens, Michel Butor (né en 1926) part en Haute Egypte comme professeur de français, puis devient lecteur à l'Université de Manchester. En 1952, il découvre l'Italie qui marquera profondément son œuvre. Attaché à élaborer dans un « laboratoire du récit » de nouvelles techniques du roman, il s'interroge sur l'efficacité de ses investigations et, après 1960, renonce progressivement au genre romanesque. 1954, Passage de Milan. 1965, 6.810.000 litres d'eau par seconde. 1956, L'Emploi du temps. 1957, La Modification. 1970, La Rose des vents. 1960, Degrés / Répertoire. 1973, Intervalle. 1962, Mobile / Réseau aérien. 1978, Boomerang. 1963, Description de San Marco.

« La Modification de MICHEL BUTOR Après avoir enseigné la philosophie au lycée de Sens, Michel Butor (né en 1926) part en Haute Egypte commeprofesseur de français, puis devient lecteur à l'Université de Manchester.

En 1952, il découvre l'Italie qui marqueraprofondément son œuvre.

Attaché à élaborer dans un « laboratoire du récit » de nouvelles techniques du roman, ils'interroge sur l'efficacité de ses investigations et, après 1960, renonce progressivement au genre romanesque. 1954, Passage de Milan.1965, 6.810.000 litres d'eau par seconde.1956, L'Emploi du temps.1957, La Modification.1970, La Rose des vents.1960, Degrés / Répertoire.1973, Intervalle.1962, Mobile / Réseau aérien.1978, Boomerang.1963, Description de San Marco. Un homme de quarante-cinq ans se rend à Rome par le train.

Il va y rejoindre sa maîtresse, Cécile Darcella, qu'il arencontrée deux ans plus tôt et qui travaille à l'ambassade de France.

Leurs rencontres espacées, lors de voyages àRome, ne lui suffisent plus.

Bien qu'il laisse derrière lui, en partant, sa femme Henriette et ses enfants, il a l'intentionde ramener Cécile à Paris, de lui trouver du travail, de vivre avec elle : « Ce voyage devait être une libération, unrajeunissement, un grand nettoyage de votre corps et de votre tête...

» (p.

26).

Il anticipe la surprise et la joie deCécile à son arrivée, quand il lui révélera les bonnes nouvelles.Cependant, dans ce compartiment qu'il prend peu à peu en horreur, en face de ces voyageurs qui lui rappellent dessouvenirs, tandis que les paysages qui défilent dans le rectangle de la fenêtre jalonnent son itinéraire, et quechaque nouveau tunnel réveille de nouveaux rêves ou de nouveaux cauchemars, s'amorce en lui une modification.

Ledoute s'installe en lui, bénéficiant de cette torpeur des trains de nuit.

Sa détermination s'effrite.

Commentexpliquera-t-il la situation à Henriette, sachant bien qu'elle refusera le divorce (p.

136) ? Et Cécile ? Sera-t-elleheureuse à Paris ? Leur liaison ne perdra-t-elle pas ce charme que Rome lui conférait ? « 11 est maintenant certainque vous n'aimez véritablement Cécile que dans la mesure où elle est pour vous le visage de Rome » (p.

238).

Letrain approche de Rome : « Impuissant, vous assistiez à cette trahison de vous-même » (p.

151).

Une certitude sefait jour : « Si elle vient à Paris, je la perds » (p.

189).

Si bien qu'il ne verra même pas Cécile (p.

245) et reprendrale prochain train pour Paris.

C'est désormais avec Henriette qu'il se promet de revenir à Rome. • Le « vous » : ce qui frappe le lecteur, c'est l'emploi du vous et du présent de l'indicatif: l'auteur a l'air d'insinuerque celui qui lit son livre en est le héros, puisque c'est à lui qu'il s'adresse et que l'action semble concomitante.

Telleest la grande originalité de ce livre qui supprime le héros parce que le héros, c'est le lecteur. • L'intrigue : elle n'est qu'apparente, et, au fond, n'a aucune importance.

Le voyage réel, soigneusement minutéavec la précision d'un indicateur de chemins de fer, fait illusion.

C'est d'un itinéraire intérieur qu'il s'agit, le nôtre,qui, nous entraînant loin de ce compartiment (unité de lieu) et de ce Paris-Rome en vingt-quatre heures (unité detemps), entre ces deux femmes et ces deux lieux aux extrémités du voyage, nous convie à des déplacementssubtils.

Deux temps ainsi se font concurrence : tendu entre son passé et son avenir, Léon Delmont cesse d'existerentre la cour des départs et celle de arrivées. • Symbolisme du lieu : au réalisme dérisoire du train, s'oppose une mythologie des réminiscences qui s'attachent auxlieux.

C'est la splendeur baroque de Rome qui éclipse Cécile, ou la passion que Cécile lui inspire qui colore Rome àses yeux d'une beauté nouvelle.

Rome continuera-t-elle d'exister pour lui sans Cécile ? Cinéma : Michel Worms.

la Modification (1970).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles