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Résumé et analyse: Les « Amours » de Ronsard

Publié le 15/05/2020

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« Résumé et analyse: Les « Amours » de Ronsard C'est dans la poésie amoureuse et dans le sonnet que Ronsard a excellé.

Les trois livres de ses Amours sont lapartie de son oeuvre aujourd'hui la plus goûtée : elle n'a rien perdu de sa fraîcheur et de sa grâce mélancolique.Chacun de ces recueils s'adresse, non à une Iris en l'air, mais à une jeune fille différente que des recherchessavantes ont pu identifier avec certitude.Le premier livre à Cassandre (1552) a pour inspiratrice la belle Cassandre Salviati, que le poète en sa jeunesse eûtsouhaité d'épouser, et qui lui préféra le seigneur du Pray.

C'est à elle qu'est adressée l'odelette fameuse : Mignonne allons voir si la rose... Cependant, en 1555, Ronsard rencontrait à Bourgueil une petite paysanne de quinze ans, Marie.

Il célèbre cetterose de mai, sur un mode plus humble que l'altière Cassandre, et l'amour de cette fille des champs lui rend chers lesbois et les prés, cadre naturel de sa grâce ingénue : Marie levez-vous, ma jeune paresseuse,Jà la gaie alouette au ciel a fredonné Il eut la douleur de survivre à Marie : Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que roses. Il devait aimer encore une fois, au soir de sa vie, cette noble Hélène de Surgères, demoiselle d'honneur de la reine,jeune, belle, cultivée, « la vertu de notre âge ».

C'est à elle qu'est adressé le sonnet : Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle... A travers toute cette poésie amoureuse de Ronsard circule l'idée qui lui donne son charme de mélancolie ci en fait laprofondeur, ce thème cher aux anciens de la brièveté de la vie, qui fait planer sur nos joies éphémères l'ombre de lamort.

D'abord accueilli avec froideur, Ronsard parvient, entre 1550 et 1558, à s'imposer.

Il est reconnu à l'unanimité parses compagnons de la Pléiade comme le « prince des poètes » ; ses recueils circulent à la Cour et sont réédités àplusieurs reprises, bien qu'ils rompent avec les grands principes de la poésie de l'époque.

Dix ans après ses débuts,Ronsard n'hésitera pas à proclamer lui-même sa royauté littéraire. Dans ce recueil de poèmes lyriques, Pierre de Ronsard chante l'amour à travers les femmes qu'il a aimées avec unesensibilité et un style sans pareil pour l'époque. L'éternel fémininEn avril 1545, lors d'une fête à Blois, Ronsard rencontre Cassandre Salviati, fille d'un banquier italien.

En 1555, ils'éprend d'une modeste paysanne, Marie Dupin.

Les Sonnets pour Hélène, fille d'honneur de Catherine de Médicis,paraissent en 1578.

Trois femmes qu'il chante avec fougue et tendresse, en criant ou en murmurant, mais presquetoujours dans la douleur.

Des éclats affectifs pour Cassandre, il passe à un amour plus mélancolique pour Hélène.Après l'emballement de son jeune âge, il atteint l'amour platonique.

La réflexion va lui permettre d'expliquer sadouleur et par là même de l'amenuiser, de la tarir.

Jeune, il cherche la passion, aussi déchirante soit-elle ; àcinquante ans, il aspire à l'effleurement et à la douceur.

Ce platonisme l'amène à idéaliser, à éterniser la femme qu'ilaime et à essayer de comprendre l'énigme de l'amour.

Car plus que Cassandre, Marie, Hélène ou Sinope, c'estl'amour qu'il chante et dont il essaie de percer le mystère.

Elles ne sont plus ces femmes aux gorges d'ivoire, auxlèvres carminées ou aux regards céruléens, elles sont l'éternel féminin.. »

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