reliure.
Publié le 08/12/2021
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reliure. n.f., art d'assembler les feuillets d'un livre sous une couverture. C'est une véritable
technique qui consiste en une série d'opérations dont le bon déroulement exige un artisan
entraîné et habile possédant l'outillage (massicot, cousoir, presses, etc.) et les matériaux
adaptés. Une terminologie bien précise s'attache aux différentes étapes de la reliure comme
aux outils qu'elle nécessite. On distingue aujourd'hui plusieurs types de reliures : les reliures en
pleine peau, les demi-reliures (dont seul le dos est recouvert de cuir), les reliures à la Bradel,
moins élaborées et permettant d'utiliser uniquement du papier ou du tissu. Les cuirs employés
sont le veau, le maroquin, le chagrin et la basane.
Évolution de l'art de la reliure.
On peut faire remonter les premières reliures à l'époque de l'apparition du parchemin en
Europe, vers le IVe siècle. Les cahiers de parchemin manuscrits se trouvaient cousus entre
deux planches de bois (les ais) recouvertes de cuir, de tissus raffinés ou de plaques de
métal orfévrées, décorées parfois de pierres précieuses ou de diptyques en ivoire. À la
Renaissance, avec l'apparition du papier et l'utilisation de l'imprimerie, les reliures
s'allégèrent : on remplaça le bois des ais par du carton (désormais, les plats) ; on dora le
bord des feuilles du livre (la tranche) ; le cuir devint le matériau communément utilisé en
couverture. Il était décoré de mosaïques (incrustations en cuir de différentes couleurs) ou
orné de motifs estampés à froid ou dorés. La technique de la dorure, d'origine persane, fut
introduite en France par le biais de l'Italie ; sur cuir, elle se pratique au moyen de fers
(roulettes, fleurons, plaques, etc.). Les décors évoluèrent selon les époques (filets,
entrelacs, semis, dentelles...), reflétant l'art grandissant des relieurs et doreurs, dont le
raffinement atteignit son apogée au XVIIIe siècle. L'apparition, au XIXe siècle, de la reliure
dite industrielle, permettant la diffusion des livres en grande série, donna dorénavant à la
reliure traditionnelle un statut de métier d'art, pratiqué sur des exemplaires uniques pour
une clientèle de bibliophiles. Les relieurs contemporains font preuve d'une très grande
créativité. Accordant la couverture du livre à son contenu, ils utilisent parfois les matériaux
les plus nouveaux et réalisent d'authentiques oeuvres d'art.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
reliure
reliure
reliure
reliure
d'un livre monastique, page 4295, volume 8
à entrelacs, page 4295, volume 8
- décor « à la dentelle », page 4295, volume 8
de Roger Devauchelle, page 4295, volume 8
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
brochage - 1.RELIURE
cuir
imprimerie - La photocomposition
mégisserie
Les livres
reliure - schémas, page 4296, volume 8
reliure. n.f., art d'assembler les feuillets d'un livre sous une couverture. C'est une véritable
technique qui consiste en une série d'opérations dont le bon déroulement exige un artisan
entraîné et habile possédant l'outillage (massicot, cousoir, presses, etc.) et les matériaux
adaptés. Une terminologie bien précise s'attache aux différentes étapes de la reliure comme
aux outils qu'elle nécessite. On distingue aujourd'hui plusieurs types de reliures : les reliures en
pleine peau, les demi-reliures (dont seul le dos est recouvert de cuir), les reliures à la Bradel,
moins élaborées et permettant d'utiliser uniquement du papier ou du tissu. Les cuirs employés
sont le veau, le maroquin, le chagrin et la basane.
Évolution de l'art de la reliure.
On peut faire remonter les premières reliures à l'époque de l'apparition du parchemin en
Europe, vers le IVe siècle. Les cahiers de parchemin manuscrits se trouvaient cousus entre
deux planches de bois (les ais) recouvertes de cuir, de tissus raffinés ou de plaques de
métal orfévrées, décorées parfois de pierres précieuses ou de diptyques en ivoire. À la
Renaissance, avec l'apparition du papier et l'utilisation de l'imprimerie, les reliures
s'allégèrent : on remplaça le bois des ais par du carton (désormais, les plats) ; on dora le
bord des feuilles du livre (la tranche) ; le cuir devint le matériau communément utilisé en
couverture. Il était décoré de mosaïques (incrustations en cuir de différentes couleurs) ou
orné de motifs estampés à froid ou dorés. La technique de la dorure, d'origine persane, fut
introduite en France par le biais de l'Italie ; sur cuir, elle se pratique au moyen de fers
(roulettes, fleurons, plaques, etc.). Les décors évoluèrent selon les époques (filets,
entrelacs, semis, dentelles...), reflétant l'art grandissant des relieurs et doreurs, dont le
raffinement atteignit son apogée au XVIIIe siècle. L'apparition, au XIXe siècle, de la reliure
dite industrielle, permettant la diffusion des livres en grande série, donna dorénavant à la
reliure traditionnelle un statut de métier d'art, pratiqué sur des exemplaires uniques pour
une clientèle de bibliophiles. Les relieurs contemporains font preuve d'une très grande
créativité. Accordant la couverture du livre à son contenu, ils utilisent parfois les matériaux
les plus nouveaux et réalisent d'authentiques oeuvres d'art.
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reliure
reliure
reliure
reliure
d'un livre monastique, page 4295, volume 8
à entrelacs, page 4295, volume 8
- décor « à la dentelle », page 4295, volume 8
de Roger Devauchelle, page 4295, volume 8
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brochage - 1.RELIURE
cuir
imprimerie - La photocomposition
mégisserie
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