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Relations France QuébecDepuis l'ère de la décolonisation, la France a toujours gardé des liens étroits avec ses anciennes colonies que ce soit le Sénégal, le Cameroun ou le Québec.

Publié le 22/05/2020

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« Relations France Québec Depuis l’ère de la décolonisation, la France a toujours gardé des liens étroits avec ses anciennes colonies que ce soit le Sénégal, le Cameroun ou le Québec.

Encore aujourd'hui sesanciennes colonies ont gardé un héritage exceptionnel de leur mère patrie; la langue de Molière.

Dès lors, ces relations dites particulières entrent ces « États » et la France a amenéplusieurs personnes à se pencher sur le sujet.

C’est ainsi, qu’un universitaire diplômé des hautes études internationales de Genève, Frédéric Bastien, maintenant professeur àl’Université du Québec à Montréal et également journaliste pour l’Agence France-Presse, le Devoir, la Presse et l’Actualité; a décidé d’écrire un livre « Relations particulières : la Franceface au Québec après De Gaulle », où ces relations particulières tissées au fil des années et surtout après le passage du Général de Gaulle deviendront un enjeu important dans lapolitique française. Pour débuter, ces relations particulières entre la France et le Québec après De Gaulle n’ont pas toujours été particulières; encore moins avec son État fédéral, le Canada.

Ce devoir de laFrance envers le Québec qui est la seule représentation francophone en Amérique amènera les présidents de la France a joué des pieds et des mains dans le système gouvernementalcanadien avec l’idée émergente d’indépendance dans la seule province entièrement dite francophone du Canada et l’héritage gaulliste parfois pesant que laisse derrière lui Charles deGaulle, cette phrase célèbre dite du haut d’un balcon à Montréal le 24 juillet 1967 « Vive le Québec libre ». Par la suite, en 1968, est alors élu au pouvoir le dauphin du Général; Georges Pompidou.

Tout au long de son mandat en temps que président de la République française, il suivra lestraces de son mentor, tout en évitant les initiatives rocambolesques, en essayant de garder les relations franco-québécoises au premier plan par rapport au gouvernement fédéral sanspour autant dénigré les relations franco-canadiennes au contraire de son prédécesseur.

Par contre, cela restera une dure tâche avec à la tête du gouvernement du Québec un cheflibéral profédéraliste soit Robert-Bourassa.

Celui-ci conçoit qu’il n’a pas besoin de la France pour arriver à diriger son gouvernement et que celle-ci n’est pas sa seule partenaireéconomique.

Également, tout au long de son mandat, il devra faire face à un premier ministre possédant de l’envergure, Pierre Trudeau et son gouvernement fédéraliste retissant quantaux relations que peut posséder la France avec le Québec, mais aussi le fait que la capitale canadienne veut diriger et mettre sous son ordre ces relations quel quels sont; économiqueet/ou culturelle. Georges Pompidou ne sera jamais réélu.

Il sera victime d’une sorte de leucémie qui l’emportera durant sa septième année de mandat.

Dès lors, en 1974, de nouvelles élections sontmises sur pied et c’est Valéry Giscard d’Estaing un français qui a vécu quelques mois au Québec qui devient le troisième président de la Ve République française.

En arrivant au pouvoir,la première chose qu’il veut faire, c’est instaurer une ère de changement c'est-à-dire, qu’il veut se détourner du gaullisme qui selon lui accorde trop d’importance à la cause québécoise,car ils n’ont croit-il aucune chance de devenir indépendant avec un parti libéral au pouvoir et qu’il préfère renforcer les liens d’amitié avec d’autres pays pour ainsi être amis de tous.

Parcontre, avec la défaite du parti libéral à l’élection provinciale québécoise et la victoire inattendue du parti québécois, le président devra changer sa politique et réaffirmer que la Francesera toujours en arrière du Québec pour sa cause dans le cas où le il choisirait la voie de l’indépendance et que désormais pour les sujets d’intérêt commun ils agiront ensemble peut-importe ce que dit la capitale fédéral. Pendant le mandat de Valéry Giscard d’Estaing, le parti socialiste pris de l’ampleur à un point tel qu’il réussit a brisé un a un les obstacles pour devenir une opposition forte auxprochaines élections présidentielles.

C’est donc en 1982, que s’amène au pouvoir un parti qui n’est pas de droite encore moins gaulliste avec à sa tête, un homme n’aimant vraiment pasle Québec; François Mitterrand, car il est trop associé à De Gaulle.

Avec cette arrivée au pouvoir, un effritement des relations franco-québécoises se fait sentir; celle-là même qui sousGiscard, allait si bien.

En ce qui a trait à la relation franco-canadienne, il assure au premier ministre Pierre Trudeau que ce sera différent; la politique française ne s’ingèrera pas dans lapolitique canadienne. Sous ses deux mandats, Mitterrand tentera de faire un sommet francophone pour redonner une image positive de son parti et de lui-même aux yeux des français et ainsi réélus.

Lorsqu’ilest question du sommet, le Canada y faisant parti, ne veut en aucun cas que le Québec y soit invité, car y seront traité des sujets qui ne touchent en aucun cas le gouvernementprovincial.

Mitterrand suivra donc pour l’instant le verdict du Canada.

Par contre, à la dernière minute, il changera d’avis, car le Québec après de mainte tentative ayant échoué allaitdécider de boycotter ce sommet et la France ne peut se permettre de se mettre à dos son seul allié en Amérique donc le gouvernement de Mitterrand se doit de l’accepter. Après la défaite de Mitterrand en 1995 face à son ancien premier ministre Jacques Chirac, celui-ci prend le pouvoir.

Par contre, même s’il y a présentement au pouvoir un fervantadmirateur du Général De Gaulle, le parti québécois alors au pouvoir n’a point son appui, car depuis que celui-ci c’est allié au parti socialiste lors de la dernière présidentielle, Chirac à unfaible pour les fédéralistes.

Même si le président ne réagit pas face à la possibilité d’indépendance du Québec avec le référendum de 1995, de hauts responsables français pro-Québecs’activent, ils affirment que la France doit supporter le Québec en cas d’un Oui et faire pression sur les autres pays pour qu’ils le soutiennent également.

Par contre, il s’avéra que laréponse fut non, mais le Québec avait gagné un appui de taille; la France ne le laissera plus jamais seul. Dans tous les cas, selon l’auteur, la France a toujours eu une politique québécoise, car chaque président sous l’ère de la Ve république, qu’il soit gaulliste, socialiste ou tout simplementde droite, avait et aurait toujours l’héritage de De Gaulle présent proche de soi; soit sa célèbre phrase « Vive le Québec libre ». CRITIQUE Pour finir, même si le compte-rendu de ce livre a été abordé sous l’angle de la France en priorité, je peux noter un rapprochement évident entre ce livre et le cours de POL1020.

Il estexpliqué dans ce livre comment les décisions sont prises tant au niveau provincial que fédéral par rapport aux affaires intérieures et extérieures du Canada.

Il a été également questiondes élections, du financement de parti et également de la fonction du référendum de 1995.

Pour tous dire ce livre, explique comment le Québec a pu survivre tant d’années grâce à desjeux politiques et l’aide de son cousin face à la puissance canadienne.. »

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