RASHOMON
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
RASHOMON
Réalisation
Scénario
D'après « Rashomon « et « Sous une futaie « de
Directeur de la photographie
Musique
Production
Durée
Akira KUROSAWA (1950) Shinobu HASHIMOTO et Akira KUROSAWA Ryunosuke AKUTAGAWA Kazuo MIYAGAWA Fumio HAYASAKA Daiei
88 minutes
INTERPRÉTATION
Tajomaru, le bandit Toshiro MIFUNE
Tashehiro, le samouraï Masayuki MORI
Masago la femme Machiko KYO
Le bûcheron Takashi SHIMURA
Le policier Daisuke KATO
La sorcière Fumiko HOMNA
L'HISTOIRE
Le Japon au VIII' siècle. La guerre civile fait rage. Trois hommes se protégeant de la pluie devisent sous le porche du temple de Rasho (dieu de la mythologie bouddhiste) et méditent sur la cruauté des temps. Deux d'entre eux, un bonze et un bûcheron, se sou¬viennent du procès auquel ils viennent d'assis¬ter et au cours duquel on a tenté de faire la vérité sur une étrange affaire. L'épouse d'un samouraï, alors qu'elle se promenait avec son mari dans la forêt, a été attaquée et violée par un bandit de grand chemin, le féroce Tajomaru. Le mari est mort dans des condi¬tions mal déterminées, et chacun des person¬nages est convié à donner sa version des évé¬nements, y compris le fantôme du défunt,
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Réalisation .............................
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Akira KUROSAWA (1950) Shinobu HASIIlMOTO Scénario ......................................
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D'après « Rashomon » et «Sous une futaie» de .......
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et Akira KUROSAWA Ryunosuke AKUTAGAWA Kazuo MIYAGAWA Directeur de la photographie .....................
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Musique ......................................
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Fumio HA Y ASAKA Production ....................................
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Daiei Durée 88 minutes
INTERPRÉTATION
Tajomaru, le bandit .........................
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Toshiro MIFUNE
Masayuki MORI Machiko KYO Takashi SIIlMURA Daisuke KATO Fumiko HOMNA
Tashehiro, le samouraï ..........................
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Masago la femme ..............................
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Le bûcheron ..................................
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Le polic!er ...............................
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La sorc1ere ....................................
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L'HISTOIRE
Le Japon au VIIIe siècle.
La guerre civile
fait rage.
Trois hommes se protégeant de la
pluie devisent sous le porche du temple de Rasho (dieu de la mythologie bouddhiste) et méditent sur la cruauté des temps.
Deux d'entre eux, un bonze et un bûcheron, se sou
viennent du procès auquel ils viennent d'assis ter et au cours duquel on a tenté de faire la
vérité sur une étrange affaire.
L'épouse d'un samouraï, alors qu'elle se promenait avec son
mari dans la forêt, a été attaquée et violée par un bandit de grand chemin, le féroce Tajomaru.
Le mari est mort dans des condi
tions mal déterminées, et chacun des person nages est convié à donner sa version des évé
nements, y compris le fantôme du défunt, convoqué
par une
sorcière.
Que s'est-il passé exactement? Y a-t-il eu réellement viol? La femme n'était-elle pas consentante? Le mari
a-t-il ou non fui lâchement, incapable de défendre son épouse agressée? A-t-il été tué et par qui, ou s'est-il suicidé pour échapper au déshonneur? Les témoignages se contre
disent, chacun a tendance à se donner le beau rôle.
Le bûcheron a vu la scène : lui aussi a sa version.
La pluie cesse, les hommes se séparent en méditant sur la fragilité du témoi
gnage humain et l'absence de pitié de cette époque troublée.
Un enfant pleure, aban donné sur les marches du temple : il sera
recueilli, dans un élan charitable, par le
bûcheron.
LA PETITE HISTOIRE
RASHOMON est l'adaptation de deux
nouvelles du romancier moderne Ryunosuke
Akutagawa ( 1892-1927), elles-mêmes inspi
rées par les « Konjaku Monogotari » (vieilles
légendes nippones).
Ce film obtint un Lion
d'or à Venise en 1951 ainsi que l'Osar du
Meilleur Film Étranger aux États- Unis, en
1951 également, et révéla aux Occidentaux
le cinéma japonais en même temps qu'il imposa
son réalisateur, Akira Kurosawa (plus tard
signataire
de VIVRE, des SEPT SAMOU RAIS, de BARBEROUSSE, de DERSOU
OUZALA, etc.).
Plus que l'histoire elle-même,
qui confronte habilement différents «points de vue» sur un même thème, on admira la fluidité "' de la mise en scène, la virtuosité de la caméra "' (travelling accompagnant la marche du paysan "' dans la forêt, avec le soleil jouant à travers -~ le feuillage), l'obsédant leitmotiv musical (qui :§ rappelle un peu le «Boléro» de Ravel).
a; Le film fait l'objet d'un remake aux U.S.A.
:fl en 1964, sous le titre L'OUTRAGE (réalisa- g tian Martin Ritt, avec Paul Newmann et É Claire Bloom).
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